Je vous écoute beaucoup et une chose m’étonne. Comme tous les médias que je lis ou écoute, on mentionne l’extrême droite et la gauche radicale ou gauche extrême ou je ne sais quoi. Comme s’il fallait obligatoirement qu’il y ait 2 extrêmes à renvoyer dos à dos avec au centre de la balance en équilibre, Macron, qui d’après les termes employés serait donc centriste. Cela me semble d’une grande paresse intellectuelle, d’un emploi commode. Comme tout le monde le fait, on n’y prête plus attention et on s’habitue. Loin de moi l’idée de vous accuser de le faire avec des arrière-pensées politiques. J’ai trop d’estime pour vous, simplement j’attends mieux de ma radio préférée et j’espère que vous serez vigilants. A force de parler de ses chats, on oublie les idées de Marine Le Pen. A force de parler d’extrême gauche, on oublie ce que dit Jean-Luc Mélenchon en ce moment.

Je suis, depuis ma naissance, une fidèle auditrice de France Inter, mes parents l’étaient aussi, mais là je ne m’y retrouve plus du tout et je suis extrêmement déçue de votre impartialité. Je ne comprends pas pourquoi Emmanuel Macron est forcément critiqué, dénigré… et que Jean-Luc Mélenchon est porté aux nues, ce qu’il fait est extraordinaire, on le met très rarement devant ses contradictions, devant ses ennuis judiciaires, devant les conséquences de l’arrivée de l’extrême gauche au pouvoir, de le laisser dire que le président est illégitime, que s’il n’est pas élu, il appellera le peuple à se révolter… Vraiment je ne comprends pas et je suis vraiment très en colère. Les journalistes doivent faire le job et pas la promotion de l’extrême gauche. Vous êtes financés par de l’argent public, vous devez être impartial. Comme je suis vraiment attachée à France Inter, qu’il y a beaucoup d’émissions qui m’intéressent, ce que je fais, c’est que je coupe les infos. Je ne m’informe plus chez vous et ça je trouve que c’est vraiment grave parce que vous êtes là plus écoutée et vous devez être impartial avec tout le monde.
En espérant que les nombreux messages de fidèles auditeurs comme moi qui sont déçus de votre traitement de la politique vous fassent évoluer et être des journalistes qui informent et non qui prennent partis.

J’écoute France Inter puis France Culture en ce moment. Deux stations qui simultanément dézinguent (le verbe est choisi) la nouvelle union de la gauche et dézinguent surtout M. Mélenchon. Cela fait plusieurs jours que cela dure… Faudra-t-il s’y habituer jusqu’aux élections législatives ? Pourquoi si peu de pluralisme dans les avis ? Pouvez-vous justifier ce parti pris systématique ? Qui vous demande cela ? Les journalistes sont-ils tous macronistes, ou de droite ? En tous cas pourquoi sont-ils aussi peu représentatifs d’une partie des gens qui les écoutent ? Je n’ai pas entendu un seul reportage qui ne soit pas à charge. Je n’ai rien entendu sur l’espoir que suscite enfin, enfin, l’apparition, l’ébauche, de cette nouvelle union des gauches… Seul le discours des éléphants pas loin du cimetière est relayé sur vos antennes ! Ce discours des « plus socialistes » que tous les autres, celui des donneurs de leçons qui ont tout eu de nos votes et tout perdu, faute de l’être justement et de respecter leurs engagements. Pourquoi rien là-dessus ? La radio reste silencieuse, ce n’est plus possible de vous écouter dans ces conditions. Déçue, choquée, en colère.

Je voudrais me plaindre du traitement de l’info concernant la politique intérieure en ce moment sur vos antennes. Je suis scandalisée par l’approche éditoriale et le nombre d’invités de l’extrême gauche sur vos antennes. Sans parler de certains journalistes qui n’hésitent pas à reprendre des éléments de langage de ces politiques et font preuve de complaisance à leur égard. Merci de bien vouloir gérer ce problème. Vous êtes une radio publique, financée avec des fonds publics. Vous avez un devoir de neutralité politique.

Ce dimanche soir sur Franceinfo, séquence interminable consacrée à la parole des opposantes et opposants à l’accord unitaire des formations de gauche.
Ces gens-là sont minoritaires, et ne proposent pas clairement quelle alternative sérieuse serait possible.
Cette place démesurée qui leur est donnée pose question, sur les choix éditoriaux d’une radio de service public.

J’écoute France Inter et Franceinfo tout le temps. Je constate depuis plusieurs jours que vos infos sur les législatives sont nettement positives envers Mélenchon et son nouveau parti NUPES (interviews de ses partisans en grand nombre, surtout quand ils critiquent le président…). C’est nouveau car je n’ai jamais constaté de position partisane chez vous. Je comprends bien que Mélenchon fait un énorme « forcing médiatique » actuellement mais un peu plus d’équilibrage serait le bienvenu. En tout cas un grand merci pour toutes vos belles émissions et la qualité des intervenants à Franceinfo et France Inter.

J’aimerais un peu plus d’honnêteté intellectuelle, d’équilibre dans la critique de cet accord. J’ai l’impression que cet accord déplaît à de nombreux journalistes et commentateurs !

On connaît la droite, LR, et la gauche, le PS. Au-delà, les étiquettes me paraissent approximatives, voire impropres : alors que « l’extrême-droite » convenait bien à Le Pen père, il me semble que pour le Rassemblement National, populiste, nationaliste, souverainiste conviendrait mieux. En tout cas, tous vos journalistes s’accordent à parler d’extrême-droite, alors qu’à l’autre bout de l’éventail politique, personne n’utilise le terme d’extrême-gauche à propos de la France Insoumise. C’est quand même bizarre pour un parti qui semble vouloir faire de la France un second Venezuela. On n’entend même pas « populiste », adjectif revendiqué par Jean-Luc Mélenchon lui-même. Est-ce un excès de révérence vis-à-vis de celui que certains décrivent comme une sorte de révolutionnaire chic, pour ne pas dire bobo ?

Je ne comprends pas pourquoi les journalistes n’utilisent pas le terme d' »extrême-gauche » quand ils parlent de la France Insoumise, le parti de Jean -Luc Mélenchon – à la différence de « l’extrême droite » expression qui très souvent qualifie le nom du parti de Marine Le Pen.

Je suis une fidèle auditrice, et je vous félicite pour la qualité des programmes tout au long de l’année, vous êtes pour moi la radio de référence.
A la fin de la matinale, j’ai été très surprise d’entendre votre journaliste dire que 42% des Français avaient voté pour Marine Le Pen (si j’ai bien entendu). J’apprécie beaucoup cette journaliste, une très grande professionnelle.
Il fallait dire 42% des électeurs ont voté. Heureusement que 42% des Français n’ont pas voté pour Marine Le Pen !
On a tous droit à l’erreur et je suis une personne très tolérante, mais sur ce sujet je pense que nous devons tous être très vigilants.
J’en profite pour dire aussi que tout au long de la campagne électorale présidentielle, ma perception est que France Inter de façon générale a beaucoup parlé du RN, beaucoup trop.