Il est quand même assez incroyable que bon nombre d’intervenants sur l’antenne (journalistes et invités) fassent encore cette faute d’accord sur une radio publique : « C’est les grévistes », « c’est les marchés », « c’est les russes », « c’est les intellectuels »…. Bien, je comprends que reprendre un ou une ministre en plein direct (oui je l’ai entendu), ce n’est pas jouable, mais quand même, les journalistes, les chroniqueurs. Allez, faites une petite note de service gentille et pas agressive. « Ce sont mes oreilles qui en seraient ravies »
Merci au journaliste que j’écoute en ce moment.
« Une soixantaine de maisons a été ….. » Le verbe est accordé avec son sujet. Ouf.
Aujourd’hui la syntaxe et la grammaire ont été respectées.
Tous les jours mes oreilles de vieille femme sonnent : « La plupart …ont », la majorité…vont » etc…
Heureusement que les jeunes écoutent peu votre radio. Sinon, j’imagine les difficultés des profs de français de primaire et de secondaire pour enseigner l’accord du verbe avec son sujet.
J’interviens aujourd’hui où mon message est positif.
Et puis j’ai conscience de la disproportion entre le sujet traité, un village dévasté par une micro-tornade, et ma remarque syntaxique.
En même temps, la radio qui a hébergé si longtemps Alain Rey ne peut être insensible à la structure et aux effets du langage.
Et puis, serait-ce un tel effort pour les journalistes que d’accorder le verbe avec son sujet ?
Depuis des mois il y a des expressions qui reviennent sans jamais être corrigées. Pourtant ce serait facile.
-Redondance : il y a 5 ans en arrière. Il y a 5 ans, cela suffit ! Pour l’avenir : dans 5 ans.
-Les accords : exemple : une centaine de personnes se sont rassemblées. Non l’accord est avec une centaine.
Une centaine de personnes s’est rassemblée… C’est une faute très courante et je me réjouis lorsque j’entends un journaliste s’exprimer correctement. Si vous pouvez en parler dans les rédactions…
Je viens de couper (une fois de plus et pas que sur Radio France) une émission fort intéressante sur France Inter, en raison de l’emploi abusif et excessif du mot « effectivement », qui finit par rendre totalement inaudible les propos des journalistes, interviewés, chroniqueurs ou critiques. Je pensais un jour m’amuser à les décompter (il suffit de prendre une émission au hasard), mais un autre auditeur l’a fait à ma placer et a dénombré 1 effectivement à la minute dans une émission (j’ignore laquelle).
Ce tic de langage déjà apparu il y’a quelques années, mais qui n’a pas duré, semble, depuis maintenant près de 3 mois que je l’entends de façon abusive, perdurer sur Franceinfo, France Inter, et bien d’autres. Il y’a des champions de ce tic, mais je ne les dénoncerai pas ; sachez que pour avoir réussi à le faire perdre à un collègue qui souhaitait passer un entretien de recrutement, c’est très facile et rapide. Le plus dur est d’en prendre conscience, ce qu’il ne vous sera pas difficile à faire en faisant ré-écouter certaines émissions aux contrevenants de la langue française.
Je compte sur vous pour, à nouveau, rendre audibles vos très intéressantes émissions. Dans le cas contraire, je me verrai obligée de migrer sur des chaines ou radios présentant des émissions peu culturelles, peu intéressantes, voire stupides, mais avec la certitude que les protagonistes en présence ne connaissent pas ce mot à 5 syllabes, mot qui n’est, bien sûr, pas à prohiber, mais qu’il convient d’utiliser à bon escient, ni plus, ni moins. Remarquez que j’aurais pu, dans ce message, utiliser ce mot, au moins 4 fois, mais nul n’en a été besoin et encore moins nécessaire.
Une nouvelle fois, je m’associe aux réactions de vos auditeurs concernant à la fois l’utilisation de mots qui ont plus un effet mode que ce qu’ils voudraient bien dire (ex frappe au lieu de bombardement, résilience utilisé à toutes les sauces et apparu comme par enchantement il y a quelques années seulement) et surtout, surtout, parce que cela en devient inaudible tellement c’est galvaudé, les « du coup » et les « en fait qui remplacent une trentaine de d’expressions beaucoup plus appropriées à la phrase qu’est en train de prononcer l’orateur. Sans compter que leur omission pure et simple clarifierait le discours bien souvent. N’oublions pas les « euh » et les « ouais » parfaitement incongrus à la radio. Pour que l’on continue à vous écouter dans les meilleures conditions, d’avance, merci.
Pourquoi l’auteure emploie toujours le mot « care », au lieu de dire « soin ».
Pour moi, c’est encore une façon de ne pas bien déployer les métiers du SOIN, comme si cela restait encore dévalorisant.
Sincèrement, ça m’a beaucoup gênée. Autrement le sujet est très intéressant.
Ma tristesse du jour (!) : Pourquoi répéter à maintes reprises, « Le soin, le care », « Le soin, le care »… – « Le care étant d’ailleurs prononcé exactement comme « Le Caire » ! – et donc pourquoi soutenir cet inutile remplacement d’un mot que tout le monde comprend et prononce bien (« Le soin ») par un terme anglais qui ne ressemble plus à rien et dont certains ignorent sans doute même le sens ? En tant que lexicologue, j’imagine bien évidemment l’argument : « Le « care » englobe davantage que « Le soin » ; le « champ lexical » du « care », que certains ressentent comme plus étendu en termes de métiers comme d’approches et d’attitudes, justifie qu’on regroupe tout cela dans ce mot anglais car un mot français risquerait de résonner petitement, étroitement, bêtement au ras des pâquerettes. Oui, d’un côté le « soin », avec tout ce que mot évoque pour tous et pour chacun au quotidien, mais aussi avec toutes ses belles significations la richesse de ses nombreux emplois, qui permettent de qualifier ce mot français de « polysémique » ; et de l’autre côté, le concept évidemment large et tellement plus rassembleur du mot anglais, qui donnerait à la chose (la chose, c’est à dire le soin…) sa dimension quasiment cosmologique ! Soupir…
Je mets à votre disposition un dictionnaire Anglais Français… Le « care » peut se traduire par « soin ». Ce serait bien de continuer à parler français, sinon je vais écouter la BBC, mais bon…
Merci d’arrêter de parler de « supporter » une équipe ! C’est parfaitement ridicule et signifie exactement l’inverse de ce que vous voulez dire ! On SOUTIENT une équipe, bon sang !
Je lis sur la page de votre site le titre suivant : « Le ou la Premier.e ministre ? Le cas Meloni divise l’Italie ». « Le ou la Premier.e »… 1) Où est l’accent grave du féminin ? 2) Comment un tel charabia peut-il se retrouver sur le site internet de la radio du service public ? Serait-il ringard d’écrire « le premier ou la première ministre » ? Depuis quand les niaiseries de l’écriture dite « inclusive » ont-elles droit de cité à Radio France ? J’aimerais que votre direction prenne clairement position à ce sujet. En tout cas, la moindre des choses qu’on attend de Radio FRANCE (en majuscules), est d’écrire en français !
Est-ce que « MOINS MIEUX » vous choque ? Si oui, pourquoi « MOINS PIRE » ne vous choque pas ?
Entendu encore une fois ce barbarisme ce matin. Pour des gens lettrés, ou que je pense comme tels à France Inter, comment pouvez-vous rester sans réaction ?
Est-ce que quelqu’un pourrait avoir un peu de sens critique sur la manière de parler français ?
Je grince des dents en entendant le sujet sur le nouveau Premier Ministre britannique, Rishi Sunak, lors du journal. En effet, le traducteur interprétant ses propos a osé parler d’un « challenge » ! Ne pas utiliser un mot aussi simple que « défi » est une faute impardonnable sur une antenne comme la vôtre. Totalement inacceptable.
Ce mardi matin, votre chroniqueur parlant de je ne sais qui faisant je ne sais quoi : »De base, il … » « Avant », ce même chroniqueur parlait français. Quelqu’un peut-il le lui rappeler ?
Je suis un peu surprise d’entendre l’expression « de base » dans la bouche d’un journaliste. Vous me direz que c’est l’évolution de la langue française. Mais n’est-ce pas le rôle des adultes lettrés d’apprendre la belle langue à nos enfants ?
La plupart de vos journalistes prononcent la NUP, même lorsqu’ils interrogent un membre de la NUPES, qui prononce bien toutes les lettres. Est-ce un choix éditorial ? Si c’est le cas, est-ce par esthétisme ou par idéologie ? Car en oubliant de prononcer ces deux dernières lettres vous minimisez l’importance apportée par ce mouvement à l’Ecologie et au Social. Et si c’est par facilité, on peut se demander si un journalisme de qualité peut y succomber. Merci d’en reparler avec vos collaborateurs.
Malgré la décision de je ne sais pas qui de l’Académie Française qui devrait un peu plus s’informer des actualités politiques : je m’insurge contre les fantaisistes prononciations de la N.U.P.É.S. (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale) donc prononcer « »Nupés » !!! Ou bien vous occultez les Écologistes et les Socialistes comme le souhaite au fond de lui J.L Mélenchon !!! Pouvez-vous en parler définitivement aux rédactions s’il vous plaît ?
Émission de ce jour très intéressante, mais dommage que l’une des intervenantes n’ait pas conscience que ses « heu » à répétition sont insupportables pour l’auditeur ! Le lui dire est un service à lui rendre !