Ce matin samedi 10 décembre sur Franceinfo et même sur France Culture (!) on nous a parlé des prix Nobel en se gargarisant de celui d’Annie Ernaux, la littérature, en oubliant celui de physique d’Alain Aspect ! C’est ça le journalisme ? La science est ignorée, c’est elle qui vous anime, savez-vous ce qu’est une onde électromagnétique ? La science est une création humaine et fait partie intégrante de la culture. Arrêtez de l’ignorer, je suis furieux quand j’entends en plus des fautes de français de gens qui se targuent d’être plutôt littéraires (par exemple : débuter est un verbe INTRANSITIF, on ne débute rien du tout, et tant d’autres.)
Ok pour les Bleus ! Cocorico !
Mais n’oubliez pas nos deux prix Nobel, un homme une femme, les Sciences, les Lettres ! Tous les deux d’origine populaire ! Nos têtes bien faites.
Sans doute mon acuité acoustique a-t-elle baissé ces derniers temps, mais il me semble avoir peu entendu évoquer et/ou commenter le prix Nobel de Physique qui a été décerné ces derniers jours au physicien français Alain Aspect. Pourriez-vous me rassurer ? Il me semble que la balance est un peu déséquilibrée entre lui et Annie Ernaux qui a été justement célébrée, mais n’oubliez pas, s’il vous plait, les savants. Merci d’avance.
Encore et encore Annie Ernaux sur France Inter, grosse indigestion, on en a été gavé avant et après son prix Nobel, et voilà que ça recommence. Elle n’a que d’elle à parler, que de son expérience, Moi Moi et Moi encore… vraiment ras le bol ! Elle est lassante…je bascule sur France Culture.
Oh que vous me décevez ! Inviter Annie Ernaux maintenant, de façon très conjoncturellement, consensuellement, conventionnellement opportuniste : avait-on, une fois de plus, et dans votre belle émission, besoin de tresser des lauriers à cette raz-de-marée-médiatisée-nobélisée ?!… Si vous aviez été grattés quelque part, cinématograttés s’entend, par son opus docu-familial des « années (Ernaux) super 8 », vous auriez pu le faire en toute objectivité lors de sa diffusion sur Arte il y a bientôt 2 mois déjà, sans tomber aujourd’hui dans l’actualité tonitruante, assourdissante, autour de cette figure – dont personnellement je conteste le mérite strictement LITTERAIRE – Lisez seulement « Les années », et dites-moi ce que vous en glanez, outre un bourdon maniacodépressif…
Basta ! Continuez donc à nous enchanter avec de vrais et bons cinéastes, et de passionnantes sorties ou reprises en salles obscures. Cordialement et en toute fidèle amitié,
Je m’adresse à vous car je ne trouve pas trace de la diffusion du discours d’Annie Ernaux lors la réception de son prix Nobel et je ne peux pas croire qu’il ne fasse pas l’objet d’une diffusion ou au moins d’un podcast sur France Culture ou France Inter.