C’est le coup de cœur des auditeurs pour la chronique du 9 janvier de Baptiste Beaulieu : « ils exercent un métier formidable Quel genre de société est la nôtre si nous accordons si peu de valeur au travail des infirmiers et infirmières à domicile ?
Je suis infirmière de montagne, depuis plus de 30 ans en libéral et remercie le docteur Beaulieu de témoigner de l’injustice de nos revenus qui ne sont plus viables pour continuer à bien travailler et incite certains professionnels à tricher sur la facturation. Je serais heureuse que des journalistes d’investigation s’intéressent à l’évolution de nos ressources, de nos frais, de nos retraites. Je pense que nous allons vers des déserts infirmiers en montagnes.
Merci pour votre très intéressante émission.
Merci Mr Beaulieu pour cette pensée pour les infirmières libérales ce matin. Je suis en tournée, et je suis une invisible, hormis pour mes patients qui m’attendent chaque jour. Je fais ce métier depuis plus de 30 ans avec la même énergie et le même plaisir chaque matin quand je me réveille. Je travaille tous les jours, tous les week-ends et fériés, au détriment de ma famille, mais ils le comprennent car ils savent que j’adore ce que je fais. Ça m’a fait du bien d’entendre quelqu’un qui a un peu de respect pour ce que l’on fait chaque jour et qui permet à tant de patients de rester chez eux plutôt que d’être hospitalisés. Encore merci.
Votre chronique d’aujourd’hui m’a beaucoup touchée, je l’ai partagée avec le cabinet d’infirmier.es qui s’occupe de moi quand j’en ai besoin et avec des amis dont les enfants exercent ce métier.
Merci pour toutes vos chroniques si humaines et souvent si émouvantes.
Je participe en tant que bénévole (patiente) à la formation des étudiants en médecine et professionnels de santé à ce qu’on appelle de nos jours les « compétences relationnelles ». C’est essentiel, même si tout ne s’apprend pas, au moins on y travaille.
Merci Dr Beaulieu Baptiste,
Je voulais vraiment vous remercier pour votre chronique d’aujourd’hui. Je suis infirmière libérale, vous avez eu des mots qui font vraiment plaisir à entendre. Un grand merci à vous.
Toute ma reconnaissance pour la chronique de Baptiste Beaulieu concernant le travail à la personne.
Il relate une situation qu’il a observée dans le travail infirmier, j’élargis à tout ce qui est du travail à la personne, même en dehors du soin infirmier.
Les contraintes de rentabilité poussées à l’extrême obligent le plus souvent à bâcler ce qui appartient aux soins. Ceci pour les aides familiales, aides ménagères, aides-soignantes, infirmières, et médecins aussi.
Le soin en est réduit à un acte qui doit durer un minimum de temps, ceci jusqu’à mettre à mal les règles d’hygiène, d’asepsie, de confort, de respect… Cela observé en institution de soins, et je ne parle pas de ce qui se passe en Ehpad, encore moins d’égards pour les résidents et pour les familles, qui n’ont qu’à accepter ces états de fait. Moins d’égards car toutes les personnes qui sont sur le terrain, les mains dans le cambouis, n’ont pas les possibilités de temps et parfois manquent de possibilités matérielles pour satisfaire aux besoins de base de la personne.
Alors un immense merci Dr Beaulieu pour proclamer ce que devrait être un soin, et la valeur que cela comporte.
Je suis infirmier à domicile et j’ai été très touché par la chronique de Jean Baptiste Beaulieu du 9 janvier 2023 vers 10h00. » Ils exercent un métier formidable « . Je souhaite vivement le remercier.
Merci Baptiste Beaulieu pour vos chroniques qui font chaud au cœur et me disent que tout n’est pas perdu dans notre médecine française, il y a encore des personnes qui aiment leur métier et le font avec humanité.
Je voudrais revenir sur votre chronique rendant hommage aux infirmiers libéraux. Moi-même infirmière libérale, je ne suis pas d’accord avec vous concernant notre rémunération, je pense être très bien payée et avoir un salaire plus que correct. Certes je ne compte pas mes heures les jours de travail mais les repos conséquents les atténuent largement. Le calcul fait dans votre présentation est loin d’être juste, il peut être largement au-dessus en employant les bonnes cotations, exercice très difficile mais que les formations permettent de rendre plus facile.
J’ai la chance d’être une infirmière libérale heureuse qui ne se sent pas dévalorisée dans son métier, c’est important de le dire !