Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE), et Anne-Cécile Mailfert, fondatrice de la Fondation des Femmes, présentaient dans le Grand entretien lundi sur France Inter, le rapport annuel 2023 sur l’état des lieux du sexisme en France. Un phénomène largement persistant et très commenté par les auditeurs.
J’entends ce matin le retour des stéréotypes et la vision que l’homme doit protéger la femme, encore profondément ancré dans l’esprit des jeunes. Mais le film “Avatar” est réactionnaire quant à la famille et le rôle des femmes et hommes. Les femmes séduisent et guérissent, les hommes se battent et sont en concurrence. Voici une phrase dite un peu avant la fin du film, version française, ‘un homme doit protéger sa famille’. Tout est dit.
Je suis effarée par ce qu’il se dit ce matin. Mais je dois avouer que le sexisme n’est pas l’apanage des jeunes. Quand on voit Mr Darmanin dire à une journaliste parce que c’est une femme « ça va bien se passer » lors d’une interview on est en droit de penser que même dans les hautes sphères le sexisme reste une banalité non sanctionnée et là pour moi c’est le comble de la honte.
Quelqu’un aura-t-il le courage de parler de l’influence néfaste des religions ?
Je vous trouve bien naïf dans votre discussion sur le sexisme
Vous occultez volontairement et par idéologie un fait majeur :
Toute la jeunesse est abreuvée des textes de rap et de musique urban jungle totalement misogynes et qui expriment la surpuissance masculine. Partout dans les lycées l’idéologie islamiste gagne du terrain.
Toutes ces femmes voilées manifestent publiquement qu’elles sont soumises. Et vous n’en dites pas un mot.Vous passez à côté complètement parce que vous êtes enfermés dans une tour d’ivoire.
Pourquoi nos interlocutrices n’interrogent-elles pas les origines sociales et économiques du sexisme ? Si les hommes continuent à être sexistes, n’est-ce pas lié à la situation économique et sociale, qui engendre des frustrations ? Cela ne justifie rien, mais permet peut-être de comprendre ce qui contribue aux causes. Les réseaux sociaux, souvent dénoncés, ne sont-ils pas un révélateur plutôt qu’une cause ?
L’égalité des salaires hommes femmes serait la réponse institutionnelle ? Ne pensez-vous pas qu’un Etat qui n’oblige pas ses entreprises à rémunérer équitablement les femmes, se fait le complice du sexisme ?
Au lieu d’éloigner la femme de leur domicile, c’est l’homme qui devrait être mis dans un foyer « de rééducation » et la femme laissée dans leur maison. Le traumatisme est assez fort sans ajouter l’éloignement du domicile, pour elle et pour les enfants.
Ce sont les hommes qui devraient être éloignés du domicile et non les femmes et les enfants dont la vie va être compliquée par la mise en foyer. Je suggère un « foyer de rééducation » avec mise à l’épreuve immédiate.