Quelle bonne idée France Inter ! Inviter en matinale le ministre qui porte la réforme des retraites dont les effets vont se faire sentir très majoritairement sur les femmes qui vont avoir des pensions inférieures de 40% à celles des hommes… Quelle performance !
On aimerait bien entendre :
1) plus de femmes
2) des femmes qui ont un avis au moins aussi autorisé sur cette réforme que M. Dussopt
3) quelques-uns, autre qu’Olivier Dussopt (3 fois sur votre antenne en moins d’un mois !)
Stop !
France Inter déroule le tapis rouge à Olivier Dussopt, le jour de la journée des droits des femmes qu’il bafoue vulgairement avec sa réforme ! Bravo !!!
Je trouve que c’est un drôle de choix de mettre une énième interview d’homme lors de cette journée du droit des femmes.
Dès l’aube allumer sa radio et entendre à 5h40 un énième homme, un étudiant, pour raconter qu’il se couche à 21h car il se lève tôt !?!?? Je me dis qu’il aurait eu des paroles de femmes à partager bien plus intéressantes.
Aujourd’hui 8 Mars, journée internationale des droits des femmes, je suis réveillée par votre radio qui diffuse « I got a woman…. » de Ray Charles. Ce n’est sans doute pas le titre le plus approprié à cette journée des droits des femmes et sans doute (outre les talents de musicien de Ray Charles) ce titre n’est d’ailleurs pas du tout approprié… Je vous laisse en traduire les paroles et sans doute vous excuser auprès de vos auditrices pour ce choix très très moyen. En espérant que cela n’était pas volontaire mais simplement l’expression d’une non-maitrise de l’anglais à France Culture.
Toute contente ce matin de retrouver ma radio France Inter après un jour de grève. Tout va bien jusqu’à la revue de presse. Les articles sélectionnés ne parlent que de femmes victimes, pauvres, fragiles. C’est la réalité mais pas que. Je suis fière d’être une femme et j’aime bien aussi quand Léa Salamé parle des femmes de pouvoir. Le changement passe aussi par une perception différente des femmes.
Ensuite un autre chroniqueur glisse allègrement de la place des femmes à celle des minorités en vrac. Non les femmes ne sont pas une minorité. Non, nous sommes une majorité autant que les hommes et c’est le nier que de nous amalgamer à tous les autres combats. Merci de faire suivre ! J’espère que vous êtes d’accord avec moi.
Je ne comprends pas pourquoi vous vous prenez la tête à propos de la façon de transmettre (activement) un comportement respectueux, féministe, etc. aux garçons : en effet, il est avéré que la quasi-totalité de ce qui est transmis aux enfants par leurs parents l’est de façon passive, PAR IMITATION… Donc comportez-vous bien, soyez de bons modèles, et c’est tout — c’est déjà énorme, vu le boulot qu’il y a au niveau des adultes actuels !
Je ne comprends pas que vous disiez « les femmes descendent à leur tour dans la rue aujourd’hui » ? Les femmes étaient déjà dans la rue hier, et des hommes seront dans la rue aujourd’hui pour les droits des femmes. Le dire de cette façon insinue que les femmes n’étaient pas concernées par les manifestations et grèves de la veille et que seul les intéresse leur propre intérêt. C’est faux et réducteur. Merci de m’avoir lu et, j’espère, compris.
Merci à votre programmateur préféré pour la playlist qu’il nous offre, nous les auditrices et dédiée à toutes les femmes qui travaillent chez vous. Bonne fête du 8 Mars aux filles de l’émission « C’est encore nous ! »
Je travaille dans une très très grosse société française non cotée car appartenant à son fondateur. Dans cette société il n’y a pas de femmes à des postes de direction (sauf RSE et marketing !!!) et pas de femmes dans les Codir et Comex. Les femmes peuvent espérer évoluer un peu dans les RH. Il y a encore des grands groupes réfractaires où seuls les hommes peuvent accéder à des postes importants.
Très intéressante émission et commentaires qui me semblent très justes, dans le sens vérité et équité du terme !
Une remarque toutefois, et cette émission aurait été l’occasion d’apporter un rectificatif quant au vocabulaire utilisé. Le Patrimoine des femmes est évoqué, il serait bienvenu de remettre le mot « Matrimoine » au goût du jour, en effet, j’ai appris récemment que ce terme avait été banni par les académiciens -en l’occurrence des hommes- : un extrait documenté :
« Le Matrimoine est constitué de la mémoire des créatrices du passé et de la transmission de leurs œuvres. L’égalité entre femmes et hommes nécessite une valorisation de l’héritage des femmes. Dès lors Matrimoine et Patrimoine constitueront ensemble notre héritage culturel commun, mixte et égalitaire.
Notre héritage culturel est constitué de notre Patrimoine (ce qui vient des pères) et de notre Matrimoine (ce qui vient des mères). En réhabilitant la notion de matrimoine, le mot comme les femmes qui le composent, nous nous réapproprions l’héritage culturel qu’on nous vole : nous retrouvons dans la chambre de notre culture une autre bibliothèque, celle des compositrices, des conteuses, des clownesses, des plasticiennes…
…sans compter leurs connaissances médicales, en phytothérapie, ancestrales.
La Revue Causette a fait paraître récemment un article sur les femmes de l’ombre, et l’origine du mot matrimoine.
Si vous aviez la possibilité de rendre cette information publique pour permettre de reconnaître les valeurs des femmes, valeur dans tous les sens du terme, au même titre que celle des hommes pour une plus belle harmonie dans ce monde et notre société.
Pardon, je vais peut-être être hors sujet, mais arrêtez avec ce concept de charge mentale. Cette charge à priori supportée essentiellement pas les femmes c’est caricatural et insultant pour les hommes. Une vie de famille, l’éducation, l’entretien du logement, la vie professionnelle etc. Tout ça est partagé et découle d’une vie de couple classique et ce depuis des millénaires. C’est aberrant de reprendre aveuglément cette notion de charge mentale qui ne correspond à rien !!! La vie est faite d’obligation et de contrainte. (NDLR: message envoyé par un homme)
Plus que marre d’entendre parler de « masculinité toxique » sans JAMAIS entendre parler de « féminité toxique ». Donc, à quand une émission sur ce thème révolutionnaire ? À moins que la « toxicité féminine » soit la résultante d' »injonctions » ou de « diktats » promulgués par le « patriarcat », en d’autres termes quand les femmes sont toxiques, c’est encore la faute des hommes.
Femmes qui cornaquent et manipulent les enfants pour rompre les liens avec leur père après un divorce, pour se venger…
Femmes obsédées par le fric et qui ne cherchent que des types friqués.
Femmes qui utilisent leur corps et leur sexualité comme gagne-pain et qui viennent se plaindre ensuite quand elles se rachètent une vertu.
Femmes qui bénéficient de prestations compensatoires, de pensions alimentaires sans bosser.
Les exemples sont pléthore, liste non exhaustive mais chuuuuuut, faut pas remuer la barque. MARRE !!!!!!!!
Comme d’habitude dans ce genre de débat, on va oublier que les futurs machos et bonniches vont être éduqués… par des femmes ! (J’aime le déni de votre invitée dans Grand bien vous fasse qui s’est exprimée à ce propos). Je n’adhère pas du tout à l’idée qu’en dehors de la biologie, il y aurait des différences entre les hommes et les femmes. Pourquoi depuis des siècles les mamans qui élèvent les enfants ne peuvent rien changer à cette stagnation des rapports entre hommes et femmes ?
L’avortement est un droit et il est de plus en plus difficile de pouvoir accéder à ce droit en France. Il est urgent de l’intégrer dans la Constitution. Il suffit de regarder autour de nous, autres pays, pour constater que ce droit est fragile car malheureusement la religion a encore trop de pouvoir. Aujourd’hui des gynécologues refusent de pratiquer un avortement au nom de la religion.