Pouvez-vous m’expliquer pourquoi quand un policier meurt d’un accident du travail le drame fait la une de la presse et des commentaires éditoriaux pendant plusieurs jours tandis que, lorsqu’un professeur ou une infirmière meurent d’un accident de la route en se rendant sur leur lieu de travail qui en parle ? Et le scandale des accidents sur les chantiers de BTP en France (environ 150 par an) qui en parle ? Que certains politiques s’emparent de la tragédie du décès accidentel de trois policiers on ne peut l’empêcher, mais que la presse suive sans rétablir un peu d’équité pour les autres corps de métier est inadmissible !
Dommage qu’il n’y ait pas d’hommage pour d’autres victimes d’accidents du travail… Ce n’est pas hélas la première fois que des personnes se font tuer par des irresponsables dans le cadre de leur métier. Paradoxalement les seuls hommages rendus dans ce cas par la nation semblent être lorsque les victimes exercent des fonctions dites régaliennes où le risque est constitutif de la profession et une issue fâcheuse donc moins « inattendue » que pour d’autres professions. Mourir à son travail, victime d’un irresponsable lorsque l’on est infirmière, comme cela vient malheureusement de se passer, est plus exceptionnel que lorsque l’on est policier ou militaire et devrait donc être porté à notre attention de manière encore plus forte, je doute pourtant que celle-ci ait droit à un hommage national. Pourquoi une telle rupture d’égalité ?
Le thème de la violence est dans toute la presse. Il faut que vous compreniez que la violence existe depuis la création de l’homme. Donc, ce n’est pas nouveau. Aujourd’hui, elle est très visible parce que les politiques et toute la presse veulent en faire le buzz quotidien. Il faut comprendre que la violence est extrêmement diverse, elle est physique, elle est verbale, elle est accidentelle et elle est colère. Par un manque de travail de précision, vous faites de l’amalgame. Vous mélangez la mort de l’infirmière par un déséquilibré sévère qui devait être en hôpital psychiatrique (la discipline a été décimée par tous les gouvernements), la mort de 3 policiers dans un simple accident de la route (je ne parle pas des causes qui sont un autre débat) et les morts des mafias de Marseille. L’actualité est tellement forte qu’il faut être très précis et attendre les résultats des enquêtes avant de dire n’importe quoi.
Pourquoi préciser que ce sont des policiers ? Ça serait des honnêtes citoyens ça serait moins grave ??
Que les victimes soient des policiers ou pas n’a aucune importance, il s’agit de 3 personnes. Par contre, une fois de plus on constate le comportement irresponsable d’un individu sous emprise de drogue et d’alcool. A quand de vraies sanctions pour les individus de cette espèce ? Après l’accident, c’est trop tard, c’est avant qu’il faut contrôler et sévir. A ceux qui sont contre les sanctions dures contre les alcooliques/drogués de la route, je réponds : On n’est pas obligé de conduire après avoir bu et on n’est pas obligé de se droguer. Quant aux allergiques des sanctions : Il suffit de se comporter correctement pour les éviter, la faute n’incombe ni aux policiers, ni aux juges.