Leçon de vie
Un jour ou l’autre, le cancer fait irruption dans nos vies. Soit en nous touchant directement, soit en affectant un être cher. Cette réalité peut sembler lointaine lorsque l’on a trente ans. Pourtant, c’est précisément ce que vit Clémentine, une jeune journaliste de Franceinfo qui affronte cette redoutable maladie. Dans son podcast intitulé « Ma vie face au cancer », elle ouvre les pages de son journal intime et nous livre un récit poignant, authentique, empreint d’une maturité saisissante.
Au travers de son témoignage sur les traitements, les espoirs, les déceptions, l’aide des proches et la peur de la mort, Clémentine nous offre une véritable leçon de vie. Son récit, plein de nuances, déborde de dignité et de force. Elle évoque avec sensibilité ces « moments dorés », ces instants précieux qui éclairent le quotidien d’un malade.
À travers son podcast, Clémentine brise les tabous entourant le cancer. Elle parvient à transcender son expérience individuelle pour nous offrir une vision universelle de la maladie. Écouter ce récit est une expérience captivante et émouvante. La clarté de son propos et son sens du récit nous emportent, tandis que la sobriété de la réalisation de Samuel Aslanoff met en valeur la profondeur de ses mots. Les auditeurs sont unanimes : ils saluent la qualité et la puissance de ce podcast :
Ce podcast est une invitation à l’introspection, à la réflexion sur la façon dont nous pouvons trouver la force de surmonter les épreuves, quels que soient les obstacles qui se dressent devant nous. « Je ne suis pas une battante » dit Clémentine, pourtant elle témoigne que, même dans les moments les plus sombres, il est possible de puiser en soi une détermination à vivre pleinement chaque instant.
Clémentine nous rappelle l’importance de l’empathie, de la solidarité et de la compréhension envers ceux qui traversent des épreuves similaires. Son récit éveille en nous une conscience nouvelle, lorsque l’on soutient et accompagne un proche qui lutte contre le cancer.
Dans ce monde parfois si tumultueux, les récits comme celui de Clémentine sont des rayons de lumière qui nous encourage à embrasser la beauté fragile de notre existence.
Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France
Je viens d’écouter votre témoignage qui est d’une exceptionnelle qualité tant sur la forme que sur le fond. Chirurgien thoracique de l’hôpital de Saint-Brieuc, en retraite depuis 18 mois, je prenais en charge des patients atteints de cancers thoraciques depuis 1987. Mon expérience est certes plus chirurgicale que médicale-oncologique. Cependant, votre témoignage a fortement résonné en justesse et véracité. Votre « chapitre » “Je ne suis plus comme ces petites meufs » a été pour moi une découverte. Certes je n’ai pas eu beaucoup de patients de votre âge. Mais vous transmettez très bien ce bond en avant que la maladie et ses traitements vous font faire dans le temps de votre vie. Je recommanderai votre témoignage auprès de la Société Francaise de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire, en particulier dans sa mission d’enseignement (dit « le Collège ») : chacun de ces 10 chapitres pouvant introduire un partage entre jeunes et chirurgiens matures. Cela pourrait prévenir, pour tous et chacun de nous, des attitudes professionnelles mal ou non ajustées. « Qu’importe le but et les projets, l’important est le chemin ». Cette confidence d’un de mes patients rejoint vos propos de la fin de votre témoignage. Comme pour chacun d’entre-nous, les ombres et les lumières vont se succéder et s’entremêler. Je vous souhaite de continuer à tracer votre route, tel que vous le faites, dans le partage, la vérité, l’espérance et l’amour.
Un grand merci pour ce témoignage plein de justesse qui fait découvrir la vie avec le cancer. Merci aussi pour tous les principaux concernés dont je fais partie qui se reconnaîtront dans ce témoignage. Ça fait du bien de voir que ce que l’on vit, et qui nous paraît des fois surréaliste, pleins d’autres gens le vivent aussi. J’ai les mêmes mots clés qui reviennent que ceux que Clémentine utilise. Je me sens comprise, et presque accompagnée. Merci.
Je souhaitais adresser ce message à Clémentine Vergnaud. Je viens de découvrir ses podcasts « Ma vie face au cancer » ce matin. Je n’en ai écouté que la moitié, mais compte très vite écouter les 5 épisodes suivants. Je tenais à la remercier infiniment pour ce témoignage qui fait totalement écho aux patients (en tout cas, en ce qui me concerne). Les mots sont si justement choisis, les ressentis si justement restitués. On a beau être tous très différents, il me semble qu’il y a de réelles similitudes dans le vécu des patients qui affrontent cette maladie, et Clémentine Vergnaud les exprime parfaitement. Merci à elle d’avoir partagé cette expérience, et contribué à parler de cette maladie, notamment chez les jeunes. Merci à elle d’avoir mis des mots, d’avoir organisé un récit, qui rend compte de ce que c’est que vivre cette épreuve : la dureté de se savoir atteint, des traitements, l’incertitude quant à l’avenir, le sentiment d’être en décalage avec les autres (d’autant plus quand on est jeune). Grâce à ses podcasts, on se sent moins seuls sur notre île… Et j’espère qu’elle aussi se sent moins seule.
Courage Clémentine, et merci pour ce podcast. Tout cela est tellement précieux pour ceux qui sont confrontés à la maladie et à qui les mots manquent pour se faire comprendre de leur entourage.
Super témoignage de vie Clémentine ! Je comprends votre combat même si vous n’estimez pas être une combattante. Le ton de l’entretien est poignant et absolument tourné vers l’espoir et la vie. Vous entendre rire, positiver, relativiser et être résiliente.
Je vous souhaite une grande force pour faire face à votre cancer. Votre sourire en pareille situation est une leçon. Merci de ce partage sur la maladie qui est quelque chose de l’ordre de l’injuste.
Je vous ai écoutée jusqu’au bout ! Vous êtes lumineuse, pleine de courage, d’humour lucide. Vous nous offrez une belle leçon de vie ! Merci.
Merci Clémentine pour ce témoignage émouvant, si fort et tellement utile.
Un très beau, très fin et très puissant témoignage sur le cancer.
Ça a réveillé tellement, tellement de souvenirs.
C’est rare d’entendre ça, mais c’est essentiel.
J’ai replongé 12 ans en arrière.
Dingue d’entendre les mêmes choses, mots pour mots.
Bonjour Clémentine,
votre témoignage m’a beaucoup touché dans sa lucidité quant à votre maladie.
Je vous prie de bien vouloir que mes pensées vous accompagnent dans votre combat quotidien.
Même si nous ne nous connaissons « je suis là » à vos côtés.
Portez vous bien Clémentine.
Je lui souhaite le meilleur. Personne ne devrait traverser cette lourde épreuve.
J’ai 55 ans, j’écoute toujours les podcasts de Radio France, je n’ai jamais vécu l’horreur du cancer. Je souhaiterais que vous transmettiez à Clémentine Vergnaud tous mes remerciements et mon admiration pour sa capacité à nous parler d’elle et son combat, dans le podcast « Ma vie face au cancer ». C’est simple, c’est limpide, clair, c’est plein d’humanité, de douleur, d’espoir … J’ai été surprise de la maturité de cette très jeune femme. Clémentine nous apprend la vie ! Bravo Clémentine ! Merci !
Pas facile de trouver les mots. Enorme respect pour cette épreuve d’humain et ce travail de journaliste.
Dans un des épisodes, vous évoquez votre crainte de ne pas laisser de trace, qu’on vous oublie. J’ai 31 ans, j’écoute Franceinfo presque tous les jours depuis que j’ai 8 ou 9 ans. Je n’ai jamais retenu le nom d’un journaliste, jamais déposé de commentaire. Je viens de créer un compte pour pouvoir écrire ce petit mot : je retiendrai Clémentine Vergnaud. Je prends une claque parce qu’on a presque le même âge, certainement beaucoup d’envies et de questions en commun. Je n’ai pas fait de journalisme, mais je me reconnais bien dans le parcours qu’il a fallu assurer pour être là où vous êtes. Il y a quelques mois j’étais aussi hospitalisé pour une douleur un peu similaire ; c’était en fait une appendicite un peu atypique. J’ai donc le droit de continuer ma vie de « ptit mec ».
Merci pour ce travail hyper courageux ; ça remet la vie en perspective. Je ne suis pas médecin, mais je pense que vous devriez voir la mer. Faire de la voile. Je peux aider sur le plan logistique, ce serait une façon de saluer votre geste.
Mon message s’adresse à Clémentine. Je souhaitais juste vous remercier. J’ai 36 ans et cela fait 2 ans que j’ai un cancer du poumon métastatique de stade 4. J’ai l’impression que vous racontez mon parcours, les mêmes sentiments, les mêmes émotions. Votre podcast est réconfortant mais me replonge en même temps dans les moments terribles du début. Non vous n’êtes pas seule et il n’y a pas que vos petites mamies qui ont connu ça ! Courage pour la suite. La vie devient si belle dans les yeux des survivants…
J’ai tout écouté d’un trait et j’ai été très émue ! Merci à Clémentine pour ce témoignage très fort. Quoi qu’il en soit, il peut être un très bel « héritage ».
Plein de belles choses pour vous Clémentine, et pour votre collègue qui recueille votre parole et dont on devine l’émotion aussi.
Merci Clémentine pour ce témoignage puissant en cours ; vous le faites pour vous et pour bien d’autres, de façon aussi précieuse que nécessaire. Le meilleur, le bon et le plus doux pour vous, avec amitié et des vœux au très long cours !!
Merci pour ces 10 épisodes que j’ai suivi avec grand intérêt ! Merci de nous faire part de vos doutes, vos peines, vos espoirs. Merci pour les « conseils » que vous communiquez sans y penser, notamment, pour ceux qui « accompagnent » et qui ne trouvent pas toujours les mots. Je vous souhaite de retrouver un peu d’insouciance et de savourer la vie. Bien à vous et merci encore … d’une Clémentine à une Clémentine !
Au sujet du podcast sur le cancer, merci Monsieur Samuel Aslanoff d’avoir donné la possibilité à Clémentine Vergnaud de raconter et d’aider tant de gens à travers ses mots (et je l’espère de l’avoir aidée elle-même).
Merci pour ce témoignage je vous souhaite une belle vie à venir. J’ai reconnu tant de choses dans votre podcast… mais je suis une vieille personne rien à voir avec votre jeunesse. Beaucoup beaucoup de bonheur pour vous qui croquez la vie chaque jour !
Battez-vous Clémentine ! Ma vie avait également mal commencé avec des années de maladie et d’hôpital. J’ai passé la soixantaine car je pense avoir été un bon combattant même si le souvenir du combat s’estompe. De tout cœur avec vous.