J’ai entendu l’une de vos journalistes parlé de « soixantenaire » pour une personne étant dans la tranche des 60-69 ans.
Ce genre de grosse boulette me fait mal aux oreilles. Il y a déjà quarantenaire qui est « en vogue » depuis quelques années pour les personnes âgées de 40 à 49 ans. STOP.
Ce genre d’erreur est ahurissante de la part de journalistes sur France inter.
Mettez un dictionnaire à disposition dans chaque bureau.
40-49 ans, quadragénaire et non pas quarantenaire
50-59, quinquagénaire et non cinquantenaire.
60-69, sexagénaire et non soixantenaire…
A un adulte qu’elle interviewait ce matin, votre journaliste pose une question à propos de, dit-elle, « votre maman ». Pourquoi ce langage infantile en dehors du cercle familial ? Entre deux adultes, à la radio, c’est tout à fait déplacé.
S’il vous plait, pouvez-vous coller une affiche sur toutes les portes des studios, indiquant qu’il faut dire « une » espèce et non « un » espèce ; quel que soit le genre du mot qui suit.
Quand les journalistes et chroniqueurs/euses météo de Radio France cesseront-ils enfin d’euphémiser les températures anormalement chaudes en les qualifiant de « douceur », et de disqualifier les pluies nécessaires et revitalisantes en les nommant « perturbations » (et/ou les nuages, qui les annoncent et les apportent, de « grisaille ») ? Que Radio France laisse donc ses auditeurs/trices apprécier le ciel et le climat en fonction de leurs propres critères !
Je voulais vous remercier depuis longtemps pour l’utilisation du mot autrice. J’imagine (mais j’espère me tromper) que vous devez recevoir des mails allant plutôt dans l’autre sens. Mais moi, Française enseignant notre langue à des personnes étrangères, moi qui suis confrontée à ses incongruités quotidiennement, moi qui pleure presque de devoir perdre mon temps à enseigner des centaines d’incohérences à des personnes qui ont un besoin urgent d’acquérir notre langue, je vous remercie d’avoir pris le parti de ce terme. Lequel ne devrait pas poser problème car il est l’application logique du féminin des mots en -teur. « Curieusement » factrice, cantatrice impératrice ne dérange personne. Alors merci ! Le jour où vous éviterez l’application du « masculin l’emporte sur le féminin » je vous re-remercierai encore. En attendant, je vous remercie également d’être toujours vigilant-e dans le choix de vos invité-e-s. Je n’ai jamais entendu autant de femmes spécialistes (et je ne parle pas de spécialité en domaines assignés aux femmes bien sûr !) que sur votre radio.
Il serait aimable d’avertir votre journaliste qu’il existe un équivalent à « data » qui est donné. Par ailleurs, il est fort regrettable d’entendre les invités nous parler de « driver » de la société et d’une « société au bord du break ». Les animateurs auraient pu leur faire remarquer l’abus de ces barbarismes.
Les mots français tirés de formes grecques commençant par -oi ont, soit une initiale en é-, comme économie, soit une initiale en œ-, comme Œdipe, œcuménique ou œsophage. Dans tous ces mots, la première syllabe, qu’elle s’écrive é ou œ, se prononce de la même manière, avec un é fermé. On doit donc dire Édipe, écuménique ou ésophage. Des linguistes ont proposé que l’on écrive édème, et non œdème pour que la prononciation et l’orthographe concordent.
Pourquoi employer des anglicismes alors que la langue française suffit. « Son et lumière », c’est plus joli que « mapping video ».
Je voulais vous signaler l’incorrection grammaticale du titre de votre émission du 21 novembre 2023 : « Comment la littérature Proustienne peut nous sauver ? ». Il aurait fallu écrire la phrase suivante : « Comment la littérature proustienne peut-elle nous sauver ? ». En effet : L’adjectif « proustienne » ne prend pas de majuscule. Il manque la reprise pronominale du sujet (peut-elle) comme c’est une phrase interrogative directe.
Votre journaliste vient de s’adresser à un de ses chroniqueurs ainsi : pourquoi est-ce-que ce monde nous rend-il fou ?
Cette faute de « double interrogation » est faite de plus en plus souvent sur votre antenne. Une autre journaliste par exemple l’a faite hier ou avant hier pendant son interview. Je sursaute à chaque fois, voilà pourquoi je vous écris. Pouvez-vous rappeler à tous que si on utilise « est-ce que », on n’a plus besoin d’inverser le sujet et le verbe dans une question ? J’écoute vos émissions très régulièrement, je les apprécie énormément, mais je sursaute à chaque fois que j’entends cette faute. Merci pour ce que vous pourrez faire !
Il n’y a qu’une seule Charente-Maritime donc « LA Charente Maritime placée en vigilance orange » et non « LES CHARENTES-MARITIMES »
Dans l’introduction d’une émission deux fois « au final » a été utilisé.
Faute récurrente et courante, même sur France Culture !!!
Combat perdu d’avance. Belle radio que « Radio France »
Je viens à nouveau d’entendre l’annonce sur les portes ouvertes de l’info, et donc où il est question d’expliquer comme la rédaction « délivre » les informations. Dommage d’utiliser un anglicisme dans une telle annonce prônant la qualité des travaux des équipes de France Inter, comme si personne ne relisait ?
Je vous en supplie, faites en sorte que vos journalistes parlent ou écrivent correctement en français. C’est absolument désolant d’entendre des liaisons avec un « s » au chiffre cent si celui-ci n’a pas de multiple, ex. : cent(s) euros ou encore de lire des articles avec des fautes comme « des voi(es) électorales » : voie désigne un chemin ou un passage et voix désigne l’ensemble des sons produits par les cordes vocales. Espérant que ce mail permette d’améliorer la langue française (qui se transmet par l’écrit ou l’oral).
Je sais que ça ne sert à rien mais je tiens à vous faire savoir ma consternation horrifiée quand j’ai entendu votre journaliste aux infos de 16h30 parler des « huit zotages » français à Gaza. Merci de faire attention la prochaine fois.