Pourquoi “fast fashion” ? Pourquoi pas “mode jetable” ? Trop français ? Le français serait-il devenu une langue obsolète, même sur votre radio financée faut-il le rappeler, par le contribuable français ?
Samedi 2 mars, votre présentatrice météo donne les prévisions météo, notamment, selon son expression, pour le « comté de Nice »… Cette dénomination a pourtant juridiquement disparu depuis son rattachement à la France en 1860. Alors, à ce compte-là, pourquoi ne pas donner les prévisions météo pour le « duché de Savoie », pareillement devenue française la même année ?
Curieux ce mélange des genres en terminologie sur une radio de service public d’un état républicain…
Choquée d’entendre votre journaliste ce dimanche 3 mars employer le mot « con » au lieu de stupide, il est inadmissible d’entendre, des gros mots à la radio qui démontrent une fois de plus que les gens n’ont plus de vocabulaire ! N’oubliez pas que la vulgarité et grossièreté verbales sont des violences intellectuelles entrainant l’agressivité, à la radio soyez correct, s’il vous plait.
Que la présentatrice trouve ses questions connes, un peu de lucidité ne fait pas de mal. Mais peut-on lui demander de rester polie à l’antenne ?
On n’est pas ses potes.
Je trouve absolument inadmissible que sur France Inter, le dimanche à une heure de grande écoute que votre journaliste se permette de dire :
“Je vais vous poser une question conne ! ”
Ne peut-elle trouver aucun synonyme ? Pour une journaliste son vocabulaire est-il aussi indigent ?
Ne peut-elle avoir une certaine correction dans l’exercice de son métier ?
Quelle est la différence en « point de deal, box-office, data, cluster, team, ultra fast fashion, performance, coach, weekend, etc » et « lieu de trafic, billetterie, données, foyer / groupe, équipe, mode ultra rapide, exécution / prestation, entraineur / conseiller, fin de semaine, etc » ? Les uns sont des mots anglais utilisés sans vergogne et systématiquement sur vos ondes, les autres de mots français passés à la trappe par vos journalistes. Qu’attendez-vous pour mettre en place une politique où les mots de notre lexique commun sont privilégiés plutôt que ceux de l’anglais ? Tant que cette situation perdurera, vous continuerez à contribuer activement à la perte de sens des mots français dans notre patrimoine commun.
Pourriez-vous signaler à vos chroniqueurs(queuses), journalistes et autres présentateurs (trices) que l’on ne dit pas « c’est la faute à … » mais « c’est la faute de … », qu’au moins sur votre radio, on puisse entendre un français parlé correctement.
Ce n’est pas la seule faute d’usage que l’on peut entendre mais delà celle-ci devient vraiment pénible.
Au journal de 20h30 ce soir, le journaliste parle de la noyade d’une « jeune fille de 7 ans ».
Non, à 7 ans on est encore et toujours une enfant, il me semble.
J’entends une horreur linguistique : l’armée allemande doit « réfléchir à comment » envoyer ses missiles. Cette construction est un anglicisme, elle n’existe tout simplement pas en français. On dit « réfléchir à la façon / à la manière de faire quelque chose », et certainement pas « réfléchir à comment ».
Je me permets de signaler une erreur : votre journaliste vient de dire : “il y a eu 400 arrestations et ce chiffre pourrait encore augmenter…”
Or 400 n’est pas un chiffre, mais un nombre, c’est le nombre d’arrestations et non le chiffre d’arrestations. Les chiffres étant les composants du nombre.
Âgé de 72 ans, ancien éducateur spécialisé dans divers internats auprès de préadolescents et d’adolescents, j’enrage à chaque fois que j’entends « violences faites » aux enfants ou violences faites aux femmes, sans effectuer la liaison avec le « s ». Personnellement quand je fête une femme ou des femmes, une mère, une grand-mère, je le fais toujours avec respect et sans violence. Idem quand j’entends violence à l’égard des femmes, les femmes méritent d’autres égards, et s’il se produit des égarements ce n’est jamais violent.
Selon le Larousse : égard = Estime que l’on témoigne à quelqu’un, à quelque chose ; considération.
La langue française est riche de noms et de qualificatifs, personnellement j’utilise l’expression : « violences à l’encontre des femmes » ou des enfants.
Dans votre émission sur France Inter (Il y a le mot France dedans) il serait bien d’utiliser des mots français quand ils existent au lieu de l’anglais et je vous informe que nous avons un mot pour “upcycling” dans la langue française qui est tout simplement : “RECYCLAGE” et qui peut facilement être compris par une très grande partie de vos auditeurs qui ne maitrisent pas forcément la langue de Shakespeare.
Lamentable, insupportable, inacceptable !
Le journal le plus écouté qui plus est sur « France » Inter se doit de montrer l’exemple et ne plus parler franglais. Quand vous, journalistes expliquez à longueur de journée qu’il faut sauver la planète, qu’il faut consommer local, on peut aussi demander d’en faire autant pour notre langue : elle est en grand danger car c’est une invasion.
Or ce matin en plus du super « tuesday » on a droit aux « cold case » au « D day » … c’est hallucinant !
Vous aimez les « punchline », vous risquez le « burn-out » avec ce « greendeal », ce « binge watching » et j’en passe, il y a tellement d’autres exemples…
Vous faites l’effort de trier vos déchets, faites en autant avec notre langue, riche et variée qui mérite un peu plus de respect.
Soyez imaginatif, vous avez le droit -le devoir- de créer des mots ou des expressions comme le font nos amis Québécois ou Africains.
Les efforts pour sauver la planète et sa diversité c’est bien : faites-en autant pour le français !
L’anglais n’est pas indispensable. C’est franchement surprenant d’entendre la revue de presse mentionner le super-touesseday qui se profile aux US dans deux jours.
Certes, le mot « tuesday » est peu courant et difficile à prononcer, mais si on veut éviter ce stress, on peut rester sobre en tentant un « super-mardi » et en expliquant de quoi il s’agit !
Oui, France Inter, nous écoutons avec intérêt, même le dimanche 🙂
J’ai écouté avec consternation votre invité articuler tous les trois mots « EFFECTIVEMENT « , une douleur pour les tympans …Ce nouveau tic de langage semble fleurir depuis environ trois ou quatre ans chez des journalistes et des intervenants. De la part d’un écrivain c’est absolument intolérable et dissuade totalement de le lire si son langage est aussi mal maitrisé !
Merci pour votre émission que j’écoute en général calmement et avec plaisir … pas aujourd’hui.
Dans votre émission, 3 personnes ont dit « un des réseaux social ». Oui, vous avez bien lu : trois fois en 45 minutes : « des réseaux social » (je ne sais pas s’ils mettent un « s » à « socials » ? Comment ça se passe alors avec « des chevals » ?) Et pas une reprise, pas une réaction de l’animateur pourtant excellent lettré et plutôt vigilant d’habitude… Alors, ça y est, on a balancé le pluriel avec l’eau du bain?
Effarant. Je vais mettre plusieurs jours à m’en remettre.
Je suis excédé par l’absence de connaissances grammaticales des journalistes qui ne savent pas utiliser les liaisons fondamentales…comme deux cents…euros. Alors que cela fait plus de 20 ans que nous utilisons cette monnaie européenne. Et aussi les “quand on…” que l’on oublie de relier… C’est triste et rétrograde… Comment se fait-il que cela ne soit pas relevé…sans compter les “en fait”…ou “du coup”… entendus à longueur de propos… Quel exemple pour nos jeunes…
Merci de bien vouloir rappeler ces éléments primaires.