Je suis une auditrice fidèle de France Inter surtout le matin. J’apprécie la qualité et la diversité des émissions. Mais je ne supporte plus la façon dont les animateurs font leurs interventions. Questions plus longues que les réponses, couper la parole sans arrêt, ce sont les invités que nous avons envie d’entendre et pas les intervieweurs.
Cela devient de plus en plus insupportable surtout avec une campagne européenne qui commence ! Cette remarque ne met pas en doute les compétences des journalistes de France Inter.
Des messages expriment une critique croissante à l’égard des interviews politiques menées sur France Inter en semaine et le week-end, dans le contexte des élections européennes. Des auditeurs se plaignent de la tendance des journalistes à couper fréquemment la parole à leurs invités, ce qui rend les échanges inaudibles. Certains soulignent que cela empêche les invités de développer leurs réponses de manière constructive, conduisant à des interviews confuses et frustrantes. Certains auditeurs avancent que cette interruption constante serait le reflet de « l’idéologie » des journalistes, plutôt que de permettre un débat informatif. Ils appellent à un changement de pratique, soulignant l’importance de laisser aux invités le temps nécessaire pour répondre aux questions et développer leurs arguments.
Ces remarques nécessitent d’apporter un éclairage sur cette pratique journalistique. Certains auditeurs voient de l’impolitesse là où s’exprime de l’exigence, d’autres qualifient d’insolence ou de « joute verbale » ce qui n’est qu’esprit d’à-propos. Couper la parole n’est pas non plus l’expression d’un rejet des points de vue de l’invité sous prétexte que l’on ne serait pas sur la même ligne politique que lui. Les ficelles sont plus subtiles.
Lors d’une interview, tout journaliste a un objectif : que son invité soit compris par tous. Le propos ne doit être ni abscons, au risque de perdre les auditeurs, ni dans la simplification caricaturale qui jetterait le discrédit sur cet exercice journalistique. A fortiori dans une interview politique, il revient au journaliste de donner le change à la langue de bois, de contrecarrer les éléments de langage et la communication ultra formatée. Si l’invité ne répond pas à la question et tente de faire diversion, on l’interrompt. Idem s’il est trop long et pas clair. Imagine-t-on une personnalité politique déroulant sa réponse pendant de longues minutes ? Ce n’est plus une interview. C’est une tribune.
Apporter la contradiction ou demander d’approfondir un élément de réponse peut également être perçu comme le souhait de partager finement le raisonnement d’un invité, à plus forte raison s’il s’agit d’un interlocuteur à la pensée « complexe ».
De ces observations se dégage ce que l’on appelle l’équilibre, et lors d’une interview, en direct, dans un temps limité, cet équilibre est parfois fragile à trouver et à conserver, c’est une vigilance constante que s’impose le journaliste à l’antenne.
Il y a également un aspect capital à prendre en compte : le temps. Dans une matinale par exemple, chaque minute compte. Tout doit tenir : les journaux, les chroniques, les reportages, les interviews, les enquêtes, les billets, les promotions d’antenne, les questions des auditeurs, la météo, la revue de presse. Ces rendez-vous sont incompressibles et répondent à une mécanique d’antenne stricte. En direct, un journaliste a un chronomètre dans la tête et les yeux rivés sur la pendule. Il faut avancer.
Dans une interview, interrompre l’invité est un geste intégré dans l’ensemble des impératifs d’une antenne et non comme l’acte isolé d’un journaliste cherchant à se valoriser. Couper la parole est aussi l’expression de l’audace empreinte de curiosité pour faire avancer le débat des idées, pour nourrir la réflexion de l’auditeur, du citoyen.
J’écoute quasiment tous les jours France Inter et notamment les matinales… Et, à chaque écoute, je suis agacée de tous les journalistes qui passent leur temps à couper la parole à leurs invités et/ou à parler en même temps qu’eux, ce qui devient inaudible et mal élevé. Je prends la décision aujourd’hui, d’écouter une autre radio parce que je trouve cela insupportable… Les invités n’arrivent même plus à répondre aux questions de manière correcte sans être coupés dès qu’ils prennent une respiration…
Les entretiens politiques du matin sur France Inter deviennent inaudibles ! Les invités ne peuvent pas s’exprimer ! Les journalistes les interrompent sans arrêt. C’est insupportable ! Je me retrouve à changer de radio presque chaque matin pour ne pas démarrer la journée en colère ! La campagne des Européennes commence à peine !
Je suis un fidèle auditeur de la tranche d’infos du matin sur France Inter, week-end compris, dont j’apprécie la qualité. Néanmoins, lors des interviews politiques, il m’arrive parfois d’être irrité par le déluge permanent de questions secondaires ou de relances qui tombent sur les invités de tous bords politiques, ce qui les empêchent de développer leur réponse à la question initiale. Certes, certains d’entre eux ont l’art d’esquiver le problème abordé mais, les couper systématiquement et ajouter d’autres questions en permanence, ne permet généralement pas d’avoir une réponse à la question initiale. Cela débouche sur une interview ping-pong, confuse et frustrante, dont on ne retient finalement pas grand-chose. Il serait peut-être préférable d’aborder moins de sujets, de laisser à l’invité un minimum de temps pour développer son argumentation et, en cas d’esquive, de le relancer. Petite critique d’un auditeur qui apprécie globalement la pluralité de France Inter.
J’aime beaucoup les émissions de France Inter et France Culture. Ce sont souvent des invités passionnants qui interviennent. Néanmoins, une chose m’a vraiment agacée récemment dans différentes émissions. Les journalistes n’arrêtent pas d’interrompre leurs invités, après une ou deux phrases à peine. C’est vraiment désagréable car pour moi, être journaliste c’est d’abord savoir écouter, et non répondre à la place de la personne. C’est dommage car j’aime bien les journalistes par ailleurs.
Une fois encore, les journalistes posent une question, la réponse de l’invité ne leur convenant pas, ils interrompent l’invité en disant “vous ne répondez pas à notre question” ou en reposant une autre une autre question dans leur question. C’est de plus en plus insupportable !
C’est assez pénible d’écouter des journalistes qui coupent sans arrêt la parole et laissent passer leur idéologie lorsqu’ils interrogent leurs invités. Que je sache, vous ne vous présentez pas vous-mêmes aux Européennes !
Attitude scandaleuse ce matin. Ce n’est pas en coupant systématiquement la parole de son invitée qu’on mène un débat. Je voulais entendre les propositions et le programme du candidat pas écouter les convictions personnelles du « meneur » de débat du week-end.
La conduite de l’entretien me semble avoir manqué de déontologie : ne pas laisser s’expliquer l’invitée en coupant la parole, imposer son point de vue au détriment du développement d’une analyse, réduisant automatiquement le temps de parole… Le ton adopté était perceptible à la radio. Pour une radio d’information et de réflexion.
J’aurais aimé avoir l’avis de votre journaliste sur la façon dont il a mené l’interview ce matin. Pense-t-il sincèrement avoir fait correctement son travail avec objectivité ? Paroles coupées, agressivité, mauvaise foi, petites interjections méprisantes la différence de ton est d’autant plus frappante avec l’invitée suivante. Je suis conscient de mes propres biais mais je crois vraiment que votre journaliste (dont auparavant j’appréciais le travail) ne s’est pas honoré ici. J’aimerais vraiment savoir s’il juge que cet épisode illustre la façon dont il pense que doit être menée une interview politique ou s’il a conscience de réserver un traitement particulier aux élus de l’un des partis invités.
Je viens d’écouter votre émission consacrée aux élections européennes. Je vous écris car ce matin j’ai été particulièrement surpris par le ton de l’animateur et de l’animatrice. Je ne suis affilié ni à l’un ni à l’autre parti politique en présence bien que je sois profondément écologiste et environnementaliste.
J’ai ressenti une énorme « animosité » (?) envers ces deux candidates, bien plus encore contre la première invitée que la deuxième.
La question, par exemple, sur le rapport entre la présidentielle et les Européennes me semblait judicieuse mais la réponse fut inaudible puisque vous n’avez pas arrêter de lui couper la parole en lui renvoyant sèchement qu’elle maniait la langue de bois. Vous n’attendiez pas ce genre de réponse, soit, elle semblait pourtant, pour le peu que j’ai entendu, assez pertinente. Sur la question du Hamas, il aurait été bien de donner, ou faire entendre vos sources cela éviterait les échanges du type : si, non, si, non,…. et puis je me demande si c’était une question qui parlait de politique européenne.
Ce qui m’a le plus embêté, en dehors de cela, c’est une sorte de manipulation assumée lorsque vous coupez la parole en vous justifiant par le fait que l’émission touche à sa fin alors que vous avez eu le temps après de poser deux questions dont une longue, très longue ce qui ressemble plus d’autre part à un avis qu’à une interrogation.
Vous justifiez aussi d’arrêter les argumentaires en disant « il y a plein d’auditeurs qui veulent vous poser des questions » alors là vous me faites sourire, généralement vous passez une question sans véritablement faire attention à ce que l’invité y réponde vraiment. Sauf ce matin, parmi tous les auditeurs et auditrices qui ont donc appelé vous sélectionner une question en rapport avec la politique du début du xx siècle et une autre sur l’abandon du mot Europe dans le parti les écologistes. Moui !