Il n’est pas acceptable que certains de vos journalistes nous imposent un mode d’expression idéologiquement marqué. Une de vos collègues décroche la médaille du wokisme made in Radio France : « Les fumeurs et les fumeuses » pourront rapporter d’Europe autant de cigarettes qu’ils le veulent… Pourquoi mentionner les deux sexes, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre, comme dans les églises de village des années 50 ? Stop ! Sinon, après les prochaines manifestations, vous vous sentirez obligés de mentionner manifestants et manifestantes, policiers et policières, pompiers et pompières, ou comme on l’a déjà entendu, sans-papiers et « sans-papières ». Le ridicule ne tue pas, certes, mais il devient vite insupportable. Et surtout, les auditeurs du service public ne paient pas leur redevance pour entendre le grotesque charabia de journalistes politisés.
Il est navrant de voir comment les journalistes les plus intelligents et cultivés de Franceinfo se laissent contaminer par la mode du « genrage ». Hier, à l’adresse d’une invitée, votre journaliste se reprend, je cite de mémoire : « vous êtes de ceux… de celles-Z-et ceux qui… ». C’est franchement grotesque ! Vis-à-vis d’une femme, il est parfaitement correct de dire « vous êtes de ceux qui pensent que… « . Les injonctions au “genrage” de l’expression deviennent de plus en plus insupportables et le pire, c’est que vos collègues ne se rendent même pas compte de la façon sournoise dont ils laissent leur propre langue dégénérer vers la version woke que certains progressistes cherchent à imposer.
Suite à l’émission du 31 mars 2024 et pour me permettre de vivre confortablement, je vous serais reconnaissant de mettre en place une taxe d’un euro à chaque fois que les mots « effectivement » et « extrêmement » sont prononcés par vos critiques et de me reverser la somme récoltée.
Je devrais ainsi devenir millionnaire assez rapidement.
J’entends encore ce matin votre chroniqueuse utiliser « déceptif ». Je suppose qu’elle veut dire « décevant », qui est le mot français approprié. C’est non seulement un anglicisme inutile et laid, mais aussi un contresens puisqu’en anglais « déceptive » ne veut pas dire « décevant », mais « trompeur ».
Ça fait, fera plusieurs fois : “on empêche quelqu’un de”… “on n’empêche pas à quelqu’un” !!!
Merci de respecter la langue et ses constructions.
Bonne fin de journée.
Cela fait bien 20 fois que je vous fais remarquer la même chose. Les journalistes, pas tous heureusement, font des liaisons erronées avec les adjectifs numéraux cardinaux. Ne peuvent-ils réviser un peu leurs bases en langue française ? Vingt et cent ne prennent un « s » que lorsqu’ils sont multipliés et non suivis d’un autre adjectif numéral cardinal. Mille ne prend jamais la marque du pluriel.
J’en ai marre d’entendre : « millezélèves » ou « centzeuros ».
Et bam ! Première phrase entendue ce matin :
« Un livre qu’on conseille chaleureusement ».
On conseille chaudement, pas chaleureusement.
Le festival commence tôt.
Les tympans vont se régaler.
Infos de 11h, 11h10, etc. : Erdogan prononcé… Erdogan. Certains journalistes n’ont toujours pas réalisé qu’on prononce Er – do -an sans faire entendre le « g ». D’après Wikipédia, « cette lettre n’a aucune prononciation quand elle se retrouve entre deux voyelles : elle sert à allonger la voyelle précédente ». Merci de bien vouloir faire passer le mot.
J’aime beaucoup votre émission, tant dans le contenu que dans la qualité des intervenants, magistralement orchestrés par la présentatrice ! Cependant, j’aurais une petite requête relative à ce tic de langage qui écorche mes oreilles tous les samedis : « comment est-ce-que va le monde ? » Non, « comment » se suffit à lui-même : « comment va le monde ? ». C’est tellement plus beau et tellement plus correct !
Je fais partie de ces auditeurs mécontents, voire très mécontents, qui constatent que notre langue française est bien malmenée par les journalistes. Je reviens sur l’emploi du terme « cold cases » utilisé pour qualifier le nouveau pôle créé au sein du tribunal de Nanterre en 2022 . On utilisait auparavant le terme juridique « d’affaires non élucidées ». Mais voilà : “cold-cases”, ça fait plus actuel, plus moderne. Même le communiqué officiel du ministère de la Justice, en 2022, l’a utilisé. Cela renvoie aux séries américaines dont le peuple est devenu si friand. Mais nous sommes en France ! Même le président du tribunal l’utilise (lors de son intervention récente sur les deux années de fonctionnement du pôle). Mais que faites-vous, les journalistes, de Radio France en plus, professionnels pourtant diplômés d’écoles spécialisées pour la plupart ? Que font vos professeurs ? On ne vous apprend pas à parler ? Vous êtes aussi nourris aux séries télé, certes, mais je vous rappelle que vous êtes aussi des gardiens de la langue française. Alors, bannissez tout ce volapuk truffé d’américanismes. J’aurai malheureusement l’occasion d’y revenir car, comme le déplorait un auditeur dans un commentaire : on a l’impression que nos remarques ne servent à rien.
Dans l’émission « L’Art est la matière » du 31 mars 2024, le verbe « rentrer » a été utilisé plusieurs fois, alors qu’il convenait de dire « entrer ». Il s’agit d’une des fautes de français les plus répandues.
Je relève au passage que dans la langue orale on doit constater très fréquemment la mauvaise prononciation de « quand » prononcé à tort « quante », dans diverses émissions.
Je suis un fidèle auditeur de votre radio, et j’écoute également beaucoup d’émissions en ligne, affaires sensibles, Monsieur X, Espions, etc. Mais hier juste après le journal sur Inter, je fus choqué par la quantité d’anglicismes que votre journaliste a utilisés. C’EST UNE HONTE !!! Nous sommes sur une radio française, et j’entends non-stop du « franglais » voire des termes anglais alors que le terme français existe. Par pitié faites remonter ceci et faites SVP un effort.