Le gestionnaire national du réseau de transport électrique RTE a publié son rapport sur les « Futurs énergétiques 2050 » qui vise à atteindre la neutralité carbone en 2050. Nucléaire renouvelable, sobriété énergétique, quel scénario pour 2050 ? Les auditeurs réagissent à cette actualité :

Pourquoi n’évoque-t-on jamais l’énergie hydraulique lorsque l’on cite les énergies renouvelables ? Entre les barrages et les cours d’eau en France, pourquoi ne pas ré-utiliser et mettre des turbines sur les moulins qui étaient nombreux autrefois ?
Et pourquoi ne pas réduire l’obligation de devoir se déplacer de plus en plus quand on centralise tout dans les grandes agglomérations ?

Qu’en est-il du coût de démantèlement des centrales nucléaires arrivées en fin d’exploitation ?

En admettant que l’on ne peut se passer du nucléaire pour l’instant, ce qui semble probable, sachant les problèmes liés au refroidissement des centrales, au traitement des déchets, à la distance aux lieux de consommation (déperditions, pertes en ligne) ou encore à la maintenance des centrales, quel est le potentiel de développement de microcentrales ?

Où que nous allions, les lumières sont allumées en plein jour, il y a un gaspillage énorme dans l’indifférence généralisée : on ne peut plus demander poliment à la population de faire des économies, il faut l’imposer contre sanctions, nous n’avons plus le choix. Il faut stopper le gaspillage !!

Dans le coût du nucléaire est-ce que l’on compte le coût de démantèlement et de stockage des matières radioactives qui seront à la charge des générations futures pendant des décennies ? Le coût des EPR actuellement non opérationnels ? Pour les petites centrales, est-ce que le réchauffement des eaux de refroidissement est pris en compte ?

En général le coût du démantèlement est très rarement pris en compte… L’est-il dans ce rapport ? Démanteler une centrale nucléaire est très cher. Serait-il possible de poser la question ?

Comment peut-on espérer construire de nouveaux EPR plutôt que des renouvelables ? Où seront-ils situés ? Qui en voudra près de chez lui ? Par ailleurs a-t-on pris en compte le problème du besoin d’eau pour refroidir les réacteurs nucléaires dans ces scénarios ? Enfin pour limiter le besoin de « moyens de flexibilité » on peut aussi jouer sur la demande et donc proposer de planifier la consommation (à la différence d’aujourd’hui où on incite à consommer la nuit lors de la production des centrales nucléaires).

J’aimerais bien que France Inter fasse une émission pour expliquer un peu ce qu’est l’organisme RTE qui sont les personnes qui en font partie et si vraiment il n’y a pas d’autres solutions que RTE, merci.

Nous avons été capables d’un  »quoi qu’il en coûte » pour affronter la crise du covid, pourquoi avons-nous autant de peine à faire de même pour lutter face au changement climatique et aux périls environnementaux ?

Comment fait RTE pour réaliser ses calculs alors que le prix du démantèlement des centrales et le recyclage des déchets et inconnu ? D’autre part, RTE fais du transport d’énergie. Pourquoi et à la demande de qui ont ils rédigé ce rapport ?

Je voulais savoir parmi les modélisations prises en compte, j’ai cru comprendre que les analyses du cycle de vie des composants et démantèlement des centrales nucléaires étaient pris en compte. Ma question aborde la prise en compte du démantèlement des éoliennes on et off-shore ? Idem des panneaux solaires ? Sachant que la durée de vie est de l’ordre de 20/25 ans ?

Le rapport RTE ne parle que de l’électricité. Même s’il suppose que la production pourrait faire +30%, il faut rappeler que l’électricité ce n’est même pas le tiers de l’énergie consommée en France. Et le reste, c’est quasiment tout du fossile (carburants, chauffage).

Le scénario RTE fait-il entrer dans ses calculs le coût d’un accident nucléaire, la pollution des rejets (voir le bilan des prélèvements de l’ACRO, par exemple), et la faute morale (et financière ! ) que constituent les déchets nucléaires « légués » aux générations futures ?
A coûts égaux, pourquoi ne pas choisir la sobriété, l’efficacité énergétique et les renouvelables, selon le scénario Negawatt ? En période électorale, c’est moins racoleur mais plus complexe et responsabilisant que la fuite en avant du nucléaire déjà endetté (EDF et ses 40 milliards de dette ! )?

On voit de plus en plus d’écran publicitaires fleurir partout, dans le métro, les abribus…Ne pourrait-on pas les interdire ? de même pour l’éclairage des bâtiments, des vitrines, des bureaux la nuit. Pour l’instant, il n’y a aucun changement !

Je trouve qu’on n’insiste pas assez sur l’aspect intermittent des énergies renouvelables, qui implique d’énormes capacités de stockage (hydrogène notamment). Saura-t-on pallier une absence de vent de dix jours un début de janvier – donc avec très peu de soleil – extrêmement froid ?