Le film « La Zone d’intérêt », réalisé par Jonathan Glazer raconte le quotidien glaçant d’une famille nazie à Auschwitz. Le cinéaste fait le portrait du commandant du camp d’extermination, Rudolf Höss, de sa femme et de ses enfants. Il était l’invité du 7h50 de Sonia Devillers sur France Inter ce 30 janvier
Merci Sonia Devillers pour cette interview de Jonathan Glazer. J’irai voir son film. C’est le récit qui m’a le plus choqué lors de ma visite d’Auschwitz en novembre. Impossible d’imaginer qu’une famille ait pu vivre si proche des fours crématoires.
Très touché par ces 10 minutes de présentation du film de Jonathan Glazer, ce matin.
A votre écoute, je me suis demandé si vous aviez connaissance du livre de Robert Merle « La mort est mon métier. »
Livre difficile par son contenu qui contrairement au film présenté, nous fait entrer dans le camp de concentration en suivant l’activité de son commandant.
Votre interview était très intéressant. Un regret : il est impossible que Jonathan Glazer n’ait pas agi en ayant en tête ce concept d’Hannah Arendt la « banalité du mal » et son avis aurait été un approfondissement sur cette notion si compliquée.
En rapport avec le film dont vous parlez ce matin, je suis étonné que personne ne parle du livre de Robert Merle, « La mort est mon métier. »
Je n’ai pas encore vu le film « La zone d’intérêt » de Jonathan Glazer mais depuis que j’ai entendu parler de lui, je languis de le voir et depuis qu’il est programmé, je surveille la programmation du cinéma de ma ville pour ne pas le louper. J’ai lu le livre de Robert Merle : « La mort est mon métier », et dès que j’ai entendu parler du film de Jonathan Glazer, j’ai compris l’audace glaçante et l’importance que pouvait avoir la réalisation d’un tel film.
Il est regrettable d’entendre à longueur de journée sur France Inter un extrait de cette musique angoissante qui en dit long sur ce que peut être ce film et la réalité qui devrait en découler.
De grâce laissez-nous le plaisir de découvrir ce film comme vous l’avez découvert au lieu de nous préparer à un choc émotionnel qui risque de se dégonfler comme un soufflet lorsque nous regarderons ce film parce que vous aurez formaté nos cerveaux avec cette publicité qui en dit trop sur l’ambiance dans laquelle Jonathan Glazer veut nous plonger.
Nous sommes autant capables que vous pour comprendre le message du réalisateur. Laissez-nous le plaisir de découvrir, de nous émouvoir, de nous décevoir. Même au fond de nos campagnes, avec nos accents chantants, nous sommes tout aussi aptes que vous franciliens à comprendre les messages des réalisateurs de cinéma.
Un auditeur ouvrier retraité.
J’écoute votre matinale. Le livre de Robert Merle, la mort est mon métier est forcément une inspiration majeure pour le film.