Messages d’auditeurs reçus entre le 29 octobre et le 12 novembre à 18h.

Le moment Meurice ou le moment m’hérisse ? Cela mérite de s’attarder sur cette question. Mais diable, dans quelle société sommes-nous plongés ? Celle d’un monde où l’on s’effarouche sur des propos d’un chroniqueur alors que le monde bouillonne d’événements cruels et atroces, à longueur de journée, à des années lumières d’une blague finalement un peu potache. L’actualité mérite des chroniques provoquantes, celle-ci en fait partie. D’autant que M. Meurice a le courage de ce genre de chronique alors que le monde des réseaux sociaux nous inonde de propos plus « dégueulasses » chaque seconde et sur tous les sujets. Alors je conclue vite pour ne pas être lourd, m’enfin France Inter devrait se méfier de la tournure des choses quand le mot censure commence à pointer son nez. Un auditeur de France Inter qui pense tout particulièrement à Guillaume Meurice en ce moment même où haine et anathème hantent les médias de France et du bout du monde. Courage Guillaume Meurice, COURAGE !

Nous avons été attristés d’apprendre que Guillaume Meurice et Charline Vanhoenacker ont fait face à des critiques acerbes à la suite de la blague relative à B. Netanyahou. Je n’arrive pas a comprendre pourquoi cette blague motive une telle réaction. D’une part, les humoristes sont là pour égratigner, il s’agit d’une émission satirique sur l’actualité. Que l’on reprenne les caricatures de Cabu ou les sketchs de Desproges et la blague en question ne paraîtra pas plus violente qu’une autre. Que des gens ne trouvent pas la blague drôle est tout à fait normal. Qu’ils jugent qu’elle n’avait pas à passer à l’antenne est scandaleux. Par exemple nous trouvons régulièrement les propos de l’une de vos intervenantes régulières le week-end très contrariants (c’est un euphémisme), ce n’est pas pour autant que nous critiquons son droit de parole sur France Inter ! D’autre part, je ne vois pas pourquoi tout à coup on ferait comme si traiter quelqu’un de nazi était hors du commun alors qu’on l’entend à tout bout de champs (on peut d’ailleurs le regretter). Où étaient les pourfendeurs de la droiture chaque fois que les féministes se sont fait qualifier de feminazies ? J’espère que France Inter refusera de céder à la pression des pourfendeurs de la liberté de moquer, en particulier tous ceux qui ne se gênent pas pour dire des horreurs sur des chaînes privées et conservera toute sa liberté de ton à Charline et sa bande. La nouvelle émission est super, qu’ils continuent à nous faire rire.

J’aimerais apporter mon soutien à Guillaume Meurice dans cette polémique qu’il a déclenchée en se moquant de Benjamin Netanyahou. Je comprends que le sujet est extrêmement sensible et que son audace a pu être perçue comme une maladresse vu le contexte. Cependant ce qui se passe à Gaza est terrible et ce dirigeant a le sang de milliers de civils innocents sur les mains. Le viser, lui, nommément n’a rien d’antisémite et ne nie pas l’horreur de la barbarie terroriste du 7 octobre. Il pointe juste que la réaction du gouvernement d’Israël et en particulier de son dirigeant actuel est criminelle. Si l’humour ne peut pas dénoncer cela, que peut-il faire ? On ne peut pas faire que des blagues d’entre soi sur ses collègues de radio (humour très répandu sur France Inter). Il y a un moment où la liberté de parole et d’humour est essentielle à une démocratie. Donc mon plein soutien à Guillaume Meurice, ce qui ne m’empêche de soutenir également les Israéliens massacrés par le Hamas, et pleurer les Palestiniens pris au piège du blocus et du déluge de bombes.

Le mot de Guillaume Meurice sur Netanyahou ne m’a nullement choqué. Au contraire, je l’ai trouvé assez drôle. J’exprime mon soutien inconditionnel à l’humour. Faites passer à l’intéressé.

Je voulais juste dire que je ne comprends pas la polémique qui agite le bocal médiatique à cause de la sortie de notre sieur Meurice. Je l’ai trouvée très drôle, sa blague, moi, j’ai failli en avaler de travers de rire, ce n’est peut-être pas bien, voire carrément mal (bouuuh!), mais ça m’a fait beaucoup rire, et je trouve que ça aide à dédramatiser. De toute façon, dans moins d’un siècle, aucun d’entre nous ne sera plus là… Et je ne suis pas non plus raciste, ni antisémite, je condamne le terrorisme, et je pense qu’on ne peut pas être réellement humain sans devoir critiquer objectivement la politique menée par le gouvernement israélien, d’un point de vue strictement humaniste et humanitaire… Bref. – Aujourd’hui, il faut faire des nota bene de 10 kilo-lignes pour expliciter d’où on parle pour ne pas susciter un embrasement sur toute la planète parce qu’on a dit « bite » ou « cul »… – Oui, c’est osé, choquant, grinçant, mais c’est de l’humour, de l’humour noir, de l’humour caustique, à la Charlie Hebdo. Pourquoi cette réactivité émotionnelle ?… Pour moi, il n’y a aucune confusion sur le fait que Guillaume Meurice n’est certainement pas antisémite. On peut quand même encore, en France, en 2023, critiquer le gouvernement israélien et son dirigeant, leur politique, sans être pour autant qualifié d’antisémite. Oui, le comparer à un nazi, c’est un peu fort, mais c’est ça l’humour, c’est le trait intellectuel, l’exagération, l’outrance, suscitant, par ce côté excessif, le trait qui saisit, qui surprend, qui déstabilise, et qui fait rire. Ensuite, tous les circoncis ne sont pas juifs, de même que, peut-être, tous les juifs ne sont pas circoncis… Pas de rapport bijectif là non plus. Bref. De l’humour, quoi. En dépit d’ailleurs de ce qu’on pense soi-même ou bien des émotions qu’on peut avoir par rapport au sujet. C’est tout de même un peu affligeant tout ça. Les gens qui sont susceptibles d’être choqués par ce genre d’humour n’ont qu’à pas écouter ni s’en occuper. Exactement comme pour Charlie Hebdo… Est-ce que je réagis, moi, à toutes les conneries que j’entends ?… Là, oui. Mon soutien à notre humoriste, dont je n’apprécie pas toujours les saillies, mais auquel je reconnais le talent dans ce métier ingrat et délicat d’humoriste ! On peut rire de tout, mais… malheureusement, visiblement, avec plus grand monde…

Je viens apporter un soutien inconditionnel à Guillaume Meurice pour son moment Meurice du 29-10-2023 : de quoi ont peur les enfants. En France tout devient sujet à polémique, c’est navrant. Pour moi l’humour et la liberté d’expression sont vitales. On peut et on doit rire de tout. Et je ne veux pas que les « bien-pensants » gagnent. D’ailleurs connaissent-ils la définition du mot humour ? Bravo et grand merci à Guillaume Meurice et qu’il continue à bousculer ces bénis-oui-oui.

Guillaume je tenais en ces moments troublés à t’apporter tout mon soutien pour ton trait d’esprit révélateur d’une réalité que d’aucuns voudraient voir oubliés au profit d’une bien-pensance conventionnelle, sous le joug de la dictature du politiquement correct.

Tout mon soutien à Guillaume Meurice. Oui, on a le droit de critiquer un homme politique israélien, en particulier d’extrême droite, sans être aussitôt traité d’antisémite !

J’ai été très étonnée d’apprendre que la chronique de Guillaume Meurice avait fait une telle polémique. Lorsque je l’avais entendue, je n’avais pas été choquée ni même interpellée par la juxtaposition des deux termes. L’opposition entre la confession de M. Netanyahou et la mémoire des atrocités nazies à l’encontre des juifs notamment me paraissait très pertinente. Je suis effarée que des gens de la même confession puissent se sentir visés juste parce qu’il est juif. On n’est heureusement pas obligé de se sentir visé par l’humour caustique sur les prêtres abusifs quand on est catholiques, ni critiqué quand on blâme les islamistes parce qu’on est musulman ! Qu’on puisse être solidaire d’un monstre qui n’agit en rien de façon religieuse ou spirituelle juste parce qu’il est de même confession me dépasse ! J’espère vraiment que les journalistes sont capables de dépasser un débat aussi réducteur. Aurait-on craché sur la mémoire de Charlie en 2023 ?

Je suis consterné par l’ampleur de la polémique provoqué par la blague de Guillaume Meurice à propos du déguisement de Netanyahou pour Halloween et surtout par le fait qu’on puisse l’associer à une blague antisémite. Guillaume Meurice n’a fait que constater que la réaction du premier ministre d’Israël face à l’attaque ignoble qu’a subi son pays n’est pas moins inhumaine que celle du Hamas. C’est en cela que la référence au nazisme s’impose, car elle doit nous interroger collectivement sur la limite à fixer en matière de légitime défense. Pour préserver son droit à exister, le premier ministre israélien a-t-il le droit d’exterminer le peuple palestinien, et notamment plusieurs milliers d’enfants, qui ne sont pas responsables des crimes du Hamas ? Prendre la défense de Guillaume Meurice fait-il de moi un antisémite alors que je condamne la violence sous toutes ses formes ? Dans un contexte de tension extrême entre communautés, il est sain que la liberté d’expression ne soit pas remise en cause de façon partisane. Ce n’est pas l’impertinence de Guillaume Meurice qui doit être remise en cause, mais l’inhumanité d’une politique d’exclusion, de spoliation, de destruction et finalement d’extermination commise par le premier ministre d’Israël. Si l’on ne conteste pas cela, alors nous sommes coupables de soutenir passivement un nouveau génocide. La guerre ne redonnera pas la vie aux victimes israéliennes froidement abattues. Bon courage à vous. Et ne lâchez rien.