Les auditeurs remercient Yaël Goosz pour son édito politique du 5 mars sur France Inter :

Je souhaitais juste dire bravo et merci à M. Yaël Goosz pour son édito de ce matin sur le langage des politiques qui usent à tour de bras de termes psychiatriques qu’ils détournent de leur sens pour les adresser comme des insultes, insultant alors des milliers de personnes, de citoyens.
J’espère alors que les médias pourront prendre conscience que beaucoup de journalistes et de commentateurs utilisent également ces termes et se rappelleront que les mots ont un sens.
Merci M. Goosz !

Merci à Yaël Goosz pour son remarquable édito politique. Tout est juste au mot près. Depuis des années les associations de malades psychiques, les proches et le personnel médical se battent pour que ces maladies ne soient plus stigmatisées. Que ces personnes ne soient plus définies par leur maladie ou que les mot “schizophrénie”, “paranoïa” etc. ne soient plus employés à tort et à travers, c’est essentiel pour ceux qui souffrent tellement de ces mots stigmatisants et discriminatoires. Merci et encore bravo pour cet édito que je vais diffuser largement.

Un immense bravo à Yaël Goosz pour avoir osé parler du handicap psychique à une heure de grande écoute ! Quand on aborde ce sujet c’est plutôt à l’occasion d’un malheureux fait divers.
Cette surenchère du vocabulaire des politiques est ignoble. Ils ne connaissent probablement pas la maladie psychique avec son lot de souffrances pour les malades et leur entourage.
Je préfèrerais les entendre parler de leurs projets en matière de construction d’hôpitaux et d’amélioration de la condition des soignants. Un monde à l’abandon et particulièrement en psychiatrie.

Merci pour votre chronique de ce matin sur le mot « schizophrénie ». Voilà longtemps que j’attends que cela soit dit, et de ne plus entendre les personnes que j’aime et qui vivent avec des troubles psychiques être stigmatisées par des mots diagnostiques utilisés comme des insultes, ou des manières de dire « contradictoire » ou « paradoxal », renvoyant au cliché de la schizophrénie comme un dédoublement de personnalité, ce qu’elle n’est pas.
Hier encore, dans une émission de France Inter, l’invité utilisait le mot schizophrénie comme un adjectif anodin, sans être repris par l’animatrice, dommage.
J’espère que votre chronique sera relayée, aura un impact auprès de vos collègues sur France Inter et d’autres radio, dans d’autres médias, pour qu’un jour cet usage du mot soit considéré comme obsolète.
J’aimerais juste ajouter que dire « un schizophrène » ou « un bipolaire » peut-être stigmatisant aussi, car ça peut être perçu comme le fait de définir une personne par son trouble. Dans les associations d’aidants, on parle plutôt de personne vivant avec des troubles/avec une schizophrénie, par exemple.
Merci encore d’avoir abordé ce sujet, pour une fois j’ai entendu le mot schizophrénie à la radio sans être sur la défensive, et en sentant mes proches respectés, ça fait du bien!

Je tiens à vous remercier pour votre édito politique de ce jour où vous avez abordé le sujet de la santé mentale, et de la façon dont vous en parlez pour enfin faire comprendre que ce sont des personnes avant tout, et non des malades.
La comparaison « schizophrène »/ « cancéreux » est toujours celle qui parle au plus grand nombre : il n’y a aucune raison de parler d’une personne qui est malade en la nommant par sa maladie.
En tant que proche d’une personne souffrant de schizophrénie, MERCI ! Cela fait beaucoup de bien d’entendre une personne dénoncer ce genre de comportements qui sont malheureusement très fréquents.

Merci pour votre chronique de ce mardi 5 mars
Mon garçon a 23 ans et a été diagnostiqué schizophrène en septembre dernier après des mois en hôpital psychiatrique.
Je suis révoltée à chaque fois que j’entends les propos stigmatisants de nos dirigeants politiques.
Merci d’aborder ce sujet dans un média de grande écoute. Un peu de réconfort pour les malades et leurs proches…

Un grand merci à Yaël Goosz pour son édito de ce matin. Mon fils est en train de se laisser mourir à l’hôpital. La schizophrénie est une maladie. Un syndrome, en fait, mais peu importe, ça n’est pas, ou ne devrait pas, être une insulte.

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