Les auditeurs sont toujours très attentifs à l’équilibre éditorial sur les antennes de Radio France. Pour leur répondre, Emmanuelle Daviet reçoit Jean-François Achilli, éditorialiste politique.

Informations à deux vitesses

Un message de Jules : « Les journalistes semblent prendre un grand plaisir à commenter la défaite des Républicaines. Mais jamais un mot sur les résultats catastrophiques du PS. Pas un mot non plus sur la raclée prise par La France Insoumise. Informations à deux vitesses comme d’habitude. »
Comment expliquer un telle perception ?

Je ne vois pas en quoi nous n’avons pas traité tout ce qu’il décrit. Nous avons scanné la catastrophe du PS, la France Insoumise aussi. Peut-être que Jules éprouve ce sentiment parce qu’après le vote des européennes, nous avons commenté la catastrophe des Républicains puisque les acteurs de LR ont fait des déclarations, il y a eu des démissions… C’est un feuilleton qu’ils entretiennent. C’est un parti qui a dominé la vie politique de ce pays et qui ne pèse plus que 8%. C’est une véritable information.

 

Franceinfo marquée à gauche ?

Baptiste écrit : « Pourquoi Franceinfo est clairement marquée à gauche alors que c’est un service public ? Tous les sujets sont traités avec parti pris. C’est vraiment choquant. Une radio de service public est censée représenter tous les points de vue. Le service public ainsi politisée, est dénaturé et n’a pas d’avenir car il faillit à sa mission. »

Les électeurs de droite nous trouvent à gauche et inversement. Les écoutes sont toujours sélectives. Dans les Informés de franceinfo tous les soirs, il n’y a pas de parti-pris idéologique. C’est la clé même de ce métier.