Les journalistes présentant les journaux parlent de “shrinkflation”, en précisant que c’était un mot français.
Non c’est le mot anglais.
En français, on parle de réduflation.
Quand le mot existe en français, pourquoi utiliser le mot anglais ?
Zut! Pourquoi exprimer par un mot anglais un mot que tout le monde comprend en français : inflation masquée. Vous allez parler de ce qui se passe dans les grandes surfaces en France non? Alors zut.
Merci d’utiliser le terme français réduflation plutôt que le terme franglais shrinkflation.
Il est toujours triste d’entendre la langue française maltraitée sur de trop nombreuses antennes du service public, en particulier les américanismes comme « impacter »…Peut-on aussi éviter « candidater » ? L’Académie Française le dit clairement : On n’*avocate pas, on ne *lauréate pas, on se gardera de *candidater. On utilisera des formes comme postuler, être candidat (à), briguer, poser sa candidature. Il est vraiment dommage de constater que des journalistes normalement formés ne soient pas plus exigeants.
Un « quarantenaire » ou un « cinquantenaire », c’est un anniversaire correspondant à quarante ou cinquante ans, pas une personne âgée d’une quarantaine ou d’une cinquantaine d’années.
Pour les personnes, il faut dire « quadragénaire » (40) ou « quinquagénaire » (50), « sexagénaire » (60) etc.
Marre d’entendre cette faute pourtant pas si difficile à éviter.
Voici deux fois en trois semaines que je me trouve dans l’obligation d’envoyer ce genre de message à des invités de l’émission :
« Bonjour,
Je suis un auditeur assidu de France Culture, et chaque jour son lot d’émissions toutes plus intéressantes que les autres. Ce message en réaction à votre phrase à l’émission du jour (« Le temps du débat ») : « On est dans une situation totalement schizophrénique des choses ».
Je suis schizophrène et diagnostiqué depuis 15 ans, et je ne comprends toujours pas comment on peut encore employer ce mot pour définir quelque chose d’ambivalent. On ne parle pas d’une politique cancéreuse ou encore d’une économie diabétique, donc, s’il vous plait, arrêtez l’emploi de ce terme pour donner une image à un mot. Ça n’a rien a voir. Je / Nous souffrons trop encore de la stigmatisation d’une maladie mal comprise. NON, la schizophrénie n’est pas une personnalité double, ni un adjectif. Ça me / nous blesse au quotidien d’entendre ce genre d’utilisation hasardeuse. Préférez le mot ambivalent.
Merci d’avance. »
Si vous pouviez passer le message, cela m’attriste que vous même soyez pervertis par des stéréotypes aussi grossiers. Sur France Culture on parle de culture, et donc les mots ont tout intérêt à être employés avec précautions.
Merci de votre compréhension et éventuelle réponse à l’action, cela m’économiserait le temps de rédiger un mail par émission. Et cela ferait du bien à la psychiatrie.
Pourriez-vous préciser à la majeure partie de vos journalistes et intervenants que l’on prononce RuGby et pas RuDby ? C’est assez pénible.
J’écoute France Inter comme tous les jours en fidèle auditeur depuis… je ne sais même plus quand! Ce matin encore, votre présentateur n’a pas pu s’empêcher d’utiliser des anglicismes. Il a utilisé notamment « name and shame ». Peu lui importe que les auditeurs comprennent, ce qui lui importe c’est de montrer, comme ses confrères, qu’il est, qu’ils sont, au-dessus de la mêlée et qu’ils ont, eux, de la culture.
Ces pratiques journalistiques permanentes sont insupportables. Si les journalistes veulent montrer leur talent linguistique en anglais, qu’ils postulent à la BBC. Là au moins ils pourront s’adonner à fond à la langue anglaise qu’ils semblent maîtriser si bien.
La radio que les auditeurs écoutent c’est FRANCE INTER et non pas « ENGLAND INTER ». Il serait temps que FRANCE INTER respecte ses auditeurs dont je fais partie.
En souhaitant, sans illusion, le bannissement des anglicismes dans vos émissions, je vous adresse mes salutations.
Pas une phrase sans un mot anglais.
Vos invités sont toujours remarquables, ils usent comme tout un chacun d’un vocabulaire qui leur est personnel.
Or, vos journalistes et chroniqueurs n’utilisent que très rarement, lors d’un échange (interview) une correspondance française à un mot anglais. Bien au contraire une sorte de panurgisme leur fait adopter les expressions et les vocables. C’est très souvent triste voire affligeant mais parfois grossièrement marrant tel le leader et la leadeuse. Laissons l’artiste jouer mais, vous, le ou la journaliste de France Culture ne répétez pas bêlement mais au contraire fouillez dans ce que la langue française a de riche et de beau.
Même si j’apprécie de nombreuses émissions de France Culture (et d’autres émissions de Radio France), je suis affligé par la pauvreté du vocabulaire utilisé par les animateurs des émissions.
- « Vous faites de la musique » : non, on joue, on compose, on apprend la musique… Idem : » elle fait de la peinture » : non, on peint, on compose un tableau etc.
- Plus de phrases interrogatives « Que dites-vous? » au lieu de « Qu’est-ce que vous dites ? » qui sonne, à mon avis, moins bien aux oreilles.
Et je passe sur les implosions (phénomène plutôt rare) au lieu d’explosions, les « au jour d’aujourd’hui” etc.
Regrettable que même s’il est tout à fait normal que le vocabulaire évolue, s’enrichisse de nouveaux mots France Culture participe aussi à l’appauvrissement du vocabulaire.
Je suis déjà intervenu sur le sujet, mais je veux renouveler mes remarques. Sur France Culture, les présentateurs et ou producteurs maltraitent le langage : « je sais pas », « comment vous faites », répétition inutile (le président, il a dit que), le « on » utilisé systématiquement de façon souvent fautive (des présentateurs disent « on va faire écouter », au lieu de « nous allons vous faire écouter », toutes formes de paresse langagière et de conformisme au langage parler de la rue…Sans parler de l’anglomanie idiote, comme le mot « laïve » au lieu de direct. Dans ces antennes comme la maison mère, je lis le mot France. Ce relâchement est désolant et sans remède, je le crains.
J’ai encore entendu ce matin sur votre antenne le terme comparse. Je n’ai plus en tête le moment exact ni le sujet, mais je l’entends régulièrement à tort.
Le bon terme serait de parler de compères … car la définition de comparse est :
Complice qui joue un rôle secondaire dans une affaire délictueuse, dans une action blâmable : On a puni le coupable et acquitté ses comparses.
Je viens d’entendre sur votre station l’annonce gouvernementale sur les bienfaits du vélo. Elle contient une énorme faute de français, réitérée au moins 2 fois : « en vélo » au lieu de « à vélo ». Chapeau les services du ministère…
Bonjour, en cette année où nous fêtons les 40 ans des Frac, merci svp (une bonne fois pour toutes !) de développer le sigle au masculin ! eh oui…ce n’est pas « la Frac » comme j’ai entendu cet après-midi, mais « le » Frac… »Fonds régional d’art contemporain »…!
L’erreur est trop souvent commise par ailleurs… Merci de ne pas la pérenniser sur les ondes d’une radio « culturelle »
Est-ce donc si difficile de parler un français correct? Au journal aujourd’hui, j’ai entendu quatre fois le journaliste évoquer les problèmes du « ramassage » scolaire…Faut-il rappeler à ce monsieur que le verbe ramasser ne s’applique qu’à des choses? Je trouve insultant l’emploi de cette expression, mais beaucoup de gens, hélas, ne savent plus utiliser autre chose pour parler du transport scolaire! Les journalistes pourraient donner l’exemple. Affligeant…
Orgue est féminin quand il est au pluriel. Par deux fois le journaliste a fait des accords masculins.
La moindre des choses quand on traite un sujet c’est de le préparer.
Encore une faute de français disséminée par les médias. On commence à en avoir l’habitude, mais c’est triste!
Mais quel dommage, toutes ces erreurs orthographiques sur l’application! Pour un scoop on peut excuser la hâte qui fait glisser les doigts d’une touche à l’autre, mais pour des résumés ou des présentations d’émissions retransmises en différé c’est un peu agaçant. Cela jure avec la qualité du programme.
Je suis correctrice professionnelle, si vous désirez un devis je serai ravie de vous le faire parvenir.
Merci de dire au ministère de la santé que l’on roule A vélo et non EN vélo comme le dit la pub!!!!!
S’il n’est pas d’accord qu’il nous montre comment on entre DANS le vélo!!!
Quand je lis des résumés d’émissions, je peux voir des fautes d’orthographe. Je suis d’autant plus réactive que je porte haut France Culture et les journalistes qui la composent.
Je vous écoute, je vous lis quotidiennement et je suis attachée à ce que vous représentez.