Traitement problématique de l’information concernant la natalité en France dans votre journal : la présentatrice nous annonce une baisse de la natalité, puis demande à la journaliste comment inverser la tendance. Apparaît donc un fondement logique discutable doublé d’un présupposé, qui, par définition, n’est pas énoncé : la baisse de la natalité est un problème, et il faut tenter de le résoudre. Ce n’est pas dit, et bien sûr pas expliqué. Je considère qu’un journalisme sérieux ne procède pas ainsi.
A la suite de votre émission je suis très étonnée qu’aucun de vos invités, discutant des raisons de la baisse de natalité en France, n’ait évoqué l’angoisse liée au changement climatique…. Je fréquente de nombreux jeunes, en couple ou pas, et je vous assure que c’est la raison majeure de leur décision de ne pas mettre d’enfant au monde, déjà surpeuplé.
Moins de fertilité, est-ce vraiment un problème vu la surpopulation planétaire ou est-ce un bien ?
Votre débat sur la natalité est un peu hors sol. Le facteur économique développé pendant 99% du temps et 1% pour les raisons sociétales sans citer l’anxiété face à l’avenir avec en particulier l’éco-anxiété, l’insécurité mondiale, les innovations technologiques, rien non plus sur la fertilité.
Pouvez-vous parler de plusieurs études françaises et américaines entre autres de 2013 montrant que 50% de la baisse de fertilité masculine sur la planète est due aux phtalates contenues dans le PVC ?
Nous sommes envahis de fenêtres en PVC car moins chères que les autres matériaux et réservées aux logements sociaux entre autres. Avons-nous conscience de ça ?
Vous n’arrêtez de pas de parler des naissances. Mais l’après ? Vous croyez que nos enfants vont procréer ? Nous n’arrivons plus à boucler nos fins de mois et à financer leurs études, ils sont conscients de ses problèmes. Moi-même je ne leur dis : pas d’enfants ou un seul. La vie est de plus en plus chère. Les franchises des médicaments et des médecins augmentent !! les mutuelles augmentent, en fait tout augmente !!
Franchement je comprends les jeunes ! Non ne faites pas d’enfants et profitez de la vie.
Je suis infirmière libérale je travaille 12 heures par jour et ça devient compliqué les fins de moi. Plus de restaurant, plus de vacances et plus les papas pour financer, personne au bataillon..
Toute notre économie est en train de s’effondrer. Elle est belle la perspective d’avenir pour nos enfants !!
Il y a plus de 25 ans j’ai vu une émission télé qui parlait des perturbateurs endocriniens. Découverte inattendue de cellules dans une boite de Pétri qui montre la migration du plastique dans le milieu de culture S’ensuivait des études montrant les effets physiologiques : infertilité ; retard mental, etc. Outre des scientifiques, un économiste démontrait déjà les problèmes qui nous attendaient si rien n’était fait par les pouvoirs publics. A l’époque je pensais que le sujet allait faire du bruit, j’ai revu la même émission au début de ce siècle.
On ne peut pas dire qu’on ne savait pas.
En écoutant votre débat évoquant les questions de natalité, je suis consternée par plusieurs choses : que ce débat soit le fait de seuls hommes dans un entre-soi qui interroge et que cette question éminemment personnelle et sociale soit évoquée sous le seul angle économique. La vraie innovation à France Inter serait d’avoir un débat croisé interdisciplinaire. L’économie n’a-t-elle pas d’abord comme finalité d’être au service de l’Homme ?
Et quid de l’économie sociale ? Et toutes les composantes de la société, dont les services publics, n’ont-elles pas leur part dans le fonctionnement de l’économie ?
Merci pour vos programmes par ailleurs.
De nombreuses substances, pour la plupart artificielles, ont un impact sur l’infertilité humaine. Nombre de ces polluants se retrouvent dans l’environnement : air, eau, alimentation, champs. Peut-être ne connaissons-nous pas encore le rôle de chaque polluant sur l’infertilité ?
Avant une mise sur le marché, évaluons-nous correctement l’impact de chaque nouvelle substance artificielle sur l’infertilité humaine ? Evaluons-nous les « cocktails », c’est-à-dire les assemblages de ces substances ?
Quid des expérimentations de substances en plein champ qui peuvent polluer les nappes phréatiques quasiment éternellement ? Merci pour les réponses de vos spécialistes.
J’ai entendu tout un tas d’intervenants nous expliquant pourquoi selon eux les femmes avaient moins d’enfants ou pas du tout : absence de crèches, carrière interrompue, crise du logement, cherté de la vie …
Ce matin j’écoute un médecin nous expliquant la possibilité prochaine d’augmenter les performances du cerveau grâce à un implantation dans le cerveau ! …Vers quel monde nous mènent toutes ces nouvelles techniques, IA et cie ?
Ce monde toujours plus virtuel, toujours plus coupé de la nature et par ailleurs toujours plus anxiogène étant donné les risques tant climatiques que ceux engendrés par la méchanceté de certains, mais influents humains donne-t-il envie de mettre des enfants au monde ? J’ai entendu peu d’intervenants traitant de la grande anxiété des jeunes qui devront vivre dans ce triste univers. Pourtant, n’avons-nous pas là une des causes du renoncement à mettre au monde de nouveaux petits êtres ?
Je suis effarée qu’aucun de vos journalistes n’ait dit que de nombreux jeunes couples ne font plus de bébé car leurs enfants n’auront plus de planète. Ce n’est pas un problème national mais mondial, nous sommes trop nombreux pour les ressources !
Dommage que personne n’ait parlé du fait que l’on est trop nombreux sur Terre et que la baisse de la natalité peut aussi être une chance à long terme, nous n’aurons pas les ressources pour une population mondiale en croissance constante…
Dans les débats sur la natalité, vous ne parlez que d’économie. Un des freins importants c’est l’écologie. Quel monde je laisse à mes enfants, quid de la colapsologie ?
J’ai entendu énormément de choses concernant les chiffres de la natalité en France… Je suis un peu choquée de n’avoir pas une seule fois entendu quelqu’un aborder l’idée suivante : au risque de sembler naïve, peut-être que quelques naissances en moins ferai du bien à la planète.(?)