Entendu ce dimanche à propos de la météo : “de la neige conséquente ». Sic ! “Conséquent = qui agit avec logique”
Neige abondante ?

Meilleurs vœux pour 2024, avant tout !
Et, si je peux me permettre : « Ouest France, qui consacre un vrai dossier AU sujet (des baignades en hiver) » et pas « Ouest France, qui consacre un vrai dossier SUR le sujet »… Cette manie de coller des « sur » partout, en lieu et place des prépositions réellement adéquates (à, notamment : se rendre « sur » Paris) est exaspérante. Merci de tenir compte de ma remarque, à l’avenir.

C’est avec beaucoup d’intérêt que j’écoute l’émission que vous animez. Je regrette toutefois que, dans l’émission du jeudi 4 janvier, vous ayez utilisé plusieurs fois l’expression anglosaxonne « think tank » alors que l’on peut utiliser la formule française « centre de réflexion » qui a l’avantage d’être très compréhensible. J’ai d’ailleurs entendu plusieurs fois cette locution française sur les antennes de Franceinfo. Je pense que, vous, journalistes, qui êtes écoutés par des millions d’auditeurs, avez une importante responsabilité en matière d’utilisation de mots et expressions en français.

Vous parlez d’une boutique pour animaux achalandée, en voulant dire « approvisionnée ». Le chaland, c’est le client, pas la marchandise !

Ce matin, interview intéressante d’un grand chef par votre journaliste. Mais pourquoi bêtifier quand il parle de ses parents à ce cuisinier ? Votre papa… son papa… Le mot « père » serait-il devenu un gros mot ? Ce langage infantilisant est tout à fait déplacé dans l’interview d’un adulte. A quand « votre tonton » et « votre papy » ?

J’entends régulièrement sur Franceinfo que telle ou telle chose est « inclue », encore hier dans la bouche de votre correspondant en Israël (l’autorité palestinienne « inclue » ou non dans le processus de paix). Pourrait-on rappeler à vos journalistes qu’à la différence des formes « exclue » ou « conclue » le féminin de « inclus » est « incluse » ? Merci de bien vouloir faire passer le message.

Est-ce que quelqu’un peut rappeler aux journalistes de la station (et des autres de Radio France) que le mot ODE se prononce comme COMMODE et non pas comme AUDE.

Ce serait bien que vos équipes apprennent à parler un français plus juste. Ainsi, lors de l’évocation de la vie de Jacques Delors, et notant la présence d’Orban, il a été dit “qu’elle dénotait… ». Or, le propos visiblement était plutôt dans le sens de : »détonait ». C’est, je crois, la faute la plus courante, sur votre radio.

A moins que vous ayez l’impression de vous adresser à des personnes totalement incultes, MERCI d’avance de ne plus dire : « X, anciennement Twitter » à chaque podcast. On le sait !
Tous les journalistes se sentent obligés de nous le rabâcher 1000 fois par jour, sur toutes les chaînes !
Nous sommes en 2024 et votre cible d’auditeurs a un minimum d’intérêt et de connaissances du monde qui nous entoure. Vous ne vous adressez à un public ignare … Les adultes et les ados qui vous écoutent ne sont pas aussi débiles que vous pourriez imaginer ! Ils utilisent internet peut-être mieux que vous !

Meilleurs vœux à toutes et tous. Ce matin votre journaliste évoquait la reprise des « sportifs » dans les salles de musculation après les fêtes pour récupérer une forme présentable avant les maillots de bains. A propos des inconvénients qui risquent d’être générés par des entraînements se déroulant après une trop longue période d’inactivité, et afin d’y remédier, elle a employé l’expression « d’y pallier ». Désolée Madame, mais non. Pallier est un verbe transitif direct, il ne nécessite donc pas de préposition. On pallie un inconvénient. Entre autres.
Vous n’êtes hélas pas la seule à vous méprendre et le seul moyen d’éviter lesdits inconvénients, c’est d’être en salle de sport toute l’année… Cela conserve, croyez-en mon acte de naissance. bien cordialement toutefois et meilleurs vœux à toutes et tous à l’antenne.

Je vous écoute tous les matins et je vous trouve très compétents. Cependant, vous avez un tic de langage qui heurte régulièrement mes oreilles : vous ne faites jamais la liaison avec « autres ». Exemples : d’autres arguments, d’autres endroits, alors que j’attends : d’autres-z-arguments, d’autres-z-endroits, comme on m’a appris à l’école (certes, il y a bien longtemps puisque j’ai 75 ans). Bon, ceci est un détail, je vous l’accorde. Par contre, hier, vous avez dit : “c’est de cela dont il s’agit” Alors là, il s’agit vraiment d’une faute de français .
On dit « dont » pour remplacer « de »:
L’homme de qui je parle= l’homme dont je parle
C’est cela dont il s’agit ou c’est de cela qu’il s’agit
C’est cet événement, dont dépend ma décision ou
C’est de cet événement que dépend ma décision.

Les bulletins d’information de ce 31 décembre nous répètent à l’envi que “cinq personnels” du lycée Gambetta d’Arras ont reçu la Légion d’honneur. Je rappelle que “personnel” est un substantif collectif qui ne peut en aucun cas désigner une seule personne. Le personnel d’un lycée est constitué de toutes les personnes qui y travaillent. Dans le cas d’espèce, il fallait parler, non pas de cinq personnels, mais de “cinq membres du personnel” de l’établissement…

Un bon plan de nouvelle année : informer vos traducteurs que « excited » ne se traduit généralement pas par « excité » mais « enthousiaste ».
Par exemple dans le journal de 8h ce 31/12/23, Rafael Nadal se disait « excited » de jouer à nouveau, donc plus vraisemblablement « enthousiaste » que « excité » d’après votre traducteur…

Je viens d’écouter la matinale d’Inter. Stop aux anglicismes qui pourrissent le contact réel avec les auditeurs et donc les citoyens. Pourquoi employer le terme « wake up call » à plusieurs reprises au lieu d’appel au sursaut ou signal d’alarme ? La novlangue s’insinue partout. Elle coupe le lien avec les auditeurs qui n’ont pas eu la chance d’user leurs fonds de culotte sur les bancs de la fac. Et les fait passer pour des ignares, ce qu’ils ne sont pas. Ce faisant ils se désintéressent de la chose publique. Et la démocratie en prend toujours un coup. Un auditeur, grand reporter qui, tous les jours, a le souci d’utiliser un langage adapté au plus grand nombre, pour se faire comprendre.

Merci de parler de “moteur de recherche” plutôt que de faire de la « pub » pour Google à chaque fois que vous faites référence à une recherche sur internet.

Pourriez-vous essayer d’éviter les expressions « à la mode » du type « effet waou ». Laissez cela aux adolescents en cours de maturité s’il vous plaît. Un peu plus d’exigence dans l’utilisation de la langue française sur les ondes pour relever un peu le niveau.

Merci d’arrêter de faire la pub de Google, ils n’en ont pas vraiment besoin…
On peut dire « moteur de recherche ».
Je remarque d’ailleurs que si quelqu’un à la radio cite une marque, il doit en citer d’autres après pour contrebalancer, mais ça ne s’applique pas aux moteurs de recherche.

Tout d’abord je tiens à vous remercier pour toutes ces émissions. Vous avez utilisé à plusieurs reprises l’expression « tombé dans le domaine public ». Seulement, si une œuvre doit tomber quelque part, c’est dans l’oubli. Si elle passe dans le domaine public, elle s’y élève. C’est quand même plus respectueux pour ce domaine public, même s’il s’agit de Mickey. Allez, passez une bonne année !

Dans les journaux d’infos et dans vos émissions, si vos collaborateurs pouvaient s’abstenir de prononcer régulièrement « donc, du coup… » « un trou dans la raquette… » et autres tics de langage… merci !

Il me semble que de plus en plus de speakers et speakeuses chargés de donner des nouvelles, toutes chaînes confondues, n’ont pas assimilé l’usage et l’intérêt de la ponctuation. Ils n’ont pas l’air de saisir la différence basique entre « point » et « virgule », sans même évoquer le « point-virgule » tombé aux oubliettes. La mode consiste dès lors à entasser le plus de mots possibles avant la quasi asphyxie se traduisant par une aspiration bruyante, suivie d’un redémarrage parfois étrange… Bref, tout le contraire du « groupe de souffle » intelligent, signe que le texte a été pensé, travaillé et… compris ! « Qui ponctue mal ne pense pas bien » aurait dit le grand Alexandre Vialatte…

Entendu sur l’antenne : « c’est quoi ces soirées ? » phonétiquement, cela devait faire trois syllabes à tout casser ! Quelqu’un pourrait-il rappeler aux animateurs de France Inter que le barbecue est fini et qu’ils parlent potentiellement à toute la France et même plus ! Merci d’avance !

J’écoute le flash de France Culture et j’entends « une habitude que les Français ont repris… » dit la journaliste concernant le cinéma…Et bien non…Une habitude que les français ont… reprise… reprise…eh oui France Culture apprenez à parler français correctement… révisez votre grammaire.

France Inter étant une radio française écoutée principalement par des Français, je trouve ridicule ces emplois à tout bout de champ de mots anglais qui rendent incompréhensibles certains propos.

Je suis un fidèle auditeur de France Culture.
J’écoute les informations du matin tous les jours, parfois l’histoire ou la philosophie. J’écoute les émissions religieuses (Islam et messe), puis « L’esprit public » tous les dimanches. J’adore les traversées de l’été. En revanche, je suis exigeant concernant la langue française, sentiment exacerbé par mes années au Québec.
Je n’ai pas pris de notes, mais les innombrables « focus » (gros plan, mise au point sur un sujet), les « page turner » (accrolivre), et « podcast » (balladodiffusion) et j’en oublie…
Je vous suis très fidèle, même si parfois c’est douloureux pour mes oreilles, surtout jusqu’à 9h.

Entendu au journal : « l’Etat va reconduire le payement [prononcé peillement] des factures d’eau à Mayotte ». Bien que si le mot s’écrive indifféremment paiement ou payement, la prononciation correcte est « paie-ment », cf. le Wiktionnaire (https://fr.wiktionary.org/wiki/payement) et le Dictionnaire de l’Académie (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P0056-A), qui précise : « On écrit aussi Payement, sans changer la prononciation. ». Mise à part la règle, il faut bien avouer que « peillement » est vraiment moche à l’oreille.

Mercredi sur Franceinfo : le journaliste informe de la mort d’un acteur sud-coréen, qui avait remporté quatre z’oscars….
Combien de fois encore va-t-on entendre ces fautes sur vos antennes ? Et qu’est-il fait pour que cela ne se reproduise pas ? Adressez-vous une note à un obscur chef de bureau, ou allez-vous directement voir la personne en question, ce qui serait la meilleure façon de traiter le problème ? J’ai parfois l’impression que le respect de la langue française est tout sauf une priorité !

Je voudrais exprimer mon agacement lorsque j’entends sur les ondes publiques (en ce qui vous concerne) certains journalistes citer le ministre de l’Intérieur en ajoutant une particule à son nom. On écrit Gérald et non Géraldeux, idem pour la prononciation comme son nom commence par la lettre D, ça fait tout simplement « Géral Darmanin ». Voilà c’est tout !

J’ai entendu ce matin le terme “home jacking” utilisé à plusieurs reprises dans un reportage sur les cambriolages de gens célèbres et moins célèbres. Oh my god ! Mais pourquoi utiliser ce terme anglais alors que notre “cambriolage” fait très bien l’affaire et tout le monde comprend ! Est-ce une influence trop grande des réseaux sociaux (ou autre) sur vos journalistes ou bien le mot cambriolage n’est pas assez chic ? Décidément, Molière n’est vraiment pas démodé ! Je précise que je suis angliciste de formation et que j’aime donc beaucoup la langue anglaise, mais là, franchement c’est du grand n’importe quoi ! Vous, journalistes, êtes les garants de notre langue. J’en profite au passage pour exprimer ma déception de la part des journalistes (toutes chaînes confondues) qui ne savent plus faire les liaisons (je ne parle pas que du sempiternel “cent zeuros” ) et des questions indirectes avec ‘ est – ce que ‘, etc… Bon, j’arrête ma litanie.

J’écoutais votre émission dans laquelle vous expliquiez la Shrinkflation aux jeunes. Ne pensez-vous pas qu’il aurait été préférable de leur parler de « Réduflation » ou inflation cachée. Je crois qu’ils absorbent assez d’anglicismes et que les médias ont un rôle éducatif…

Dans votre émission, la prononciation d’Erasmus était correcte, mieux aurait valu de reprendre aéropage : rien à voir avec l’air, ça vient du dieu Ares, on dit aréopage ! Quant aux « VOILÀ », ils deviennent contagieux et sont insupportables.

Je tenais à vous signaler que le genre du rutabaga est masculin, et non féminin, comme vous l’avez dit à plusieurs reprises.

Arrêtez l’emploi des superlatifs… des poncifs !!! C’est MAGNIFIQUEMENT indigeste, recentrez-vous sur une vraie émission.

Pourriez-vous, s’il vous plaît, employer des mots français ? Il a fallu que je cherche ce que voulait dire “wake up call ». Evidemment je ne l’écrivais pas comme ça. C’est inouï que vous pensiez que tout le monde comprend l’anglais.

Ce matin dans la matinale je me suis senti « inculte », on a parlé de “wake up call”, votre journaliste du matin l’a répété 4 fois. Je suis sur France Inter, j’aime la langue française, marre de ces anglicismes ! Soyez simples, restez accessible.

J’ai entendu prononcer hier, pour la première fois, sur France Inter — par une auditrice qui appelait « Grand bien vous fasse » pour parler de son renoncement à l’alcool — cette expression : « oueïqueupe caule ». Depuis, c’est l’emballement, visiblement, pire que le Black Friday : votre journaliste de la matinale l’a prononcée au moins trois fois en deux phrases ce matin, à propos de la réaction attendue des Européens face à la guerre Ukraine-Russie — décidément, on peut la mettre à toutes les sauces !
Alors, bien sûr, c’est plus rapide, seulement trois syllabes, en lieu et place de « prise de conscience » ou « appel à l’éveil des consciences », et, surtout, c’est plus fun, plus « djeune »… C’est surtout lamentable et pitoyable, d’autant plus quand on sait que cela signifie « réveil téléphonique »…