Vendredi 21 mai, François Morel a écrit une lettre ouverte à monsieur le Ministre de l’Éducation nationale à propos de la censure d’une chanson de Pierre Perret. Les auditeurs nous ont écrit :

Je viens d’écouter votre billet de ce jour et je tiens à vous remercier immédiatement et sans réserve. Enseignante de lettres en lycée, j’ai de plus en plus maille à partir avec des parents qui non contents de se mêler des contenus des programmes, se permettent également de censurer les œuvres étudiées en classe ou conseillées à la lecture.  C ‘est ainsi que mes collègues et moi avons dû faire face à des géniteurs « bien-pensants » qui s ‘insurgeaient contre nos choix allant jusqu’à refuser que leurs enfants lisent et étudient : ‘Bel Ami » de Maupassant, « Lignes de faille » de Nancy Huston ou encore « Chanson douce » de Leïla Slimani. Heureusement, au contraire de l ‘exemple que vous rapportez, dans notre établissement, nous avons été soutenus par l’administration. Cela dit, notre inquiétude grandit face à cette montée de l’obscurantisme. La famille des Atrides, Louise Labé, La Fontaine, Baudelaire, Zola…  ont du souci à se faire… Avec votre billet ce matin, vous avez su montrer la sottise de ceux qui, sous couvert de « protéger » ne font qu’appauvrir et vous vous êtes fait le porte-parole de la résistance à la « frilosité intellectuelle », le mot est faible, de notre époque. Encore merci monsieur Morel et belle journée à vous ! 

Très joli billet contre la censure la plus idiote qui soit, celle du suivisme moutonnier des adultes d’aujourd’hui

Bravo, je suis enseignant en lycée, et vous avez tout mon soutien pour avoir signalé, voire même dénoncé, le comportement de certains parents, dont les femmes sont voilées peut-être, mais avec « dix » enfants…, qui veulent restreindre la liberté de penser, d’apprendre, de savoir et de réfléchir en nous imposant des mœurs et des valeurs qui ne sont pas de notre culture. Bravo aussi pour avoir dénoncé les lâches de l’administration de l’éducation nationale, qui pour protéger leur carrière, sont devenus les chantres du « pas de vagues »… Vous avez tout mon soutien. Encore.

Merci à François Morel du fond du cœur et de la raison(!) pour ce billet du jour rempli de justesse. Professeur retraitée, je crois à la liberté d’expression : faut-il alors censurer Brassens…et d’autres… ? « Je me presse de rire de tout… » Lisez Beaumarchais Mesdames, Messieurs les censeures et censeurs !

Merci Mr. Morel pour votre illustration poétique mais réelle du surtout pas de vague qui règne dans cette institution…

Monsieur François Morel, Je tiens à vous remercier et vous féliciter pour votre lettre adressée au Ministre de la culture. Elle est très bien tournée et très juste. Bravo !!! Et encore merci. Je suis rassurée de voir qu’il existe encore des gens sensés.

J’ai adoré, toujours aussi pertinent, merci Mr. Morel

Cher François Morel,
Descendant d’une lignée d’instituteurs normands depuis Jules Ferry, ayant aussi étudié à l’Université de Caen, installé à La Rochelle depuis la glorieuse époque des Deschiens et Jackie Marchand, que de souvenirs et de points communs partagés, il est plus que temps pour moi de dire merci pour tous ces bonheurs que vous m’avez offerts à la Coursive et sur les ondes radiotélévisées.

Une fois de plus, bravo à François Morel et aussi, évidemment à Pierre Perret !

Merci pour votre message. Peut-être arriverez-vous à faire entendre ce que les enseignants déconsidérés et méprisés crient dans le désert depuis des années. Personne n’écoute les enseignants, ni la société ni son ministère de tutelle, à quelque niveau que ce soit. Pire : non seulement son ministère ne les écoute pas mais pire, comme vous l’avez fort bien décrit, il les muselle. Nous n’avons aucun soutien, aucune considération, aucune autorité.  Le ministère de l’Education nationale est co-responsable du délitement de la société et du lézardement de notre démocratie.

Un seul mot : Bravo Mr. Morel.