La climatologue Valérie Masson-Delmotte était l’invitée ce mardi 6 mardi septembre du Grand entretien. La climatologue a été choisie, lors du séminaire de rentrée qui se tenait à l’Elysée, afin d’exposer et de former pendant deux heures les ministres aux enjeux du changement climatique. Les auditeurs commentent cette actualité liée à la crise du climat. 

Tant que le gouvernement n’imposera pas aux entreprises des mesures strictes avec PV à la clef rien ne bougera. Dans mon entreprise la plupart des employés ne mesurent pas l’enjeu et ont des comportements aberrants = ouverture des fenêtres + clim et cet été la direction a distribué des climatiseurs avec un gros tuyau qui nécessitait l’ouverture des fenêtres pour l’évacuation… en pleine canicule !!! etc etc… c’est désespérant.

Quand vous commentez les conseils du gouvernement de baisser le chauffage il ne vous vient pas à l’esprit d’évoquer les personnes qui vivent dans des passoires énergétiques, qui ont très froid tout l’hiver même quand elles mettent le chauffage au maximum.

Chercheuse au CNRS, je suis désespérée par l’attitude désinvolte de la plupart de mes collègues (trajets en avion et en voiture systématique, prise en compte quasi nulle des enjeux climatiques dans leurs pratiques, que ce soit dans la vie professionnelle comme personnelle). Si même les chercheurs, qui ont toutes les clés pour comprendre l’urgence, n’agissent pas que faire ? Comment garder espoir ?

Je suis atterré par ce que j’ai entendu ce matin. L’urgence climatique met en danger la vie des jeunes françaises et des jeunes français. Il nous faut agir rapidement, en renforçant l’état et en sortant de la logique néolibérale, sinon on fait du jardinage et des petits gestes. Les jets privés devraient être interdits.
À l’heure où les piscines municipales ferment car l’électricité est trop chère, que fait le gouvernement pour sauvegarder les communs ?
Merci pour votre travail.

Merci pour votre émission. N’y a-t-il pas une responsabilité politique qu’il serait temps de réveiller pour permettre de meilleurs déplacements en sites propres et une prise en charge par les politiques et pas uniquement les citoyens ?

Pourquoi des efforts ne sont pas fait au niveau gouvernement ? Comme le ferroutage ou le développement des transports en commun. Nos efforts individuels ne sont rien par rapport à ce qui pourrait être fait au niveau national.

Depuis des années nous chauffons à 19 degrés dans les pièces le jour et 16 degrés la nuit, pas de chauffage dans les chambres. Nous modérons notre vitesse en voiture pour limiter la consommation… Mais quand nous voyons les lumières de l’éclairage public dans les villes et villages, celui des commerces, les enseignes publicitaires… Et le comportement de beaucoup de personnes bien en vue et donneuses de leçons. Nous sommes dépités.

Je viens d’écouter avec beaucoup d’intérêt Valérie Masson-Delmotte. Dans le cadre des économies d’énergie, il a été évoqué la coupure des box la nuit. Mme Masson Delmotte préfèrerait (et je la soutiens à 100%) que les fournisseurs d’Internet proposent des box qui se mettent en pause automatiquement. Là où nous habitons, pas de réseau pour les portables ; donc notre Box reste allumée toute la nuit. Petit retour en arrière : le téléphone filaire fonctionnait SANS électricité !!! Quelle merveille !!! il a été supprimé …..Alors, vive le progrès ? Je comprends bien entendu l’intérêt de la fibre mais pourquoi ne pas laisser le choix ?

Planter de jeunes arbres ne remplacera jamais les vieux arbres que l’on coupe, malgré ce que vous avez pu dire lors de l’émission d’aujourd’hui…… sauf peut-être dans 50 ans.
Il me semble intéressant d’inviter un spécialiste comme Francis HALLE, pouvez-vous le faire ?
C’est le bon moment après l’interview de Mme MASSON DELMOTTE.