Sarah Warson, oncologue à l’Institut Curie, spécialiste des cancers rares, Delphine Loirat, oncologue médical à l’Institut Curie et Fabrice Barlesi, Directeur général de Gustave Roussy étaient les invités du 8h20 sur France Inter ce 6 juillet. Réactions des auditeurs à lire ici :
J’ai écouté ce matin ( jeudi 6 juillet) le Grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé sur l’augmentation des cancers. J’ai été assez surprise que les spécialistes pointent du doigt principalement l’hygiène de vie individuelle, tabac, alcool, sédentarité, obésité etc…. et pas du tout l’utilisation importante des pesticides, le sucre que l’on retrouve partout, tous ces produits chimiques présents dans notre quotidien etc…Bref tous ces lobbyings qui ont encore de beaux jours devant eux ! Je pense que pour aborder ce sujet tellement énorme il faudrait beaucoup plus de temps, voire plusieurs émissions. Ce matin c’était trop rapide, une seule facette des causes d’augmentation des cancers a été abordée et finalement c’était assez culpabilisant puisque c’est dû à notre mauvaise hygiène de vie.
Il ne fait aucun doute qu’un certain nombre de cancers est dû au mode de vie. Je m’étonne que les invités n’évoquent pas l’influence des pesticides dont notre environnement est saturé. On invoque toujours la responsabilité individuelle. Certes il est très difficile d’identifier un produit à l’origine d’une forme de cancer mais le caractère cancérigène d’un grand nombre de substances me semble démontré sans parler de l’effet cocktail.
Pourquoi ne parlez-vous pas de tous les autres facteurs de risques de cancer tels que tous les additifs classés cancérogènes certains ou très probables qui sont partout dans l’alimentation industrielle (même les gâteaux pour enfants !), les pesticides et autres produits phytosanitaires pulvérisés sur les produits agricoles…
Les cancers doublent les malades rajeunissent mais pas un mot sur la prévention et l’exposition à des substances chimiques en effet cocktail de masse …
Dommage ! C’est comme d’habitude la faute à pas de chance au tabac à l’alcool et à la sédentarité.
Autre problème non abordé. Le coût des traitements moyens est de plus ne plus cher, autour de 100 000 euros et seront de moins en moins soutenables pour les systèmes de santé au vu des statistiques. En résumé tout l’effort est mis sur le traitement et le dépistage pas la prévention globale.
Je n’entends pas parler de l’exposition aux pesticides !! C’est pourtant un élément important dans l’explosion des cancers…
Sans parler des effets cocktails encore trop peu étudiés…
J’ai écouté avec un vif intérêt vos intervenants de l’institut Gustave Roussy sur les cancers ce matin dans le 7-9.30.
Pour prévenir ce fléau, je n’ai rien entendu (mais j’ai raté une partie de l’intervention lorsque j’ai voulu réagir via mon PC) à propos de l’importance des dépistages organisés et de la prévention en regard de la faiblesse du taux de participation dans notre pays :
– Pour le dépistage du cancer du sein (organisé entre 50 et 74 ans) : moins de 50 % environ
– Pour le colorectal (50-74 ans) : de l’ordre de 35 %
– Pour la vaccination HPV des ados (prévention du cancer des voies génitales) : 33 %
(source : santé publique France)
=> on est sous les standards européens 🙁
Pour autant, la prévention constitue l’axe 1 de la « stratégie décennale de lutte contre les cancers » lancée en 2021 par le Président Macron.
Plus d’information dans les médias sur ce sujet ne pourrait être que bénéfique pour l’ensemble de la population de notre pays et j’espère que France Inter se saisira de ce sujet d’importance majeure pour la santé de tous les Français.
C’est ce que font notamment certaines entreprises vis à vis de leurs salariés accompagnés par des associations par exemple comme la ligue contre le cancer ou l’INCa .
Quel plaisir d’écouter ces trois médecins, un concentré de compétences et de modestie qui contraste tellement avec les trop nombreux hâbleurs qui nous déversent leur venin ou leurs recettes indigestes.
Quand en plus Léa Salamé loue la qualité de la recherche française, on doute d’écouter France-Inter tant on est habitué à la « déclinologie ». Merci de nous informer avec des invités de ce niveau et surtout on en redemande.
Je suis étonnée que beaucoup pensent d’abord à la vaccination Covid alors que nous ingérons toute la journée des facteurs cancérigènes : nous les respirons à l’extérieur comme à l’intérieur, nous les mangeons, nous les faisons entrer dans nos peaux.
Merci merci à ce médecin qui dit qu’il n’y a pas forcément de raison au cancer. La faute à pas de chance !! Merci merci pour cette interview parfaite. Les médecins et tout le personnel de l’Institut Curie sont extraordinaires !
Bravo à la génétique, je suive à Curie depuis 19 ans à la suite du décès de ma sœur qui vivait en Allemagne.
Curie a fait un travail extraordinaire de recherche avec des laboratoires étrangers sur la recherche de la génétique avec les cancers primaires et secondaires.
J’ai été opérée à Curie car porteuse de BRCA2.
Et maintenant en analyse sur le cancer de pancréas suite au décès de mon frère.
Un suivi incroyable, bravo