« Ce sont 51 femmes qui ont été tuées par leur conjoint depuis le début de l’année. Souvent, l’homme était déjà connu pour son comportement brutal. Pourquoi ne parvient-on pas à protéger les femmes victimes de violences ? »
Les auditeurs ont témoigné à la suite du Téléphone sonne du 15 juin. Retrouvez une sélection de messages ici :
On a parfois l’impression que malgré toutes les mesures prises, bracelet d’éloignement, foyers, etc, certains hommes réussissent toujours à passer à l’acte. C’est décourageant, est-ce que les prises en charge d’ordre psychologique de ces hommes sont suffisamment employées ?
Les violences conjugales ne se limitent pas aux violences faites aux femmes par des hommes au sein du couple ! Ça inclut aussi les violences faites aux hommes par des femmes au sein du couple ; ça inclut aussi les violences entre sexe identiques au sein du couple. Ras le bol de cette vue absolument limitative.
Je suis père isolé depuis un peu plus de deux ans, et ma séparation d’avec la mère de mon fils n’est pas due à des violences de ma part.
Cependant depuis que le JAF m’a donné la garde, la maman de mon fils me menace régulièrement de porter plainte pour viol afin de se venger.
Je vis donc régulièrement dans la peur de subir une garde à vue sur la base d’une plainte mensongère mais rendue écoutable grâce à #metoo et Cie…
Que puis-je faire pour vivre sereinement malgré cette épée de Damoclès ?
La police et la justice ont-elles vocation à régler des problèmes de société ?
Si on veut traiter le problème à la base, il faut s’y prendre autrement.
Merci, bonne émission.
Très bien votre émission sur les violences conjugales mais je constate que vos intervenant(es) sont toutes des femmes.
Où est la parité ? Et vous devriez demander à certains « hommes » s’ils ne sont pas « harcelés psychologiquement. Merci à vous.
Peut-être faudrait-il envisager une émission sur les nouvelles mutations de vocabulaire chez les hommes pur parler de l’amour, de leur compagne. Je suis prof en collège et j’observe une très sensible habitude à l’emploi de certains mots, qui me font penser que nous n’en avons sûrement pas fini avec la violence des hommes.
J’habite un petit village. Il y a peu j’ai dénoncé des agissements violents d’un voisin vis à vis de sa compagne : insultes humiliantes et vulgaires, cris et pleurs. Après conseil du 3919, j’ai alerté la mairie. Et quelques jours après je me suis fait agresser verbalement par la mère (semble-t-il) de la jeune femme : »t’as raconté des saloperies sur ma famille »…
D’où est venue la « fuite » ?? Ce manque de formation des élu.e.s est limite criminel…