Les épisodes pluvieux extrêmes et les tempêtes se multiplient ces derniers jours en France, et ont déjà entraîné la mort de 5 personnes en Corse. Face à ces évènements météorologiques extrêmes, qui vont se multiplier et s’intensifier dans les années à venir, comment s’adapter et se protéger ? sujet du Téléphone sonne ce 18 août. Retrouvez des avis et propositions d’auditeurs ici :
J’en veux à nos dirigeants qui malgré les alertes du Giec depuis plus de 30 ans gesticulent à chaque crise sans prendre de vraies mesures. Je suis dépité d’apprendre que mes enfants devront vivre avec la » culture du risque »
Après l’été apocalyptique que nous vivons : canicules à répétition, sécheresse, manque d’eau, incendies, guerre en Ukraine, menaces chinoises sur Taïwan… il me paraît urgent que la présentation des bulletins météo soit établie sur un nouveau logiciel.
Habitant Lyon et ayant vécu comme beaucoup de mes concitoyens cette période comme les prémices d’une fin du monde proche, en tout cas du monde que j’ai vécu moi qui ai 65 ans, je trouve indécent que les journalistes présentent la météo avec des formules d’une autre époque: « après quelques passages nuageux le temps s’améliore », moi je voudrais qu’il se détériore, qu’il pleuve, que les nappes phréatiques se remplissent, que les vaches puissent manger de l’herbe verte. « Beau temps prévu pour aujourd’hui », c’est quoi le beau temps ? 40°, 30° ?
Il est du devoir des journalistes de faire des liens entre le temps qu’il fait et toutes les catastrophes qui nous arrivent. Et pas d’être dans la schizophrénie qui ignore les relations de cause à effet. Je pense qu’ils ont suffisamment d’imagination pour trouver des formules adaptées. Le » beau temps permanent » est le résultat du changement climatique, de ce qui détruit notre planète et non plus la promesse de bonnes vacances ou d’un bon week-end.
Bravo pour la qualité des émissions sur les incendies de forêt et sur la gestion des orages. Je suis impressionnée par le niveau de préparation, la qualité des relances et de la conduite des débats. Je travaille dans le domaine de l’environnement et cela fait un bien fou ! Bravo à l’ensemble de l’équipe : continuez ! Merci !!
J’ai entendu en début de saison que l’eau de méditerranée atteignait les 28°C. Ayant vécu plusieurs années en Polynésie je me souviens que la surveillance cyclone était déclenchée dès que la température de la mer dépassait cette température. Ne faudrait-il pas que les prévisionnistes de Météo France se forment aux techniques utilisées dans les zones tropicales ?
Depuis que la canicule a cédé le pas aux orages, on entend (comme à chaque fois dans ces situations météorologiques extrêmes, et dans tous les médias) l’expression selon laquelle il est tombé « l’équivalent d’un (ou deux ou trois, peu importe) mois de pluie en x heures/minutes/jour(s) ». De quel mois parle-t-on ? Un mois pluvieux, un mois sec, un mois moyen (pluviométrie mensuelle/12), le mois en cours (moyenne des pluies en août pour un orage au mois d’août) ?
Le site Météo France affiche des prévisions locales à 15 jours, qui ont une fiabilité très faible par expérience. Est-ce que cela a vraiment un sens, alors qu’on a parfois du mal à prévoir correctement la météo à 3 jours ?
Peut-on imaginer « distribuer » une/2/3/ ? Stations météo à chaque commune pour améliorer le « maillage » que vous avez mentionné ?
Consultant depuis de nombreuses années plusieurs sites de « prévisions » météorologiques, je suis au regret de vous signaler que le site de Météo France est assez médiocre. Si vous voulez mieux prévenir les risques, il faut consulter des sites mieux faits, plus complets et quand même gratuits. Par exemple : « Météoblue.com » qui est très complet, bien fait (multi modèles) et gratuit. Ça peut sauver des vies.
Je me permets d’indiquer que certaines collectivités ont déjà mis en place des systèmes d’informations sur les risques naturels et technologiques Pour exemple : Le Havre Seine Métropole
Emission très fébrile….elle me rappelle le débat de midi sur la reforestation il y a quelques jours (très comiques les hérissons). Votre journaliste est étonnée du nombre de décès en Corse (élevé ?)…et bien, nous sommes en été avec sur l’ile une population touristique permanente qui avoisine les 5 millions de nuitées par an….il y a donc du monde à fortiori au mois d’août..Tout ce beau monde n’a pas pour une part traversé une partie de la France en voiture, pris l’avion, le bateau pour faire le canard sur une plage…(c’est à espérer )..le GR 20 est très fréquenté et pas que par des sportifs…les tongs y sont très « courantes »…Toutes les plages n’existent que parce qu’elles sont adossées à des torrents dormants en été mais qui deviennent furieux toutes saisons confondues avec les orages…(pas besoin qu’ils soient exceptionnels) …C’est exceptionnel ce nombre de victimes si bas et vous aurez compris pourquoi ! Manquait la question qui tue adressée aux spécialistes : puisque les ordinateurs proposaient plusieurs possibilités, pourquoi avoir choisi visiblement celle qui comportait le moins de risques ? où est le devoir de protection ? la mer méditerranée est plus chaude de 6 degrés…pas besoin d’être météorologue pour deviner que chaque épisode orageux verra sa force décuplée…il vaut mieux prévenir que guérir…je comprends le pourquoi du bégaiement du spécialiste….les services météo ont commis une faute lourde de conséquences et vous auriez du en tant que journaliste les taquiner là-dessus…! PS : en bretagne comme en corse, nous avons la météo marine…c’était eux qu’il fallait questionner !!! Imaginez les conséquences en pleine journée ou tout le monde se croise sur le plan d’eau !!! 10 h du matin, tout le monde cuve et reste à terre……
A la suite de l’augmentation de la prise de conscience de la population française des scénarios catastrophes planétaires qui se dressent pour les prochaines décennies (dont la réalité fût palpable cet été par nombreux incendies et pénuries d’eau), du fait du dépassement des limites par les activités humaines, détruisant de plus en plus l’équilibre de notre système terre. Je vous suggère de faire une émission sur la nécessité d’un changement de système économique d’ici 3 ans comme le propose sans compromis l’ingénieur systémicien Arthur Keller. Que pensez-vous de l’inviter lui et d’autres ingénieurs, professeurs et étudiants, afin de proposer des solutions radicales à la hauteur de la gravité de la situation planétaire, menaçant la survie de beaucoup d’humains à court terme ? Et par la même informer nos concitoyens sur les choix possibles de solidarités, espoirs et partages plutôt que d’individualismes, résignations et compétitions stériles faces aux menaces qui se profilent.
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