Je vous écris car depuis l’élimination de chef du Hezbollah par Israël, je trouve que le traitement de cette actualité par France Inter et France Culture est biaisé et non conforme à la situation factuelle. Depuis hier, Radio France rappelle trop rarement ou pas du tout que le Hezbollah est un groupe terroriste, qu’il réalise du trafic de drogue avec le Venezuela, qu’il attaque Israël depuis des mois, qu’il a fait assassiner des hommes politiques libanais, qu’il a fait enlever des Français. Le traitement de l’actualité par Radio France peut laisser croire à un auditeur peu averti que le Hezbollah est juste un groupe politique, et qu’il est une victime innocente d’une agressivité israélienne. Il me semble nécessaire que les Français bénéficient d’informations traitées avec objectivité.

Qu’à l’occasion de votre sujet sur le Hezbollah, personne n’ait mentionné l’implication de son chef dans l’attentat du Drakkar de 1983 et ses 58 militaires français assassinés ne me surprend malheureusement pas. Les victimes françaises ne sont pas un sujet d’intérêt ! Sachez malgré tout que la mémoire de ses soldats et leurs familles ne méritent pas une telle amnésie…

« Image immense », « Dieu » etc. Quelques uns des propos journalistiques édifiants entendus ce matin au sujet de la mort du leader du Hezbollah. Absence totale d’objectivité et parti pris affiché pro Hezbollah. Hassan Nasrallah est à l’origine des attentats de Beyrouth de 1983 qui ont fait des centaines de morts dont des dizaines de militaires français. Il a déclaré la guerre à Israël. Pourquoi les journalistes ne rappellent-ils pas (une seule fois) ces faits ?

Pourquoi personne ne rappelle que le Hezbollah et Nasrallah sont responsables de la mort des 58 parachutistes français en 1983.

Dans vos reportages sur les réactions libanaises à la mort de Nasrallah sur franceinfo, vous ne mentionnez jamais la joie de nombreux libanais à la disparition du chef du Hezbollah, pourquoi ?

J’écoutais FranceInfo samedi 28 septembre, Liban, mort d’Hassan Nasrallah. Majoritairement des invités israéliens, peu de Libanais, encore moins de Palestiniens. Un invité israélien ose même dire sans être contredit qu’il y a de la ségrégation contre les Palestiniens au Liban, alors que ces Palestiniens ont été expulsés de leur patrie par ces mêmes Israéliens. Les Palestiniens se revendiquent comme Palestiniens, pas Libanais et espèrent le retour sur leurs terres.