Je suis choqué par la campagne de communication sur les soi-disant 8 principes que vos radios bafouent quotidiennement. Je prends un seul exemple récent : votre couverture de l’horrible agression de Crépol et de la mort de Thomas.
Sur toutes vos radios, alors que les témoignages se multipliaient déjà notamment dans le Dauphiné Libéré, vous continuez à évoquer une “rixe” (sous-entendu cela a toujours existé) ou une bagarre qui a mal tourné, alors qu’il s’agit selon tous les témoignages d’une agression effectuée par une bande armée à l’encontre de jeunes pacifiques et désarmés.
Autre chose : vous persistance à taire le nom des suspects arrêtés alors que le public a droit à cette information qui circule sous le manteau.
Si vous vous étiez vraiment factuels (premier principe), rigoureux (47me), honnêtes (4ème), pluralistes, et équilibrés (5ème), il n’y aurait aucun sujet pour vous de faire le jeu du Rassemblement National. Pourquoi cela vous poserait-t-il problème sachant qu’il s’agit du principal parti d’opposition (5è et 7ème) ?

Je réagis au traitement de l’information sur la mort de Thomas, dans la Drôme.
Vous évoquez cette affaire en parlant d’une « bagarre » ayant entraîné la mort de ce jeune.
Les 9 personnes impliquées sont mises en examen pour « tentative de meurtre en bande organisée ».
Votre traitement par l’angle de la bagarre, laisse entendre que la mort de Thomas résulte d’un mauvais coup lors d’une échauffourée entre jeunes. Le récit est bien différent et la qualification de la mise en examen montre la gravité de la démarche.
Pourquoi cherchez-vous à minimiser la gravité des faits ? Le récit de cette affaire est effrayant et démontre à quel point notre société dysfonctionne.
Inutile de le minimiser, nous devons affronter le problème.

Je suis scandalisé par le traitement depuis 5 jours et le déni de l’attaque criminelle en bande organisée à Crépol : on parle encore aujourd’hui au journal de 13h très rapidement d’une « bagarre » ; ce sont des jeunes à la sortie d’un bal attaqués au couteau par une bande de voyous des cités et la mort de l’un d’entre eux, et des témoignages effrayants ; Pourquoi cachez-vous la vérité ? Avez-vous des consignes de votre Direction dans ce sens ? Vous faites monter la colère ainsi des gens raisonnables dont je fais partie. Vous nous poussez à nous informer sur des chaines privées !

J’aime France Inter depuis de nombreuses années et vous écoute tous les jours ! Je vous remercie d’ailleurs car mon quotidien est avec vous.
J’habite à proximité de Crépol et les informations données par vos rédactions parlent de “rixe “à chaque fois alors que ce n’est pas cela du tout, des jeunes sont venus mettre le bazar dans ce bal, et armés, ils ont tué et blessé. France Bleu a été plus juste, c’est dommage. En tout cas, nous sommes profondément tous choqués par ce qui s’est passé, et inquiets pour nos jeunes. Une pétition circule d’ailleurs d’une association d’extrême droite (institutpourlajustice.org) et beaucoup de personnes l’ont signée, c’est inquiétant.

J’ai écouté France Inter ce matin au journal de 10h et vous parlez de bagarre entre adolescents qui aurait dégénérée. Je trouve cela honteux et vous masquez la réalité de l’agression. Les interviews des gens présents à la soirée et agressés gratuitement par une bande du quartier de La Monnaie sont facilement accessibles sur internet grâce à des médias libres. Il est important de bien nommer les choses si on veut les combattre. Il s’agit ici d’une attaque gratuite raciste antiblancs.

Auditeur fidèle de Franceinfo à la radio et sur les réseaux sociaux j’ai été particulièrement choqué par le traitement des violences de Romans-sur-Isère. Le choix du vocabulaire utilisé en dit long : ne pas parler de ratonnade, de fascisme et des abjectes slogans. C’est une honte.

J’ai été révulsée hier, dimanche 26 novembre, quand j’ai entendu une journaliste de France Inter utiliser le terme de « ratonnades » en parlant des émeutes racistes de Romans sur Isère. Certes elle faisait référence à une « expédition punitive ou à des brutalités exercées contre des Maghrébins. » mais c’est aussi une expression raciste, ignoble utilisée par des fascistes et racistes, qui rappelle une sale époque, qu’Inter ne doit pas reprendre à mon humble avis.