Il serait agréable que les journalistes se donnent la peine d’éviter le néologisme « mais pas que » au profite de « mais pas seulement ».

Pourriez-vous arrêter d’utiliser le terme « schizophrénie » comme un adjectif, c’est une maladie, une vraie maladie dont les gens souffrent. Et qu’on ignore beaucoup. Utiliser ce terme à la volée n’aide pas à connaitre cette maladie et blesse les malades.
En dehors de cela, j’aime beaucoup votre émission.

Des personnes « gravement » blessées sur le barrage des agriculteurs dans l’Ariège – entendu à plusieurs reprises ce matin dans la bouche d’au moins deux journalistes. Pourrait-on rappeler qu’on dit « grièvement » blessé ? L’appauvrissement de la langue sur une chaîne du service public n’est pas acceptable.

On dit « ont pu entrer » et non pas « ont pu T entrer » avec une affffffreuse liaison …

Assez !!
C’est déjà suffisamment insupportable d’entendre à longueur d’antenne les invités ou les présentateurs parler « d’un espèce de » (pourquoi pas un sorte ou une type ??), mais voilà que depuis quelques mois, nous avons droit systématiquement à des annonces concernant la « saison une » de telle série ! Sur France Culture ! Je vous rappelle que lorsqu’on parle de la saison 1, de la salle 1, de la ligne 1, 1 est un nombre ordinal, qui correspond à la première saison ou la saison numéro un, il y aura ensuite la deuxième saison ou saison numéro 2, etc. Rien à voir avec le fait que « saison » soit un nom féminin !
Un grand merci pour nos oreilles et le respect de notre belle langue sur le service public !

Urgent, revoyez le sens de chafouin ! Cet adjectif signifie sournois.
Il est trop souvent employé dans le sens de chagrin, de chiffon.

Ecouter France inter tous les matins est décidément un régal pour le linguiste que j’ai été. Après « redoux is coming » hier, voilà Netanyahou que j’ai cru un instant encorné par un taureau dans l’arène, avant que je comprenne qu’en fait il se retrouvait dans une situation sans issue, bloqué, coincé, il a été « encornerisé » selon votre expert … Un régal, vous dis-je…

De grâce pour nos oreilles, l’adjectif numéral  » mille » est TOUJOURS INVARIABLE.
Ex : deux mille euros ; deux mille élèves
Pour le reste, c’est très bien : continuez !

Votre intervenant du 24/01, soi-disant prof a été remarquable puisqu’il n’a commis que 2 énormes bévues en 5 m (à peine) d’intervention :

  • « coreligionnaires » pour parler des membres d’un même parti politique !!!,
  • « moyenneté » mot inexistant !

Choisissez mieux vos intervenants.

Aujourd’hui sur France Info, vous nous parlez de Vanessa Dougnac, journaliste en Inde, menacée d’expulsion car sa couverture du pays serait « malicieuse ». Eh bien non, vous tombez dans le piège des faux amis, cette journaliste n’est pas « malicieuse », c’est-à-dire espiègle. Le mot anglais « malicious » se traduit par « malveillant » ou « méchant » selon le contexte.

Je me permets de vous dire que New Hampshire ne se prononce pas comme on l’entend souvent sur votre station. Avec les primaires américaines et l’élection présidentielle le nom de cet État sera souvent mentionné. Pour la prononciation correcte, il suffit simplement de taper le nom sur un moteur de recherche. Il en est de même pour Leicester et Leicestershire.

Juste un petit message rapide pour vous rappeler que l’usage du « mademoiselle » est aboli depuis quelques années, ça passe d’autant moins quand c’est prononcé de manière condescendante…j’aurais apprécié que vous corrigiez votre invité, car cette chercheuse qui était aussi votre invitée s’est retrouvée d’emblée discréditée, ça fait partie du lot de petite chose qui fait qu’on doit toujours jouer des coudes, démontrer sa compétence…et c’est fatiguant !

Je suis un auditeur depuis de longue date.
Aussi je m’inquiète de l’augmentation d’expressions venant de l’autre côté de la manche. L’anglais devient-il la référence pour les animateurs journalistes…? Un peu d’originalité utiliser les mots existants en français.
Penser aux gens qui ne parlent pas cette langue et non pas l’intention de faire l’effort.

Petite question d’auditeur assidu et qui apprécie votre chaîne : Serait-il possible que vos journalistes prononcent bien « New Hampshire » ? ´hampsheur (phonétique adaptée). US/ˌnuː ˈhæmp.ʃɚ/ New Hampshire (Phonétique officielle) En effet « shire » se prononce bien (US/ʃaɪr/) mais uniquement quand le mot porte l’accent tonique. Or l’accent tonique dans New Hampshire est sur ´Hamp et non sur shire… Merci de tenir compte de ces quelques notions de phonétique.

Entendu ce matin 22/01, vers 11h30 : »La facture va s’alourdir lourdement. »
Je ne crois pas que ce soit un effet de style mais plutôt une pauvreté de vocabulaire. Qu’apprend-on dans les écoles de journalisme ?
D’ailleurs il aurait suffi de dire « la facture va s’alourdir », puisque les précisions sur les chiffres suivaient.
Il s’agit de l’électricité avec une augmentation d’environ 10 %. Même si c’est beaucoup pour certains, moi la première, j’estime que dire « lourdement » pour 10% est un parti-pris. Que cherche le journaliste ?
A dire « Ecoutez ce qui nous tombe encore sur la tête. » ?
Pas la peine d’en rajouter dans cette ambiance générale déprimante.
Je n’en peux plus du mauvais usage de la langue française sur les antennes de Radio France : prononciations erronées qui deviennent la règle alors que les auditeurs le signalent, fautes d’orthographe et de grammaire, manque de vocabulaire… Je ne parle que de fautes basiques, comme ne pas accorder l’adjectif au féminin avec un nom féminin ou mettre un s au chiffre 4. Quand il serait bienvenu de faire des liaisons, certains journalistes et animateurs n’en font pas et quand ils en font, elles sont erronées. Je caricature à peine et, bien sûr, il y a des exceptions. Des personnes qu’on a encore plaisir à écouter, et pas seulement pour leur usage de la langue mais pour la clarté de leur expression.

« Qui y sont hommagés » : auxquels on rend hommage, c’était trop compliqué ? Franchement, le français sur France Culture laisse de plus en plus à désirer…

Entendu ce matin aux informations « sur Inter », l’extrait de phrase suivant :
« …. colde quaize, comprenez affaire non résolue … »
Mesurez-vous le ridicule extrême qu’il y a à baragouiner des mots anglais, pour aussitôt les traduire ? Pourquoi votre « journaliste » estime-t-elle qu’elle doive traduire ? Probablement craint-elle que son propos ne soit pas compris, mais alors pourquoi ne pas le dire en bon français du premier coup ? pédantisme assumé ?
Je profite de ce message pour vous rappeler aussi qu’il y a dans notre langue une ponctuation scripturale qui traduit le débit et l’intonation verbaux (et réciproquement). De plus en plus, certains de vos « journalistes » débitent des mots à la chaîne comme des machines même pas douées d' »IA », de sorte qu’à la fin, en y ajoutant quelques fautes de syntaxe, on peut se demander ce qu’ils ont voulu dire…

Serait-il possible que les journalistes à l’antenne emploient le mot professeur et non pas le mot prof ?

Je vous écris pour vous remercier pour tous ces épisodes de Bestioles très intéressants dont ma fille de 3 ans est particulièrement fan. Néanmoins, je me permets de vous dire que nous déplorons un peu le niveau de langue que vous avez donné aux personnages. Quand nous choisissons de faire écouter un podcast intelligent à nos enfants, ce n’est pas pour entendre « je me casse », « faire gaffe », « bouffer », « planquer » ou encore « tirons-nous »… C’est dommage !

C’est « d’un arbre remarquable QUE nous a parlé » ou, au choix : « c’est un arbre remarquable DONT elle nous a parlé »!
Les mots ont un sens et le langage, ça s’apprend.

Avant tout un grand merci pour la qualité de vos émissions.
Alors, juste pour info, le mot « solde » est masculin. Il n’y a que la solde du soldat qui soit au féminin.
Ça n’est pas bien grave bien sûr, c’est une erreur qui n’est pas rare dans les médias, les magasins etc…

Y aurait-il moyen d’apprendre à vos journalistes que dire « pour la Xème année consécutive » est une regrettable faute de français ?
En effet, deux choses sont consécutives (se suivent), une chose est consécutive à une autre, mais une chose ne peut pas être consécutive toute seule.
On dit « pour la Xème année de suite », ou « d’affilée ».

On ne dit pas : « C’est DE cela DONT on va parler »
mais :

  • « C’est DE cela QU’on va parler »,
  • ou « C’est cela DONT on va parler ».
    Sinon, c’est un pléonasme.