Il y a beaucoup de sujets sur le film « J’accuse », mais aucune réaction sur le fait qu’il s’agisse d’un film France Inter.
Quelle honte d’avoir soutenu ce film !

Sur le site de France Inter on peut lire  » Le césar remis à Roman Polanski suscite une vague d’indignation ».
On croit rêver quand on connait l’interminable et envahissante promotion à laquelle nous avons eu droit sur France Inter pour le film  » Je suis accusé » , excusez moi « J’accuse ». Ne parlons pas de la connivence, de la complaisance des critiques cinématographiques de FI pour Roman Polanski.
C’est un peu jouer les Tartuffes quand on a pris une large part de responsabilité dans l’attribution de ce César et de se permettre d’évoquer  » une vague d’indignation »
Je sais que ce message ne vous intéressera pas, Polanski étant  » intouchable » sur cette radio.

Il est encourageant de constater que malgré l’injonction de la plupart des médias ( sauf vous ) à boycotter J’accuse, il a d’abord fait le plein dans les cinés et obtenu le césar. Ces médias parisiens n’ont pas compris qu’ils ne représentent qu’une minorité de cinéphiles. En province l’on va voir un bon film.

Même s’il est important de respecter la présomption d’innocence et de ne pas se substituer à la justice la soirée a été étonnante. L’image de fin avec la troupe 100% masculine des Misérables pose le tableau… J’ai pourtant bien aimé le film de Ladj Ly mais en sortant je m’étonnais du peu de femmes présentes à l’écran…il n’y a pas de femmes en banlieue ?! Et là quand toute l’équipe monte sur scène où sont les professionnelles dont la monteuse qui a décroché un César ?! Elle est montée seule et les messieurs eux montent en meute… « Il est temps de s’unir » dit Ladj Ly

Je me suis réveillée ce matin avec la certitude que Roman Polanski serait volontairement mis de cotés par ses pairs et le monde du cinéma…
Ce matin mon cœur pleure, mon cœur saigne, je voulais que ma sœur, victime d’un pedophile puisse se sentir soutenue , comprise…
Les propos de Fanny Ardant me tuent, a t elle une soeur, un enfant, des petits enfants, vit elle dans un autre monde que le nôtre?
Alors je suis triste, pour ma sœur, ma mère et mon père, ma famille, je suis triste pour Adèle , Vanessa , Amélie ….
Alors au combat et que Fanny Ardant prenne contact avec nous, qu’elle écoute le récit des victimes Et elle ne verra que le prédateur, le violeur, le pedophile qui est Roman Polanski…

En tant qu’auditrice de France Inter et jeune femme cela me choque beaucoup que vous fassiez promotion depuis aujourd’hui du César décerné à Polanski.
Se féliciter de ce César si choquant est vraiment déplacé. Comment ne pas penser à ses victimes et en général à toutes celles abusées et violées ! Quelle manque d’empathie et de morale. Je ne sais plus quoi penser de votre radio que je croyais plus intelligente.

Oui, Polanski … encore! Désolé, mais je suis intrigué par votre couverture de la cérémonie des Césars et par le traitement du « cas Polanski ». De manière subtile et sous-jacente, certes, votre journaliste (Thierry Fioril) a, me semble-t-il, suggéré constamment la/les faute(s) de Polanski et montré – comme toute votre chaîne – une grande complaisance avec les militantes féministes et avec Adèle Haenel et co. (cette dernière, que représente-t-elle vraiment, quelle est sa légitimité … par rapport à Polanski).
Certes, je n’ai pas entendu tous les reportages, mais, en tout cas, il me semble que personne n’a osé (quelle audace faudrait-il avoir pour cela de nos jours ?) dire la chose la plus simple et évidente : que Polanski – tout Polanski qu’il est – a fait un film très réussi sur un événement important de l’Histoire de la France (et au-delà) dont les fondements sont loin d’être inactuels. C’est ce que Haenel et co. ne veulent apparemment pas comprendre … et, de ce point de vue, j’ai d’ailleurs trouvé aussi inappropriée la prise de position de M. Franck Riester: en tant que Ministre de la Culture, il devrait avoir un jugement serein sur un film d’une rtelle importance historique et culturelle.
Notons tout de même que les propos d’Eva Bettan sur France-Inter semblait plus justes et plus équilibrés que ceux de M. Fioril. (Franceinfo)

fidèle auditrice de vos programmes, je déplore le soutien de France Inter au violeur Polanski. Il est scandaleux que l’argent public servent à financer ou à valoriser ce fugitif. Et que dire que vous fassiez la publicité du film et des Césars qu’il a obtenus lorsqu’on connaît le contexte. Je suis très déçue.

Honte à vous de soutenir le film de Polanski. Nous ne vous écouterons plus.

Les votants des César ont choisi Polanski, tant mieux ! surtout pour le souvenir de l’époque Dreyfus , qui semble oublié dans vos commentaires ….. dans le bruit et la fureur médiatiques, on risque d’oublier le thème du film . Et oublier aussi les autres films récompensés !!!!
Ras le bol du tribunal médiatique parisien !!!
Entendu hier à cette occasion : au nom de la « diversité » !!! pas assez de femmes !!! je me marre ! un comble ! je ne savais pas que, femme de 73 ans , avec 2 enfants, salariée de 23 ans à 65 ans, avec diverses activités, j’appartenais à cette catégorie !!!
A part ça, je n’entends plus le nombre de femmes décédées suite violences conjuguales !!!! le coronna, on s’en fout !!
merci de m’avoir lue (France Inter)

Je suis une fidèle auditrice de votre passionnante émission mais je me permets aujourd’hui de vous faire part de ma colère. Vous ouvrez l’émission sur les César, notamment sur l’ambiance de la soirée. Et là, je partage votre avis, à vouloir faire du « consensuel », on a assisté à une soupe fadasse saupoudrée d’hypocrisie, les consignes de la maîtresse de cérémonie ont été suivies à la lettre « surtout ne froissons personne », quand on connaît la richesse et le poids des mots et maux portés par le cinéma français, exportés et reconnus dans le monde entier, mais où étaient-elles hier soir ces paroles ? A part Aïssa Maïga qui a tenté de défendre la diversité avec quelques maladresses. Quelle tristesse ! Mais comment vous, Mme Masson et vous M Delmas, avez vous pu oublier de citer à l’antenne, lors de votre introduction, les 2 femmes lumineuses lauréates dès le début de la soirée, le meilleur espoir féminin et le meilleur 1er film, Luna Khoudri et Mounia Meddour ? Vous passez 5 mn sur les César récompensant le fantôme de la soirée, égrenez à la volée les César du documentaire, du film d’animation … mais rien sur ces 2 César qui représentent l’espoir, l’espoir, la force, la lutte, portés par les femmes. La reconnaissance, le respect dus à cette moitié de l’humanité si gênante. Finalement, les symboles de ce qui a été tu hier soir.
Vous rendez justice à un métier clé pour le 7eme art, trop souvent ignoré, en donnant la parole à 2 femmes scriptes mais rien sur ces 2 belles récompenses. Je suis en colère et attristée. L’hypocrisie va bien au delà de la cérémonie. Depuis ce matin, certains flash infos de France Inter présentent même les 3 César du M Polanski avant ceux de Ladj Ly !
Je continuerai à vous écouter malgré mes divergences d’opinion car j’aime trop le cinéma et les amoureux de cinéma tels que vous le démontrez aux fils des samedis. Merci à vous, merci pour la qualité de votre émission.

Monsieur Abad aurait souhaité que l’on ne donne pas de récompense à Mr Polansky, mais ne s’embarrasse pas de siéger, de soutenir des hommes et des femmes politiques pourtant mis en examen et même deja condamné pour certains. Qu’il s’applique à faire le ménage chez ses congénères politiques avant de faire la morale au monde culturel.

J’écoute France Inter tous les matins et je suis bien triste ce matin d’entendre sur votre antenne que je croyais différente que l’on interviewe encore un vieux mâle blanc pour savoir ce qu’il pensait de la polémique Polanski suite à son énième prix. Je suis triste et écœurée la parole des femmes a été libérée mais rien n’a changé dans le fonds. Aucune empathie pour les femmes comme moi qui ont connu harcèlement sexuel au travail, viol ect. Je ne pense pas que ce monsieur réalise la portée de ses mots. J’ai éteins la radio et je suis sortie prendre l’air.

Comment dire… Il y a 4 ans, vous receviez Polanski. En vous écoutant ce matin, si le réalisateur entrait dans votre studio, illico, vous vous empresseriez de vous lever, et de sortir ? En l’invectivant comme le font Despentes et d’autres ?, ça, je l’ignore.
On a bien compris, haro sur Polanski, radicalement. Il y a 4 ans, non. Et si Emmanuelle Seigner ne s’était pas décommandée, vous l’auriez reçue pour la promotion de « J’accuse ».
Mais ce matin, la « honte » est à l’affiche. Avec votre invitée, il y avait comme un entre-soi, qui rendait la discussion… indiscutable. En un sens. L’entretien eût pu bénéficier davantage d’un clair-obscur, comme toute passion humaine, si, par exemple, Fanny Ardant avait été votre interlocutrice. Et la victime, Samantha Geimer, son point de vue surprenant, voilà qui mérite d’être introduit (non, pas de mauvais esprit) dans le débat. Car de débat, j’en vois et en entend peu.
Je suis contre la censure, et pour la conscience individuelle, si paradoxale, contrastée, parfois contradictoire qu’elle soit. Ainsi, je n’assisterai pas à un concert de Cantat, mais n’empêcherai personne de s’y rendre. Je ne lis pas Genêt, Céline ou Gide, mais je n’en fais pas un totem humaniste en dénigrant leurs aficionados.
Aux Césars, si on désapprouve les nominations de Polanski, on ne va pas à la cérémonie, on ne l’anime pas. Sauf à surjouer sa colère.
Mais quoi, il y a 4 ans, vous pouviez recevoir Polanski, aujourd’hui non ?
Allons plus loin, boycottons ceux qui ont accepté ou acceptent de bosser avec lui ! Ne le diffusons plus, ou alors avec un avertissement préliminaire en amorce de ses films ! Je suis certain qu’on trouvera un tas de mesures de restriction de diffusion !
Woody Allen, qui est un cas très différent (et c’est bien le problème, on lynche, on vocifère, on juge de la même façon des faits qui n’ont pas la même histoire, la même « vérité », et toujours à charge !), vous l’inviteriez ?
Pour vouloir tout dire, en fait, on ne dit plus rien, on crie, on insulte, on tire sur tout ce qui bouge, ou aurait dit-on bougé de façon condamnable.
Il y a une bien-pensance en mode tirailleurs qui me navre.
Hélas, je m’attendais ce lundi à la subir. Maintenant, j’ignore si la honte est un boomerang !

Je voulais simplement remercier Augustin Trapenard pour le Boomerang de ce matin. Je l’aimais déjà beaucoup, mais donner la parole à Sara Forestier, sur les sujets abordés trois jours après #LaHonte etait un geste admirable tout autant qu’apprécié. Menée de main de maître, cette interview restera gravée dans ma mémoire et, après un week-end catastrophique en raison des évènements que vous savez, un vent d’espoir, une brise annonçant le printemps et le nouveau. Ce matin, vous la connaissez, la culture était bafouée, en colère, mais la culture la vraie, a parlé et elle a été entendue.
(Je vais essayer de remercier Sara Forestier pour le courage dont elle a fait preuve par ses propres moyens)

Je suis en train d’écouter votre interview de Sara Forestier. Ce qu’elle a raconté sur l’importance de la libération de la parole et son impact sur les femmes battues et harcelées est formidable! Tout le monde devrait l’entendre. Elle a tout à fait raison. Je me suis mise à applaudir mon poste de radio. Merci beaucoup!