Chaque jour, nous publions une sélection de messages d’auditeurs au sujet de la langue française à retrouver sur le site

La prononciation standard du mois de juin semble devenue être « jouin » sur Radio France. Pourrait-on expliquer à vos journalistes que cela est horripilant pour la majorité des Français qui parlent du mois de jUin !
Dans le même ordre d’idées, certains de vos collègues se rendent insupportables quand cent fois dans la même émission ils rabâchent « aujOrd’hui, aujOrd’hui, aujOrd’hui ? Un de vos plus sympathiques jOrnalistes, étant le champion incontesté de cette prononciation. Quand on a l’honneur de tenir le micro sur une chaîne nationale, je pense qu’on a des obligations, et qu’on ne devrait pas faire d’aussi grossières fautes de prononciation.

Dans votre lettre du vendredi 30 avril, un auditeur pestait contre l’usage du mot « province », qui n’avait plus lieu d’être utilisé, selon lui, depuis la départementalisation de 1790, en préconisant l’usage du mot « région ». Ce que Jérôme Garcin rappelle parfois lors dans son émission (« Le Masque et la Plume » pour les distraits).
Je suis en désaccord avec cette proposition. La région parisienne est elle aussi une région. La locution « en région » n’apporte donc aucune information sur le lieu. Par contre « en province » désigne de façon simple une région autre que la région parisienne. Et je ne vois vraiment pas pourquoi ce terme pourrait être perçu comme dépréciatif.
Et je suis tout à fait d’accord avec la condamnation quasi unanime de l’écriture inclusive qui est un piège à con.ne.s
Merci pour vos émissions.

J’aimerais faire quelques observations sur la prononciation du français. J’entends trop souvent parler du mois de « joint » ce serait bien de noter qu’il y a un « u » à juin. Voir Molière pour la prononciation du « u»!! On entend aussi le « Ronne » et la « Sonne « en dehors de l’accent du midi, et d’une façon générale l’accent circonflexe n’est pas respecté pourtant cela permet, surtout à la radio de mieux comprendre ! Il y a encore la « gageure » qui pose problème sans parler du « jeune » du ramadan !
Merci de bien vouloir faire remonter ces observations car vous avez un grand rôle à jouer pour la bonne compréhension des informations !

Avec le coronavirus de nombreux néologismes ont vu le jour. Depuis 24 heures, le mot de « jauge » est rabâché tout au long des informations à mauvais escient. Ainsi, le thermomètre mesure la température, comme la jauge mesure la capacité. Et d’en conclure que les journalistes et politiques devraient dire, au lieu de « jauge maximale », plutôt « capacité limitée ». Avis aux rhéteurs. Merci, à bientôt.

A part vous, tous vos intervenants, chroniqueurs et invités, répètent sans cesse cette locution « en fait », si agaçante car inutile, polluante et transversale à tous les contenus puisque j’observe ce même tic dans des propos intellectuels ou plus légers. C’est un véritable virus, je pèse mes mots, dans le sens où il se répand dans notre société, à notre insu, avec le même effet ravageur dans les discours. Pour jouer, sortez un carton rouge à chaque fois que vous entendez « en fait », vous serez étonné et les autres aussi !!!

Réécoutez votre émission de ce jour, vendredi 30 avril 2021, et comptez le nombre de fois où la locution « du coup » a été utilisée. Auriez-vous oublié vous aussi qu’il existe des synonymes, comme : « en conséquence, dès lors, de ce fait, par conséquent, alors, … » ?

« Impuissantement », quel est l’intérêt d’inventer des mots aussi inutiles et aussi laids phonétiquement ?
Impuissance, incapacité, faiblesse, qui sont des mots français, ne conviennent pas pour dire les choses ?

Avant tout, je suis un fidèle auditeur et spectateur de France Info.
Depuis plusieurs années, une expression truffe toutes les interventions des journalistes. Elle s’est répandue comme un virus.
Je peux le comprendre sur certaines chaînes, mais elle a atteint France Info (et à l’instant je viens de l’entendre encore dans la bouche de Laurent Delahousse dans le journal de France 2).
C’est horrible « et bien », qui hache maintenant toutes les interventions des journalistes. Et qui n’apporte rien aux propos.
« Le procureur est intervenu à 11h et est, et bien, revenu sur… », par exemple.
J’appréhende maintenant de l’entendre et me bloque chaque fois que j’entends ce tic, devenu universel. Si vous faites attention, vous serez forcé de l’entendre. De grâce, passez le mot aux équipes 😊.Je serais curieux d’avoir votre avis.Bon, il y a pire, je vous l’accorde. Mais c’est au point que cela gêne mon écoute sereine.

Sur FranceInfo mais aussi sur toutes les chaînes publiques radio et télé, les journalistes parlent de l’épidémie à NEW DEHLI. Or, l’appellation est fausse. New-Dehli n’est que le titre de la capitale administrative de l’Inde sous le protectorat anglais. La capitale de l’Inde est DEHLI, c’est tout. A croire que les journalistes ne sont jamais allés en Inde (qu’ils appellent aussi  » les indes » !) ou ne connaissent pas la géographie …

Quand j’entends que le bilan d’une catastrophe est de 44 victimes et de 150 blessés, est-ce que cela veut dire qu’il n’y a aucun mort ? Je crois que quand on est journaliste, il faut essayer d’avoir le courage de prononcer le mot « mort », surtout par les temps qui courent, hélas !

Le mot « trend » signifie ?
Que signifie le mot “trend”? Votre invité pourrait utiliser le mot « tendance » qui est compréhensible par tous les français !

Pardon si je vous dérange mais après des années d’écoute quotidienne je ne comprends pas pourquoi quasiment toutes les personnes qui parlent sur votre antenne (journalistes et invités) disent presque toujours « UN espèce de… ». Pourriez-vous leur rappeler, sauf erreur de ma part, que le mot « espèce » est féminin et qu’ils doivent dire « UNE espèce » ? J’ai malheureusement l’impression que la langue française se masculinise de plus en plus, non ? Merci car c’est vraiment dommage d’entendre ça sur une radio « culturelle » dont les émissions m’intéressent beaucoup. Bien cordialement.

Langue française TROP d’anglicismes sur le service public !
J’ai dû choisir un sujet mais ça ne concerne pas votre émission. Beaucoup d’autres par contre MEME aux infos, pourtant faites par des journalistes qui maitrisent notre langue ! Dès que l’équivalent existe en français on DOIT l’utiliser même Week end/fin de semaine. Challenge, challengER ! impact, impactER continuellement et de plus en plus souvent. C’est INSUPORTABLE et pour se faire comprendre (surtout en temps de crise) le mieux est d’utiliser la langue du pays. En plus en l’écoutant on peut APPRENDRE le français.

Votre invité est carrément “cuculissime” avec ses sublimissimes et ses génialissimes ! De grâce épargnez-nous ces tics de langage bobo parisiens.
Pensez à tous ceux qui vous écoutent et que vous découragez par votre vocabulaire de classe.

Les recettes et les émissions sont un délice à écouter, mais une petite dissonance phonétique : par pitié, prononçons moelleux et moelleuse en accord avec l’origine de ce mot. Moileu. Pas moéleu.
Je vous en prie.
En surtout une bonne continuation pour votre bonne humeur, vos recherches gastronomiques, vos recettes extra.

Petite correction du 03 mai, sauf erreur : HPI n’est pas un acronyme mais un sigle, car il ne se lit pas comme un mot (acronymes : OVNI, CAPES …) .

Vous venez de faire siffler mes oreilles.
Vous parlez  » d’un espèce  » d’échange,  » d’un espèce  » de dialogue …
Mais c’est UNE espèce, espèce n’est pas un adjectif !
Je ne m’y attendais pas de votre part.
J’espère que vous ne recommencerez plus.

Désolé d’adresser mon message pour la seconde fois… Entendant aujourd’hui que les « joges » conduiront à une « otre » façon d’organiser les festivals (toujours sans aucun lien avec un accent méridional), je m’étonne et je peste.
Si j’ai rendu les armes pour le œ que définitivement je resterai le seul à prononcer « é » quand tout le monde s’accorde désormais à dire « eu » (chouette, on pourrait écrire « œf » à la place de « œuf » !), je m’interroge sur cette mode de prononcer tous les O fermés [o] en O ouverts [ɔ]. Si cette prononciation est normale, habituelle, plaisante et légitime s’agissant de l’accent méridional, on s’interrogera sur les journalistes, pas tous Marseillais, qui de façon habituelle voient des maillots « jones » monter des « cotes ». Je sursaute à chaque fois, c’est assez récent et de plus en plus fréquent ; je tiens ce travers pour une affèterie que rien ne justifie.

Du bon usage du vocabulaire scientifique même par les journalistes
Madame la médiatrice de Radio France.
Docteur Vétérinaire, Docteur d’Université et Certifié en Immunologie, je viens par la présente apporter ma contribution au débat qui ne cesse de prendre de l’ampleur sur l’emploi indifférent et antiscientifique des termes de « sérum » et de « vaccin » auquel vous avez apporté votre aval réitéré.
Pour en montrer le ridicule, je vous adresse une citation de Lavoisier sur « le bon usage du langage ».
« Les langues n’ont pas seulement pour objet, comme on le croit communément, d’exprimer par des signes des idées et des images : ce sont, de plus, de véritables méthodes analytiques, à l’aide desquelles nous procédons du connu à l’inconnu […] Une méthode analytique est une langue ; une langue est une méthode analytique, et ces deux expressions sont, dans un certain sens, synonymes »
Antoine Laurent de LAVOISIER (1743 – 1794)
Toutefois pour conforter votre approche de l’emploi de la langue française, je propose que dans la prochaine édition du « code de la route », soient employés de façon indifférente les termes de « droite » et de « gauche ». La fluidité de la lecture en sera grandement favorisée à défaut de celle de la circulation.
La compréhension par nos concitoyens de la crise de la COVID-19 est déjà bien assez difficile, sans y ajouter inutilement de la confusion.

LE CHOIX DES MOTS
Chère Madame DAVIET,
Je me permets de renouveler mon message précédent, resté sans réponse…
Les personnes intervenant sur les ondes de France Inter pourraient-elles utiliser la forme interrogative officielle et naturelle (pronom-verbe-sujet- ?) au lieu de ces horribles « Qu’est-ce-que » suivis du sujet puis du verbe ?
Deux exemples parmi mille autres : « Qu’est-ce-que vous dites ? » au lieu de « Que dites-vous ? », « Qu’est-ce que vous ferez ? » au lieu de « Que ferez-vous ? ». Ce dévoiement est devenu systématique avec des « records » chez certains.
C’est non seulement affreux à entendre mais de plus c’est plus long à exprimer, alors pourquoi ?

Bridgestone… Combien de commentateurs (de commentatrices) nous servent du BRIDGES – TONE.
On doit dire BRIDGE- STONE. Les allemands nous inviteraient au « coup de glotte » (Knacklaut) Ces présentateurs ne savent donc rien du pont ? Ni de la pierre ? Mais voilà : quand on prononce mal sa propre langue on a du mal avec celle des autres.

Dès que nous nous branchons sur la radio ou autre média, nous entendons maintenant, « Bonjour à vous, bonjour à tous et à toutes », « merci à vous », etc. Pour ma part, je ne dis jamais « bonjour à elle, à lui, à eux ». « Bonjour » suffit ! je ne dis jamais « merci à vous » mais « je vous remercie » ou « c’est moi qui vous remercie ». Je vous en supplie, respectez notre langue, notre belle langue ! Vos journalistes la malmènent, notamment lorsqu’ils utilisent des mots anglais qui ont leur exact équivalent en français. Cordialement, mais pas « à vous »,
P.S. Je ne lis jamais de « newsletters ». Je préfère les « actualités ». L’usage de mots anglais, anglo-américains ou globiches participe de la colonisation de notre culture par une culture étrangère dominante, grâce en partie aux médias français. Vous jouez un jeu dangereux, un jeu que j’oserais appeler sujétion.

Bonjour. M. Hermé, le verbe « pâtisser », figure depuis belle lurette dans le dictionnaire.
De l’usage de la langue française

Pourriez-vous corriger vos invités lorsqu’ils utilisent un mot anglais : « trend » en l’occurrence au lieu et place de tendance… Cette remarque et demande vaut aussi pour certains journalistes chroniqueurs de la chaîne : j’ai entendu le mot « gap » (pour écart) un de ces matins qui a aussi heurté mes oreilles…Pour conclure : tous les auditeurs ne comprennent pas l’anglais et vous travaillez pour Radio France …

Trends et tendances
1-Pourriez vous informer votre spécialiste de la Chine qu’il existe un mot français pour dire « trend ». Il n’en sera pas moins spécialiste.
2-Le « Larousse » accueille des mots québécois ? Welcome home ! Exemple : Enjoïer, s’enjoïer = réjouir, se réjouir. Français du XIIIe siècle…

Assassinat ou exécution.
Votre journaliste parle de l’EXECUTION de villageois par des djihadistes. Alors qu’il s’agit d’ASSASSINATS. Sans doute ne fit-elle pas de différence ?!! Consternant….