J’ai écouté en podcast l’émission du Téléphone Sonne sur les caricatures, et je souhaite vous adresser un message de profonde et sincère gratitude. Vous n’imaginez pas comment cela me fait du bien, à moi, française non pas de naissance mais de cœur (je suis vénézuélienne et j’ai eu la nationalité française à 30 ans), de savoir qu’une radio aussi importante et précieuse que France Inter continue à soutenir la liberté d’expression et Charlie Hebdo, mon journal, de très, très loin, préféré. Je vous dis ça parce que parfois j’ai eu des doutes quant à votre courage et votre engagement sur un sujet aussi crucial pour la démocratie. Parfois je vous ai trouvé frileux et sujets à l’auto-censure et au « tyranniquement correct »… Alors j’avais commencé à me dire que je ne vous écouterais plus, car cela me faisait trop mal au cœur et je me sentais terriblement seule dans mes convictions très ancrées sur l’importance de la laïcité, l’universalisme et la liberté pour tous. Alors vos émissions et vos invités de la journée commémorative d’hier m’ont donné du baume au cœur et un peu d’espoir dans cette gauche française que je trouve par ailleurs de plus en plus paumée. Merci. Continuons le combat.
J’ai lu le dernier Charlie, où j’ai pu lire les propos nauséabonds de ces gens « courageux » forts de leur anonymat.
Charlie est une des voix de la liberté d’expression, ils en ont payé le prix. Ils continuent à l’alimenter, et leur travail à tous est irremplaçable.
Malheureusement, l’obscurantisme, qui n’a jamais désarmé, reprend de plus en plus de force, bien aidé par cette bien pensance (?) prônée par les politiques et les institutions qui font preuve d’une lâcheté sans nom, à la hauteur de leur hypocrisie.
La caricature et le dessin de presse participent à la formation de l’esprit critique qui est indispensable à la formation des citoyens, mais nous savons tous que là n’est pas la priorité de la majorité des média ni de ceux qui sont au pouvoir.
Twitter et Facebook sont les ennemis de la liberté d’expression.
Merci aussi à l’équipe du Téléphone sonne qui contribue aussi à faire réfléchir et permet d’entendre des qu’on ne peut pas forcément entendre ailleurs.
Bravo à l’équipe de France Inter pour ce bel hommage à Charlie Hebdo. Enfin, j’ai l’impression de revenir aux sources de France Inter
Bonsoir et merci pour vos émissions.
Quand va t-on cesser d’être bisounours avec les violents de tout bord. Comment peut-on comparer une caricature et un assassinat. Seul le second doit être condamné et tous ceux qui le soutiennent avec leurs mots aussi.
Notre droit français ne doit pas être remis en cause par les haineux, les fanatiques et les souteneurs des fanatiques que l’on ne condamne jamais.
Et en France de plus en plus on peut voir que toutes les violences faites contre les humoristes, les femmes, les lgbt, les manifestants pacifiques sont très peu condamnées et quand elles le sont, les peines si légères on l’effet d’encourager les violences. Ça suffit.
5 ans déja,
j’ai pleuré , comme beaucoup d’autres…
j’ai pleuré ce jour là, et j’ai pleuré aussi le vendredi d’après, quand j’ai compris que la chronique éco de Bernard Maris, ( seul économiste de gauche et de renom en France) ne serait plus jamais à l’antenne…
j’aimais le ton de ses chroniques, ses prises de bec avec Dominique Seux, ses explications toujours limpides….
Oncle Maris, vous avez laissé à FI une place à jamais vide…
( merci à toute l’équipe du 7/9 d’accompagner mes réveils ,
continuez à défendre le service public, la liberté d’expression, l’impertinence et l’intelligence!!
Lorsque j’ai défilé avec des amis, le 11 janvier 2015, sur le panneau que je brandissais, je n’avais pas écrit « je suis Charlie » mais un rappel à la Loi : « JUILLET 1881 : ABOLITION DU DELIT DE BLASPHEME ». Beaucoup de gens, autour de moi, étaient étonnés de l’ancienneté de ce DROIT bien FRANCAIS et le prenaient en photo… Je pense qu’il faut absolument rappeler, sans cesse, ce droit chèrement acquis, il y a 140 ans, et qui est valable pour toutes les religions, quelles qu’elles soient, et d’où qu’elles viennent !
Bonsoir et merci pour vos émissions.
Quand va t-on cesser d’être bisounours avec les violents de tout bord. Comment peut-on comparer une caricature et un assassinat. Seul le second doit être condamné et tous ceux qui le soutiennent avec leurs mots aussi.
Notre droit français ne doit pas être remis en cause par les haineux, les fanatiques et les souteneurs des fanatiques que l’on ne condamne jamais.
Et en France de plus en plus on peut voir que toutes les violences faites contre les humoristes, les femmes, les lgbt, les manifestants pacifiques sont très peu condamnées et quand elles le sont, les peines si légères on l’effet d’encourager les violences. Ça suffit.
Au soir de cette journée souvenir, je ne comprends pas l’utilisation par les journalistes de France Inter d’autres termes (tués en particulier) qu’assassinés !!! pour désigner les victimes.
Pouvez-vous avoir la gentillesse de leur rappeler la définition de ce verbe : »Un assassinat est un meurtre commis avec préméditation ou d’autres circonstances considérées comme aggravantes. Depuis que le droit pénal existe, cet acte est considéré comme le plus grave des crimes contre la personne et pour lequel les peines sont les plus sévères, comme l’emprisonnement à perpétuité ou la peine de mort « .
Par la dignité et la voix de l’invitée de ce matin ,Chloé Verlhac . comment tant de lâcheté et de stupidité sont-elles possibles …
merci de cet entretien .
Concernant vos invités de Charlie Hebdo. Je dis toute ma compassion envers ces artistes qui ont payé trop cher le prix de la liberté. respect à ceux qui sont morts ainsi qu’à ceux qui sont vivants. Je veux cependant dire toute ma colère envers P. Val qui a de mon point de vue été une sale personne et finalement soumise au pouvoir face à Siné. Je souhaite pour cette année nouvelle que la vérité soit posée face au mal qu’il a fait. Salutations citoyennes engagées.
J’écoute avec attention votre émission…
Je me souviens évidemment de tous un tas de faits, de l’abomination des actes, d’images extraordinaires. Mais je me souviens surtout d’instants radiophoniques : de la chronique de Patrick Pelloux dans laquelle il relate les soins prodigués dans la rue en silence alors que quelque part dans les étages, une flute joue comme pour apaiser les plaies, comme pour rendre un peu plus facile ces moments tellement hors du commun. Je me souviens de l’émotion de Nicolas Demorand. Et la chronique de Bernard Getta : « Douce et forte France », dans laquelle il rappelle que la France est une terre de liberté et que les français ne laisseront pas passer ça.
La veille de cette chronique, le dimanche, il y a la marche blanche. Habitante de Gaillon (27), il y a une foule immense dans les rues qui défile dans le calme, toutes confessions confondues, tous partis confondus, TOUS confondus, mais TOUS prêt à dire STOP, et a manifester notre peine