Merci pour vos émissions ; elles sont toujours passionnantes. Ce soir est la première fois que je ressens le besoin de vous adresser un message, particulièrement du fait d’un de vos invités (désolé, je n’ai pas noté son nom) qui était déprimé en regardant Don’t Look Up car selon lui ce film ne raconte pas « la bonne histoire » tout en reconnaissant que « la bonne histoire » que lui et ses collègues rabâchent depuis tant d’années n’a jamais eu l’écho recherché. Je suis assez d’accord avec lui sur le film mais, j’ai très envie de lui demander de faire preuve d’un peu d’humilité : lorsqu’une « mauvaise histoire » fait autant le buzz que Don’t Look Up, au point que tout le monde en parle et met ce film en perspective avec les réalités des différentes politiques climatiques (si toutefois, il y en a) je pense que l’objectif est atteint et bien mieux atteint que par la bonne histoire. Doit-on le regretter ? Peut-être, mais c’est là un autre débat… Je suis moi-même actif dans deux ou trois associations pour le climat et me considère comme sinon comme un « sachant », n’exagère pas, tout au moins comme un « concerné » (très concerné, même). Continuez à nous passionner par vos débats ! 

Je suis éducatrice de jeunes enfants, je travaille en crèche municipale et je trouve étrange et insupportable que jamais une émission ne soit consacrée aux conditions de travail des personnels de crèche qui se détériorent de plus en plus au détriment de la qualité d’accueil des jeunes enfants. Ces jeunes enfants qui nécessitent une attention particulière et qui sont de futurs citoyens. Pendant cette crise du covid tout le personnel des crèches a toujours été présent afin que les gens puissent aller travailler. Les protocoles sanitaires sont drastiques et des plus contraignants : lavages des jeux après chaque utilisation, de tous les meubles, des sols, changer d’habits… Et cela depuis 2 ans et ce n’est pas fini… Sans compter que les protocoles changent régulièrement comme dans les écoles. Sur cela s’ajoute le changement du temps de travail, qui socialement ne prend pas en compte la pénibilité du travail en crèche et toute la bienveillance de tous les métiers qui tournent autour de la petite enfance. Je suis à 2 ans de la retraite (normalement), j’ai vu ce monde se dégrader et je suis en colère. Parlez de la petite enfance, c’est IMPORTANT que les familles, les politiques, les journalistes se penchent sur ce sujet. 

Mardi 11 janvier les travailleurs sociaux étaient dans la rue. Nous étions déjà dans la rue le mardi 5 décembre. Nous serons encore dans la rue pour manifester le 27 janvier. Quand allez-vous parler de nous les travailleurs sociaux vous parlez de revalorisation salariale n’oubliez pas que nous sommes les grands oubliés de la loi Ségur. Que nous sommes réquisitionnés comme les soignants, asymptomatique nous devons aller travailler. Je travaille depuis sept ans comme éducatrice spécialisée je touche 1006 cents euros par mois en travaillant 35 heures semaine un temps complet il y a un superbe article de média part qui vient de sortir. Quand allez-vous parler de nous ? Quand allez-vous souvenir ?

Monsieur Jeanneney, tous mes vœux de bonne année 2022 pour vous et votre émission, que j’écoute toujours avec grand plaisir. Vous arrivez à rendre le sujet le plus banal (aujourd’hui le lait) absolument passionnant et votre mise en scène sonore est vraiment admirable.

Loi sur la sécurité mais laquelle ? Sécurité sociale, sécurité économique, sécurité affective, politique, policière. Beaucoup sont dans l’insécurité sociale, robert Castel, insécurité affective, insécurité matérielle, économique, professionnelle, etc. merci de préciser, et de demander à Pécresse etc. d’en faire de même. Car les jeunes sont surtout dans l’insécurité écologique, économique, psychologique matérielle, sociale, etc. 

Comment tolérer qu’une politique publique comme le port du masque ou l’obligation des tests coûte aux familles et enrichit les laboratoires ? A quand un plafonnement des prix des masques, autotest et vaccins ? Quand l’Etat se décidera-t-il à se donner les moyens durables de sa politique en investissant sur le service public de la santé notamment l’hôpital plutôt que sur les labos privés aux dépends des budgets des ménages ?

Merci et 1000 autres merci pour ce « Signes des temps » de M. Weitzman toujours aussi subtil et incisif…

Compliments aux auteurs du feuilleton sur Lou Salomé, une merveille, merci France Culture. 

Auditeur de très longue date, j’ai quelques remarques sur l’évolution de ma radio préférée : 
-le langage des journalistes et leur utilisation du bon Français se détériore 
-le manque de respect quasi généralisé des intervenants avec coupure de parole systématique 
-besoin de zapper les sujets y compris le week-end, Alain Baraton n’a plus que 5 minutes. 
-overdose d’émissions interactives qui n’apportent pas grand-chose, mais suivent une mode horripilante où l’information est remplacée par le micro-trottoir.

Je sors tout juste de l’écoute du dernier épisode des Pieds sur terre sur l’histoire de Virginie. Merci infiniment, je suis très touchée par cette écoute. Et quelle belle parole que celle de Virginie, l’histoire est racontée avec psychologie et je trouve ça très intéressant. Moi-même étant séropositive depuis la naissance, ça me touche, quelque part que je n’arrive pas encore à situer. Bravo pour la réalisation, Longue vie aux pieds sur terre, et belle année 2022 !  

Un grand MERCI, plus que jamais, à Patrick Boucheron pour sa belle émission dominicale « Histoire de ». Oui, merci Patrick Boucheron, pour avoir « levé le capot » et mis « les mains dans le cambouis » aujourd’hui à propos de Zemmour, Pétain, et l’envoi des juifs dans les camps de la mort. Il n’est pas sûr du tout que cette émission suffise à contenir cette autre vague nauséabonde, mais il fallait la faire. Cette émission honore son responsable, honore France Inter d’une manière générale. Mais, cette radio est digne d’un service public de qualité, de la notion même de service public. À l’heure où la succession de sa directrice est lancée, j’espère d’ailleurs que France Inter conservera sa longueur d’onde. D’autant que certains médias s’enfoncent dans la facilité et bien plus encore dans la bassesse. Bonne année à France Inter !

Bravo pour cette série passionnante qui m’a permis de mieux comprendre les origines de ce monstrueux conflit (je m’arrêtais personnellement à la mort de Tito), et surtout de découvrir la situation actuelle, loin d’être aussi apaisée que je ne l’imaginais. Un seul regret : ne pas avoir ici les termes des solutions possibles pour sortir la Bosnie de cet imbroglio. Une prochaine série peut-être ? Bravo encore pour ce magnifique travail.

Auditeur de votre radio, je constate que les sujets culturels traités dans les plages d’informations (7/9, 6/9 we/…) sont de plus en plus parisiens. Le reste du pays est moins traité. Merci de franchir le boulevard périphérique ou de changer de nom… Paris-Inter ? 

A tous les journalistes : pourquoi personne ne parle des consommateurs de drogue ? De grosses amendes seraient les bienvenues car ce sont eux les responsables. Je comprends celui qui trafique pour avoir la vie facile mais j’ai du mal avec les consommateurs qui ne prennent pas leur responsabilité et sont aussi la cause de tous ces malheurs. Il ne faut pas dériver sur la légalisation du cannabis. Il faudrait peut-être sanctionner et surveiller les consommateurs et les obliger à se soigner mais comme ça touche tout le monde chut…

Marie-Pierre Planchon, votre sourire radiophonique tous les matins ! Une bonne envie de démarrer la journée,  mais si elle est accompagnée de pluie, de brouillard ou… De soleil à  Sabadel-Latronquière (altitude 500m dans le Lot). Les températures plus à Sabadel ? Un de ces jours peut-être. Merci.

À l’écoute des propositions du juge entendu pendant les infos de 8 h ce mercredi 12 janvier, je voulais préciser que dans l’éducation nationale, il existe depuis longtemps des projets et outils pour apprendre aux enfants le respect de leur corps, à dire non à tout geste intrusif, etc. Infirmière scolaire retraitée, je me suis impliquée dans des actions éducatives sur ces sujets en concertation avec les enseignants, et je suis loin d’être la seule parmi mes anciens collègues. Je suis bien consciente que cela n’a pas empêché tellement de comportements ignobles et criminels, je voulais juste éviter que ne soit véhiculé le message que rien n’a jamais été fait ou dit.

Mayotte subit une crise de l’eau depuis fin novembre 2021. Du manganèse est présent en quantité supérieure au taux réglementaire rendant cette eau, impropre à la consommation pour les enfants (risques sur la santé avérés pour les enfants de moins de 4 ans) et dans une moindre mesure (preuves non-tangibles) pour les adultes. À cela, s’ajoute une pénurie de bouteilles d’eau plate en supermarchés provoquant alors des scènes d’affrontements entre acheteurs. Certains en profitent également pour revendre ce bien de consommation primaire, à prix d’or… Bref, la situation est très difficile et en tant que français, nous nous sentons abandonnés alors que notre santé est mise en jeu. Je ne vous parle même pas des coupures d’eau du robinet que nous subissons depuis des mois (à raison de 2 ou 3 fois par semaine). Pourriez-vous y consacrer un article afin d’espérer mobiliser plus largement nos politiques sur cet enjeu majeur qu’est l’accès à l’eau (de qualité), bien essentiel à la vie ? Si besoin, je peux vous envoyer des journaux locaux que j’ai gardés depuis le début de la crise.

J’en ai marre de l’abus de la phrase « je me sens privé de liberté » ; les gens ont oublié le mot associé à « liberté », c’est le mot « responsabilité », liberté, égalité fraternité, responsabilité… Dites à un adolescent, « tu rentres à minuit », il rentre à 6 heures. Vous lui avez donné de la liberté donc des responsabilités, il ne les a pas suivies, privation de liberté vont suivre, non ? Les Français sont des ados en pleine crise d’adolescence !