Ce jour 1er juin 2021, j’ai entendu votre journaliste parler de Mme Osaka comme d’une « jeune femme racisée ». Que voulait-il dire en utilisant ce terme de l’air du temps ? Est-elle victime de racisme ou est-ce une revendication identitaire comme on l’entend aujourd’hui ? Pourquoi le journaliste en studio ne réagit-il pas à ce risque de confusion sémantique ou idéologique ? J’écoute votre antenne pour comprendre la complexité du monde, j’ai parfois l’impression, j’espère à tort, de me retrouver à écouter la mode sociologique du moment et interroger les concepts du moment.

Choqué par le commentaire de votre journaliste aujourd’hui dans la matinale sur le sujet consacré au retrait de la joueuse de Tennis Naomi Osaka de la compétition de Roland Garros. Ce journaliste oppose l’anxiété sociale de la joueuse qui l’a poussé à choisir de quitter la compétition plutôt que de s’imposer des conférences de presse, à son activité sur les réseaux sociaux. Il va même jusqu’à préciser que la jeune femme y pose pourtant en bikini.
L’opposition entre les deux faits qui n’ont aucun rapport, son ton appuyant bien sur le mot « bikini », révèle d’un jugement qu’on peut considérer comme du “slut-shaming”, tenter de discréditer un propos en jugeant la personne qui le tient en s’appuyant sur des mœurs qu’on n’approuve pas.
Je trouve ça plutôt ignoble qu’on puisse tenir ce genre de discours en toute tranquillité sur votre antenne.

À propos de la tenniswoman Naomie Ozaka, j’ai trouvé aberrant l’emploi du terme « racisée ». C’est vraiment un horrible mot qui amplifie les prétendues différences entre les humains au lieu de nous déclarer tous égaux. C’est désolant et décevant d’entendre ce terme sur vos ondes. En fait c’est raciste.

J’ai entendu dans votre émission le sujet (dans le journal peut-être) sur Naomi Osaka, championne de tennis qui ne souhaite pas donner d’interviews, en expliquant clairement ses (tout à fait bonnes, recevables et respectables) raisons.
Le ton de votre sujet était clairement empreint de mépris validiste.
Je suis autiste, et quand j’entends les explications de Naomi Osaka, je les comprends tellement ! Je suis autiste, et je sais fort bien que « poser en bikini sur son compte Instagram » (comme votre présentatrice a tenu à préciser lourdement sans doute pour railler et décrédibiliser Naomi Osaka) c’est différent de répondre à une interview.
Je comprends aussi qu’en tant que neurotypiques au sein d’une société validiste, vous ayez du mal à comprendre, ça puisse vous paraître contradictoire, etc… Mais vous n’êtes pas concernés et devez respecter chacun.e. Merci de faire attention au respect des personnes différentes de vous.

J’ai été assez choquée ce matin par le traitement de l’information du retrait de Naomi Osaka de Roland Garros dans le journal. Je ne suis ni fan de tennis, ni très concernée par les influenceurs, mais ironiser sur le fait qu’elle part, alors qu’elle subit à priori une lourde pression, pour « poser en bikini au bord de sa piscine devant ses 4 millions de followers » me semble indigne de votre journal.
Le journaliste aurait-il dit la même chose d’un tennisman ? Se moquerait on de la sorte de Roger Federer s’il souffrait d’une dépression et refusait de parler à la presse ? Le sous-entendu était lourd et misogyne, je n’ai pas compris. Je vous remercie de m’avoir lue, et aimerais vraiment qu’une radio aussi écoutée que France Inter ne juge pas aussi promptement les femmes quelles qu’elles soient sur leurs choix.

Juste une question, pouvez-vous expliquer le lien que fait le journaliste entre le fait que la joueuse de tennis japonaise ait un père haïtien et une mère japonaise et son état de santé mentale qui la pousse à quitter le tournoi de tennis de Roland-Garros.
Je ne comprends pas la présentation de Monsieur au sujet des origines de cette joueuse et de son abandon d’un tournoi. Pouvez-vous m’éclairer s’il vous plaît ?

Tout d’abord merci pour vos émissions de qualité. J’écoute votre radio depuis que je suis toute petite.
Je vous alerte au sujet d’une inégalités de traitement entre les femmes et les hommes lors du journal de 9h de ce jour (samedi 28 mai), au sujet du tournoi de tennis de Roland Garros. Seuls les joueurs ont été évoqués, et à aucun moment le journal n’a parlé des joueuses. C’est révoltant, les femmes représentent la moitié des participants et à ce titre doivent avoir autant de temps consacré que les hommes.