Je sursaute à peu près tous les soirs en entendant le message publicitaire incitant à voter pour les régionales, et qui se termine par ce « slogan » : « C’est de nos vies dont il s’agit ! » Comment peut-on en effet prétendre faire des citoyens en leur apprenant à mal parler ? Je ne sais pas qui a conçu cette publicité mais il me semble que la première des qualités d’un message institutionnel est au moins qu’il soit formulé dans une langue correcte ! Allons, c’est de nos cerveaux qu’il s’agit !!!
Charabia ; la présentatrice en titre nous annonce fièrement : « Vous posez vos questions à nos spécialistes sur comment ça se passe dans les restaurants ». Au lieu de « sur la manière/sur la façon dont… ». Je me demande si votre journaliste se rend compte que c’est là un anglicisme, cette construction n’existant tout simplement pas en français, même si certains l’emploient, à force d’entendre les journalistes traduisant mot pour mot, sans réfléchir, leurs sources anglo-saxonnes.
Je m’interroge sur le fait que les journalistes reprennent systématiquement l’expression peu élégante (sans doute utilisé à l’origine par le Président) « aller au contact » quand ils veulent signifier que le président va à la rencontre des Français. Cette expression me semble être désobligeante pour les Français en les présentant comme des bêtes dangereuses, sous-entendre une relation forcément violente entre le Président et les habitants de notre pays. Les synonymes suggérés par le dictionnaire sont éloquents : frapper, cogner, battre, se battre et… gifler ! Le pouvoir des mots ? Bon tout ça pour vous dire qu’il me semble qu’un professionnel attaché à la neutralité de ses paroles devrait citer cette expression avec des guillemets plutôt que de se l’approprier avec ce qui m’apparaît comme un manque de réflexion et de discernement.
Entendu sur votre antenne à propos du déficit de la caisse des retraites : « c’est moins pire que prévu ». Cette faute a été signalée et expliquée à de multiples reprises alors, l’entendre dans la bouche de votre journaliste, c’est un peu choquant. J’ai le sentiment que le français parlé sur France Info est « de plus en plus pire »
Réécoutez votre émission et noter le nombre de mots anglais utilisés. C’est insupportable. La radio pourrait quand même servir à rappeler aux gens qu’ils sont Français, qu’on parle français. Au premier anglicisme maintenant je ferme.
Il a été question plusieurs fois dans le journal de « déclaration d’impôts ». Cette expression est impropre : le contribuable déclare ses « revenus » et non ses « impôts ».
Une journaliste dit toujours c’matin ou c’midi et aujourd’hui un journaliste nous dit : les yeux grand t’ouvert qui s’écrit les yeux grands ouverts…. Une liaison qui n’a donc pas lieu d’être. Une radio qui porte le nom de France devrait faire attention à ce genre de chose.
Pourquoi les journalistes s’évertuent à parler de déclaration d’impôts… Chacun déclare ses revenus et reçoit un avis d’impôt. Est-ce vraiment si compliqué d’employer les mots justes ??????
En matière d’affaires judiciaires l’emploi de l’expression « cold case » en lieu et place « d’affaire non-élucidée » se généralise sur les ondes du service public. Encore une manifestation du « snobisme » d’un milieu médiatique parisien fermé sur lui-même et hors-sol qui impose de fait au pays ce qu’il pense être un « modernisme langagier inexorable »…
Merci de vos efforts désespérés pour améliorer notre maîtrise de l’anglais. Pourriez-vous nous dire pourquoi employer le mot « call room », par rapport à centre d’appel, standard téléphonique même standard que tout français comprend.
J’écoute votre émission. Une personne invitée parle de « call room ». C’est quoi ? N’y a-t-il pas d’équivalent français. C’est pénible et signe de pauvreté l’utilisation de mots anglais alors que nous avons ce qu’il faut dans notre langue. Je viens d’entendre aussi cold case.
La journaliste parle de quelqu’un accusé de « subordination de témoin ». Il s’agit bien sûr de « subornation ». Entendre ce genre de faute rend un peu triste.
Par deux fois aux infos il a été évoqué la « subordination de témoin ». J’ai trop de respect pour votre radio pour ne pas vous signalez cette faute de langage surtout eu égard à la qualité habituelle des infos, qu’elles soient juridiques ou plus générales : on ne dit pas « subordination » mais « subornation de témoin », je ne pensais pas entendre à deux reprises cette grossière erreur de langage.
Fidèle auditrice, je m’étonne à chaque fois de la formule de remerciement des journalistes envers leurs invités. Que ce soit dans la matinale ou non, le journaliste dit « Je vous remercie d’avoir été notre invité ». Non ! Lui pourrait vous remercier de l’avoir invité, puisque la plupart du temps il a très envie de parler. Mais le journaliste devrait dire « Je vous remercie d’avoir accepté l’invitation de France Inter » ou « mon invitation ».
Tout au long de cette journée du 3 juin, j’ai entendu les journalistes, tant sur Inter que sur Info, parler à propos du procès Sarkozy de « subor-DI-nation » de témoins. Tout au long de cette journée, à chaque journal, la même faute. Je me disais qu’il allait bien se trouver parmi vos millions d’auditeurs attentifs, un pisse-froid dans mon genre pour vous signaler qu’il s’agit bien d’une SUBORNATION de témoin. J’en profite pour vous (re) donner la définition du Larousse : « Subornation de témoins, d’interprète ou d’expert, délit consistant à inciter une personne ayant l’une de ces qualités, par dons, promesses, pressions, menaces, voies de fait ou manœuvres, à faire une déposition mensongère ou à s’abstenir de déposer en justice. » Rien à voir donc avec une SUBOR-DI-NATION de témoin, qui ne voudrait rien dire ! Quand je vois avec quelle facilité une faute (pourtant) grossière, arrive à passer dans chacune de vos éditions, sans jamais être corrigée ! Je suis con-sterné !
Petit truc extrêmement agaçant et peu professionnel de nouveau entendu ce soir au journal : « subordination (sic) de témoins ». N’y a-t-il pas un secrétaire de rédaction pour faire savoir urbi et orbi que c’est la « subornation de témoins » qui est un délit ?
Au jour d’aujourd’hui… Quelle expression choquante ! Pléonasme !!
Quatre remarques : 1 – l’utilisation abusive des verbes « essayer » et « tenter ». Il est extrêmement fréquent pour ne pas dire permanent d’entre les phrases du type : » les pompiers sont arrivés pour tenter d’éteindre l’incendie » Ils ne sont pas arrivés « pour tenter d’éteindre », ils sont arrivés pour éteindre l’incendie. Les deux termes « pour » et « tenter » ou « essayer » constitue un pléonasme. 2 – usage abusif des mots en ‘iques » tels que « problématiques » alors qu’il s’agit de « problèmes », « thématiques » alors qu’il s’agit de « thèmes », de même « méthodologie » alors qu’il s’agit de « méthode » 3 – prononciation à l’américaine de mots tels que « management » alors que c’est un mot français. 4 – utilisation du mot « challenge » alors que le mot français est « défi » Je ne sais pas quelle action vous pouvez entreprendre mais merci de passer le message aux animateurs d’émission.
Mais pourquoi, après avoir donné un équivalent français de « grinoiching » (écoblanchiment), persistez-vous à « grinoicher » ? Quant à moi, je propose : verdoyage, qui finit comme nettoyage.
J’aime bien votre émission la plupart du temps, mais aujourd’hui je coupe la radio car vos invités se moquent éperdument de la disparition de la langue française. Vous leur avez demandé comment traduire « greenwashing » en français ; l’une d’entre eux a trouvé une réponse mais sans en tirer de conséquence pour la suite de l’émission ; quant à l’autre, il s’en fichait éperdument ! Ont-ils conscience du mal qu’ils font à notre langue en refusant de trouver de nouveaux mots français pour exprimer leurs idées ? Je ne pense pas car cette préoccupation n’entre pas dans leurs schémas moutonniers de pensée, à mon avis.
Avec vous, ce n’est même pas le 21 join mais le 21 jouin ! Vous savez, le mois de jouin, celui qui précède le mois de jouillet. Pathétique.
Entendu au journal: « qualification fastidieuse de Novak Djokovic ». La journaliste veut sans doute dire « laborieuse ». Pourrait-on lui expliquer que « fastidieux » veut dire « ennuyeux » ? Plus exactement, d’après le Larousse en ligne : « Qui rebute par l’uniformité, la répétition, la durée : Les tâches fastidieuses du ménage. ». Sans être du métier, je n’imagine pas que le match de Djokovic ait été rebutant par son côté uniforme et répétitif ; et surtout pas par sa durée, vu que son adversaire a abandonné. Merci de bien vouloir faire suivre ce message.
« Suspicion de greenwashing » = « soupçon de maquillage vert »
La journaliste a fait état d’un télégramme transmis par le ministère de l’intérieur. Merci de m’indiquer pourquoi le mot « télégramme » est encore utilisé vu que ce moyen de communication semble ne plus exister.
Pourrait-on employer les mots qui conviennent ? Il y a quelques minutes : « on vous dit remonte sur ton vélo ça ira mieux derrière » pourquoi pas dire « après » ?
J’ai relevé une minuscule faute de vocabulaire dans votre émission. Le mot gauchir signifie tordre. Ce que vous vouliez dire s’écrit gauchiser.
Permettez-moi de vous signaler deux fautes de français en 2 minutes : on ne dit pas que la femme victime des violences de son mari a été « gravement blessée » mais grièvement blessée. Un peu plus tard, à propos du code couleurs Covid, il y a du vert mais on ne peut pas dire « du l’orange ». Comme on dit de l’ocre, de l’indigo, de l’azur, etc… on dit « de l’orange ».
Je trouve pour le moins choquant d’entendre une de vos journalistes de sports utiliser l’expression « gueule ouverte » à l’endroit d’un coureur cycliste. J’ai entendu cette expression il y a quelques jours ; j’avais alors pensé qu’il s’agissait d’une sortie malencontreuse. Ayant entendu cette expression encore aujourd’hui, je me permets de vous le signaler.
Correcteur d’imprimerie, j’admire le sens de la langue des intervenants de la rubrique ‘langue française’. Mais la constance des mêmes remarques me donne à penser qu’aucun compte n’en est tenu parmi la rédaction, à douter qu’elles soient transmises. Ainsi, geignis-je, et pas le seul, sur la mitrailleuse “en fait”, “en fait”, “en fait”. En fait opiniâtre, la dame animatrice n’en est pas moins épatante et pardonnée.
Entendu vendredi matin par votre journaliste qui annonçait le journal politique, à suivre « l’édition pol » ! C’est très moche ! On avait déjà « l’actu » ! Il y a des mots complets utilisez les !
Vos chroniques sont bien ficelées, mais là où vous ne m’amusez pas du tout, c’est dans ce processus récent d’inverser les codes phonétiques. Aude ne rime pas avec ode. “Au” est fermé, et regardez “ode”, c’est un son O ouvert, cette déformation est moche et ne répondant à aucune logique. Non, ce n’est pas ça l’évolution de notre langue. En tous cas, je ne vous confierais pas la lecture de poésies, ni les odes de Lamartine ! Pas plus qu’il n’y a de H aspiré à ode. Et aux infos, c’est défenestré, et non défenestré ! pourquoi ajouter un accent à un mot qui n’en a pas (fenêtre) ?
Le sujet de la naissance présenté par René Frydman donne envie d’écouter le podcast. Je suis en revanche choquée qu’on puisse encore dire « j’ai accouché des femmes ». Ce sont les femmes qui accouchent et mettent au monde leurs enfants. Les médecins, sages-femmes, auxiliaire… accompagnent cet acte qui leur appartient. Merci de votre attention et finesse qui font du bien !