Pour faire court dans ma réaction : je m’interroge depuis quelque temps sur l’impartialité du traitement des informations par vos journalistes. Débutée avec les « Gilets jaunes » cette partialité s’accentue au fur et à mesure des différents évènements. Le dernier en date est bien évidemment le traitement de « l’affaire Traoré ». On n’entend sur vos antennes uniquement les réactions de sa sœur Assa ! Pour que vos auditeurs puissent se faire une idée objective de ce traitement, ne faudrait-il pas en premier lieu que les journalistes évoquent aussi et de façon équilibrée l’ensemble de l’avis des différents protagonistes.
Ce traitement partial doit visiblement convenir à une grande partie de vos auditeurs. Mais ne faut-il pas s’interroger sur cette course effrénée au populisme ? (Radio France)
L’entrée en matière des infos de ce matin, ne laisse planer aucun doute sur votre conviction que la famille Traoré est la représentante légitime à vos yeux de ceux qui luttent contre les violences policières, elles-mêmes avérées. Disons que cette présentation manque pour le moins de nuances et de recul. Le fait que cette famille se soit illustrée, par plusieurs de ses membres, par la participation à des trafics et des refus d’obtempérer n’appelle aucune nuance de votre part. Les intellos, de gauche si possible, qui envoient les policiers au casse-pipe pendant qu’ils peaufinent leurs éditoriaux, manquent de la moindre humilité. Le fait que cette affaire ait déjà été jugée devrait conduire à des nuances. Bien sûr un jugement peut toujours être repris, mais pas seulement parce qu’il ne plaît pas. En attendant, on peut rappeler quelques éléments de contexte. (France Culture)
Est-il convenable et opportun de diffuser en le mettant en valeur comme un document unique, un entretien d’Assa Traoré avec une journaliste qui va totalement dans son sens et omet notamment de mentionner les diverses inculpations qui pèsent sur certains membres de cette famille. Et sur les propos factieux qu’elle-même a tenus en 2018, en particulier ses appels à prendre l’Elysée « comme cela se fait en Afrique » dit-elle (connait-elle vraiment l’Afrique ?). Dans le climat actuel, je suis choqué que de tels reportages soient diffusés sans mise en contexte ou distance. (France Culture)
D’une manière générale, le traitement de l’affaire Traoré est unidirectionnel : les membres du comité de soutien.
Il faudrait leur rappeler ainsi qu’aux auditeurs qui ils soutiennent :
On oublie que quand Adama Traoré a été arrêté il sortait de prison (trafic et extorsion), qu’il s’est enfui une 1ère fois. Il possédait 1700 euros quand il a été arrêté.
Sa famille fait partie du trafic local, le frère qu’on voit aujourd’hui, les gendarmes venaient l’arrêter pour extorsion le jour de la mort d’Adama. Que son frère le soir de la mort d’Adama, a été libéré (pour motif familial) et qu’il a poussé à l’attaque au bus bélier de la gendarmerie.
Le comité semble aussi noyauté par l’ultra gauche et les black blocks (Franceinfo)
Partialité dans l’affaire Traoré
Je viens d’entendre un sujet sur Franceinfo, dont je suis un fidèle auditeur. J’ai été choqué par le contenu, dans la mesure où votre journaliste a totalement « aligné » son commentaire sur les thèses de la familles Traoré, sans aucun bémol journalistique (soit au minimum l’emploi du conditionnel !): notamment concernant le fait qu’il « a (et non aurait) pris le poids de 3 gendarmes sur lui, soit 330kg ». Or ceci est totalement réfuté par la défense, sachant que d’autre part la scène n’a eu aucun témoin et que l’instruction est toujours en cours… Je trouve ceci scandaleux : personne ne peut se réjouir de la mort d’un homme, quel qu’il soit et quels qu’aient été ses exactions passées, certes. Mais il est anormal qu’une radio publique ne respecte pas la loi sur la présomption d’innocence. Ni même la justice de notre pays, ni sa police en laissant entendre que les deux institutions sont racistes !!! Et puis le fait d’appeler Mr Traoré « le jeune homme » et de présenter comme quelqu’un de bien un individu qui avait 17 condamnations (depuis sa majorité : et plein d’autres avant !) dont des faits très graves au moment de ce tragique fait divers est plus que tendancieux… Le minimum s’agissant d’une radio publique serait de rester neutre, et impartial. Et surtout de ne pas céder aux pressions des groupes de soutien à la famille Traoré, même si leurs arguments sont à l’évidence « percutants » si besoin s’en fait sentir. Je suis écœuré ! (franceinfo)
La vérité pour Adama Traoré, on entend ce slogan à chaque émission d’information. J’aimerai qu’effectivement, sur France Inter, et ailleurs, la vérité soit dite. Toute la vérité, sans oublier la vérité judiciaire… Or, je n’ai pas l’impression d’en avoir entendu le compte-rendu. Je souhaite que cette vérité-là ne soit pas réservée aux sites d’extrême droite et complotistes. Est-ce trop demander ?
Merci ! (France Inter)
Heureusement que je regarde souvent les actualités sur la BBC, (pour mon anglais), car sinon je n’aurais jamais été informée des pancartes et slogans anti sémites lors de la manif « Traoré ». En effet, sur vos radios (France Inter et France Culture), il n’a jamais été fait état des banderoles suivantes : « Palestine vaincra », Israël l’école des violences policières », « boycott des produits israéliens »,…. « mort aux juifs » scandé par certains participants portant le drapeau palestinien… pour une manif anti racisme , il faut le faire…Je connais l’orientation politique de vos antennes mais tout de même cela est insupportable sachant que vous êtes payés par l’ensemble des contribuables à travers la taxe audiovisuelle.
Je trouverais tout à fait normal que les journalistes, quelque soit le média, annoncent clairement leur « couleur politique » quand ils ont la parole, cela serait moins gênant. (France Inter et France Culture)
La rediffusion de l’émission « Les Pieds sur Terre » consacrée à Assa Traoré sur France Culture a fait réagir les auditeurs :
Est-il convenable et opportun de diffuser en le mettant en valeur comme un document unique, un entretien avec Assa Traoré avec une journaliste qui va totalement dans son sens et omet notamment de mentionner les diverses inculpations qui pèsent sur certains membres de cette famille. Et sur les propos factieux qu’elle-même a tenus en 2018, en particulier ses appels à prendre l’Elysée « comme cela se fait en Afrique » dit-elle (connait-elle vraiment l’Afrique ?). Dans le climat actuel, je suis choqué que de tels reportages soient diffusés sans mise en contexte ou distance.
Je suis auditrice de France Culture depuis 20 ans et j’aime particulièrement l’émission « Les Pieds sur Terre ».
Je viens d’écouter l’émission “Assa Traoré” et je suis stupéfaite d’entendre tout cela.
Votre émission, généralement neutre, laisse parler une femme qui dissimule la vérité, au profit de son frère malheureusement mort. Vous rediffusez cette émission tout en surfant sur l’actualité déjà bien brûlante, dans un climat social tout aussi brûlant.
Vous diffusez une émission à charge contre les forces de l’ordre sans droit de réponse de leur part et vous surfez de manière nauséabonde sur l’actualité.
Cette mort est injuste, c’est certain, elle n’est pas justifiable. Mais quid des informations sur ce jeune homme décédé et sur la réalité de l’interpellation ? Pourquoi ne dit-on pas que M. Traoré a fui car il avait sur lui 1300 euros et un sachet de cannabis ? Pourquoi ne dit-on pas que cette famille comporte des individus impliqués dans de nombreuses affaires de vol et de drogues ? Pourquoi ne dit-on pas que M Traoré était un vendeur de drogue connu de tous ? Pourquoi ne dit-on pas lors de sa fuite qu’il a été attrapé une première fois, qu’il s’est enfui, que rattrapé une deuxième fois, menotté, le militaire s’est fait agresser et qu’il s’est encore enfui menotté ? Pourquoi ne dit-on pas qu’il a été retrouvé caché, enroulé dans un drap derrière un canapé, sans menottes cette fois??? Ah bah oui, dans ces conditions, il faut interpeller vivement l’individu ! Alors c’est sûr, rien ne justifie la mort d’un être humain et s’il y a faute, alors cette faute doit punir. Mais madame, en tant que radio de grande écoute, en tant que radio dite sérieuse et de référence, c’est de la totale désinformation. Et pourquoi ne pas faire une émission sur ces policiers qui travaillent dans ces quartiers où j’ai vécu 20 ans ? Peut-être est-ce à contrecourant et pas assez vendeur….
Je suis fortement déçue par cette émission qui perd à mes yeux toute crédibilité.
Il est très choquant de rediffuser hier 15 juin une émission, les « Pieds sur terre » de 2017, dans laquelle l’invitée, Assa Traoré, nous livre une description irénique de sa famille et de ses « petits frères », quasiment des saints, sans la moindre objection de la journaliste. Les propos tenus apparaissent totalement obsolètes et ne sont plus en phase avec ce que nous savons maintenant de cette famille.
Pour la 1ère fois, je m’autorise un mail suite à la re-diffusion de l’émission Assa Traoré de ce jour, 15 juin 2020 sur France Culture.
Je voudrais vous faire part de ma déception et de ma tristesse face à cette diffusion. Je sais que votre émission est fondée sur un ou plusieurs témoignages sans qu’aucun jugement ne soit porté mais je trouve que dans la conjoncture actuelle, ce témoignage ne peut être que totalement à charge contre les gendarmes et n’est forcément pas du tout objectif. Je pense à ces gendarmes à qui on ne donne absolument pas la parole et qui sont perçus comme des bourreaux, ce qui est peut-être le cas mais peut-être pas. Le seul visionnage du récent film « les misérables » montre à quel point la situation est complexe et tendue dans les « banlieues » et comme il est difficile de prendre parti pour l’un des 2 camps. Alors, pourquoi envenimer la situation en rediffusant cette émission sur votre antenne d’habitude beaucoup plus modérée et apaisante…
La spécificité que j’aime tant dans votre émission, à savoir la parole donnée à différents points de vue qui parfois nous dérangent, n’est pas du tout respectée dans la diffusion de ce témoignage, surtout en cette période précise…Quel dommage d’être entré dans ce jeu des médias si délétère et quel manque de reconnaissance envers nos forces de l’ordre…
Aujourd’hui Lundi 15 juin, l’émission « les Pieds sur Terre » a procédé à une rediffusion d’un reportage hagiographique sur Assa Traoré, exclusivement à charge contre la police. Une fois de plus, partialité éhontée en faveur de l’égérie d’un gang de truands, qui appelle à des manifestations interdites donnant systématiquement lieu à des pillages et des provocations violentes contre la police…
Mercredi 10 Juin, pendant la matinale de France Culture, le journaliste a prononcé les mots « le meurtre d’Adama Traoré », là encore, scandaleux déni de la présomption d’innocence, s’agissant d’une affaire encore en cours d’instruction.
Le rôle de France Culture et du service public est-t-il de jeter de l’huile sur le feu et de donner systématiquement raison a priori, au nom de l’idéologie de ses journalistes, à des délinquants multirécidivistes, au mépris de la présomption d’innocence de la gendarmerie et de la police ?
Je viens d’écouter l’émission « Les pieds sur terre » qui donnait la parole exclusivement à la sœur d’Adama Traoré.
Je suis très choquée qu’en pleine instruction de l’affaire et dans une période aussi sensible, votre radio prenne aussi ouvertement parti en faisant passer Adama Traoré pour un pauvre angelot.
Certes il est mort. Je suis la première à le regretter.
Mais, j’ai entendu et lu des choses complètement opposées sur cette famille et ce garçon (en particulier l’enquête de Nicolas Poincaré auquel vous auriez aussi pu donner la parole si vous aviez un souci d’honnêteté). La productrice de cette émission n’est pas payée par le Service public pour nous infliger ses partis-pris.
Le journaliste dans sa matinale (mardi 16 juin 2020) évoque le » meurtre » ( sic) de Adama Traoré !
C’est très grave. Le mot « meurtre » est une qualification juridique qui signifie l’intention de tuer et qui est pénalement qualifié de crime ce qui fait encourir les assises.
Là où il est impératif d’évoquer « la mort » d’un homme, il est choquant, grave, peu professionnel et surtout, et c’est le pire, partisan d’utiliser une qualification pénale lourde de conséquences. Il va sans dire que l’enquête est en cours et les juges d’instruction, pour l’heure, n’ont pas pu encore qualifier les faits (contrairement à votre journaliste!)
Et ça continue sur France Culture, “Les Pieds sur terre”. 2 jours de suite diffusent le récit de la sœur, Assa TRAORE, et fait même de ce récit une gloriole pour le trouver en « une » des podcasts !
Qui a écouté ce récit ? totalement dénué de contenu, il s’agit d’un récit de « processus » ; en gros « petite maison dans la prairie » ; « nous sommes 18 enfants , une belle famille, nous allons en vacances les uns chez les autres et nous sommes là les uns pour les autres » ?
Même lorsqu’Adama est condamné pour extorsion ? Condamné définitivement par une décision judiciaire rendu au nom du peuple français pour trafic de drogue ? Ou poursuivi pour viol d’un jeune co-détenu ?
Et le récit se poursuit :
« la mère d’Adama est venu apporter des sandwich à la gendarmerie à 21H, les gendarmes les ont acceptés »
à 21H Adama TRAORE était déjà mort, c’est le seul FAIT du reportage que nous offre !
Les condamnations et violences sont exposées comme suit :
« les petits frères s’intègrent moins que les filles est sont très jeunes « Pointés du doigt » » re et re et re SIC
AUCUN CONTENU : ça veut dire quoi » pointé du doigt » ? la délinquance ? la violence ? la drogue ? l’alcool ? le FAIT que Adama TRAORE se soit enfuit à la vue des gendarmes, puis une première fois menotté se soit à nouveau enfuit ?
Dernièrement (canal+) Claude Lelouch, commente une interview de Marion Maréchal Le Pen ; commentaire : » je connais bien les acteurs, elle est dangereuse car elle joue » = idem pour cette ASSA , tout y est , mots choisis, sanction mielleuse, aucun affect. …
Sérieusement personne à France Culture n’aurait la compréhension de seulement constater le processus à l’œuvre ?
Le mouvement demande « Justice pour Adama ». C’est quoi la justice ? C’est un corps de notre démocratie qui enquête. Il est constant qu’une enquête est en cours avec tout le sérieux et la garantie des droits de la défense. Ce serait peut utile de noter ce FAIT. Qui pourrait être assortie du coût payé avec nos impôts pour cette justice. Il est constant que le mouvement « Justice pour Adama » a déjà ce qu’il scande mais ce qu’il veut c’est la condamnation des gendarmes ! Ce qui n’est pas la définition de la « justice » !
Au passage, avec la jouissance de la victimisation, le mouvement et sa fat meneuse parvient à instrumentaliser les naïfs qui se croient bienpensants… Et bravo il y est parvenu avec la bénédiction de France Culture.
France Culture, rediffuse un véritable publireportage à la gloire de la famille Traoré, sans donner une seule fois la parole à la partie adverse, qui aurait beaucoup à dire. Les familles des gendarmes concernés par l’affaire Adama Traoré, qui se font en ce moment-même lyncher sur les réseaux sociaux, apprécieront…
J’apprécie plutôt l’émission de Sonia Kronlund; mais qu’elle ait pu avoir l’idée de consacrer une émission à la famille Traoré en 2017, cette famille de délinquants néfastes, et qu’elle le rediffuse, là, j’avoue, les bras m’en tombe. Décidément, il y a des journalistes qui se complaisent à cajoler les racailles. Pas un mot quant aux victimes de ces Traoré, c’est bizarre, on ne s’intéresse jamais aux victimes qui mériteraient, eux, d’avoir la parole et non aux racailles qui se vantent de leurs méfaits et nous insultent tous. C’est honteux qu’une radio de service public donne la voix à ces délinquants dont la seule destinée, s’il y avait une justice dans ce pays, serait qu’ils soient tous expulsés !
Comment est-il possible que la même émission « témoignage de la sœur d’Adama Traoré » soit diffusée 2 jours de suite ??? (en plus de la diffusion d’origine) qui contrôle ce genre de bévue ? Merci de votre réponse.