Dijon

Désordres à Dijon : les bulletins d’information de France Info annoncent que des membres de la communauté tchétchène ont organisé des expéditions punitives à l’encontre des « habitants des quartiers », périphrase qui me laisse perplexe car même si les Tchétchènes ne sont pas à contre-emploi dans le rôle des méchants, pourquoi s’en prendre à de simples « habitants » ? En réalité, selon le procureur de la République de Dijon Eric Mathais cité sur votre propre page web, il s’agit de « violences qui sont toutes liées, à un affrontement « communautariste » entre « Tchétchènes » venus de toute la France, qui appelaient sur les réseaux sociaux à se venger des « Maghrébins ». Et, un peu plus loin : « une dérive communautaire sur fond de racisme ». « Ce sont apparemment des membres de la communauté tchétchène qui ont appelé sur les réseaux sociaux à partir de vendredi à venger des violences commises sur un jeune par des personnes issues de la communauté ‘maghrébine’ « . Cette fois, on comprend, mais ce qu’on ne comprend pas, c’est le choix des journalistes de France Info radio de mentionner l’origine ethnique des uns et pas des autres ? Le mot « maghrébin » est-il tabou à la radio ? Cet excès de précaution, ou plutôt cette auto-censure, ce mensonge par omission sont trop flagrants pour passer inaperçus et discréditent la parole des journalistes qui se livrent à de si petits arrangements avec la réalité.

Concernant les événements de Dijon qui ont lieu depuis 4 jours, pourquoi avez-vous tant de mal à dire « communauté Maghrébine ?
C’est un mot tabou à gauche ?
J’adore les biens-pensants « résidents dijonnais » ou « résidents » utilisés. Et les pauvres policiers qui devraient être « le moins armé possible » selon la doctrine en vigueur chez les défendeurs des voyous Traoré. Marine le Pen se réjouit déjà de ne même pas à avoir a faire campagne. Les médias bossent pour elle !

Fidèle auditeur des radios de Radio France, je déplore une nouvelle fois le manque de neutralité qui devrait s’imposer à une radio publique.
Et hélas comme toujours cela est fait de manière « sournoise ».
C’est le traitement de l’information : « La communauté tchétchène s’en prend aux habitants des quartiers à Dijon » (en boucle sur F Info). Diantre! Non il s’agit de règlement de compte entre la communauté tchétchène et la communauté maghrébine.
L’appel à la révolution, au renversement « comme en Afrique » de notre régime élu démocratiquement lancé par Mme Traoré… même pas relayé.
L’information n’est plus unique en 2020 et tant mieux ! Hélas pour ma radio la partialité et les omissions « bien pensantes » de Radio France finiront par jeter le discrédit sur la manière de traiter l’information. La neutralité devrait être la règle de tout journaliste animateur de notre radio publique. Des faits donnés intégralement et sans interprétation ni avis personnel. Comment se fait-il que cela ne soit pas le cas ???? Seul Nicolas Demorand ne fait pas (ou très peu) dans la partialité. Bravo à lui !

Dijon a été le théâtre d’affrontements armés entre deux communautés. Plusieurs centaines de policiers ont été déployés pour tenter de ramener l’ordre. Pas un seul mot sur France inter dans le journal de 23 h ! Pourquoi un traitement aussi orienté de l’information ? Sincères salutations

La manifestation des soignants

Au soir de la manifestation du 16 juin pour les soignants, on découvrait les images de cette infirmière qui a lancé des cailloux sur les CRS, et qui s’est faite interpellée de manière un peu cavalière.
Je suis tout simplement surpris qu’au soir même et le lendemain d’une manifestation de soignants avec leurs revendications dans ce contexte particulier, la couverture par France Info s’est concentrée quasi exclusivement sur l’histoire de cette infirmière.
Je suis un peu choqué et perplexe qu’un média comme le vôtre procède ainsi, en occultant par le sensationnalisme le principal enjeu de cette journée, dont les protagonistes revendiquaient une meilleure considération dans leur métier.
e que cette considération commence par la société civile, par les médias d’information généralistes. Non seulement dans le but d’une hiérarchisation de l’information dans son traitement qui me paraîtrait plus pertinente, mais aussi pour que le débat s’apaise.
Comment se fait-il que sur France Info et tant d’autres médias, la hiérarchisation de l’information fut toujours la même ? N’avons-nous plus droit, dans les médias grand publics, qu’à un sensationnalisme nourri par les réseaux sociaux ? Ou pourrions-nous espérer le retour d’un journalisme qui analyse un peu plus en profondeur et qui réapprendrait à remettre dans le bon ordre l’importance de certains sujets par rapport à d’autres ? D’avance, je vous remercie pour votre réponse, et votre point de vue sur le sujet.

A tous les journalistes de France Inter et particulièrement à ceux qui donnent les informations régulières.
Je ne vous félicite pas de l’engagement dont vous avez particulièrement manqué dans la diffusion de l’information concernant la manifestation du 16 juin pour tous nos soignants.
A l’heure où la solidarité nationale aurait dû se porter sur nos soignants vous les avez lâchés au profit d’informations plus vendeuses. Bon nombre de nos citoyens n’ont, de ce fait, pas été au courant de cette manifestation.
Il vous suffisait de relayer cette information dans le but d’emmener le plus de monde à la solidarité envers nos soignants.
Je suis profondément déçu et il m’apparait que vous ne ferez en aucun parti des personnes voulant que « ce ne soit plus comme avant »…
On ne juge les gens que par leurs actes et vous n’avez pas à être fiers de ce que vous avez fait pour nos soignants.
Il est vrai que cette information n’était pas très vendeur…

Bonjour, lors du journal de ce matin à 8h00 comme sur France Culture à 12h30, le sujet sur la manif des soignants a été expédiée en quelques secondes pour ne parler que des violences faites par des casseurs et, peut-être, une infirmière. Pas un mot sur leurs revendications. Pas un mot d’ailleurs sur le Ségur de la Santé depuis son démarrage. Finalement les applaudissements sont bien loin !

Arrêtez de dire qu’il y a une polémique concernant l’arrestation de l’infirmière
Arrêtez de lui trouver des EXCUSES!!
Elle a caillassée la police, elle a ce qu’elle mérite…
C’est tout de même fou de trouver que c’est un droit constitutionnel de balancer des cailloux sur les flics. Vous nous avez déjà fait le coup avec les Gilet jaunes.

Ce matin, France info, journal de 7h00 : reportage sur l’arrestation plus que musclée de l’infirmière. Cependant, le journaliste donne une autre information à ce propos : cette infirmière a été filmée juste avant lançant des projectiles et provoquant les policiers. 10 minutes plus tard, flash de 7h10 : une seule des 2 infos est relayée, celle de l’arrestation musclée. Selon le moment où on écoute votre radio, on a forcément 2 points de vue radicalement différents. Curieux & déstabilisant. En général, je suis plutôt bienveillante sur Radio France (sauf sur l’arrivée de la pub, inaudible) mais dans ce cas, je suis très choquée par ce manque de professionnalisme. Je comprends le fait qu’il faut aller vite aujourd’hui, mais certains raccourcis sont nuisibles. Et je n’écoute pas la radio pour être renvoyée en permanence sur un site internet si je veux avoir un reportage exhaustif.

Impartialité de l’information
Fidèle auditeur de Franceinfo depuis de années, j’ai été choqué ce matin de la façon dont vous avez relaté les faits sur l’arrestation de cette infirmière par les forces de l’ordre lors de la manifestation à Paris le 16 juin dernier : vous éludez volontairement la vidéo d’une chaîne d’info tournée quelques instants avant son arrestation où on la voit clairement provoques les policiers en jetant des projectiles et en faisant des doigts d’honneur… Heureusement que je suis aussi lecteur assidu du journal Le Monde qui, lui, a exposé TOUS les faits avec impartialité. Je suis scandalisé de votre manière de présenter les choses. Bien à vous.

Je suis fortement déçu du traitement de vos radios du mouvement social dans la santé et notamment la manifestation du 16 juin 2020. A quoi servent nos radios, celles que nous finançons avec nos impôts, si elles n’informent pas plus sur les mouvements sociaux ?
Je suis fortement déçu et nous sommes obligé de chercher dans les réseaux sociaux, les infos, ce n’est pas normal.
Cordialement

Quand arrêterez-nous de nous bassiner à langueur de journées de soi-disant violences policières ? Vous êtes choqué par l’interpellation d’une infirmière. Pourquoi ne l’êtes pas quand celle-ci lance des projectiles sur les policiers ? Le faire est une infraction et c’est normal que les policiers procèdent à son interpellation. Elle réclame de la ventoline au moment de l’interpellation mais apparemment elle n’en avait pas besoin quand elle manifestait violemment. C’est toujours la même histoire : si les manifestant sont pacifiques, il n’y a pas de « violences » policières, celle-ci sont générées par des agressions qu’ils subissent.

J’ai été très surpris, au journal matinal, le plus écouté de France, à 8h aujourd’hui, de noter que les manifestations d’hier ont eu droit à 1 min dont la moitié consacrée à la justification de l’interpellation d’une infirmière.
Pour Paris on annonce autour de 18 000 manifestants
À Mâcon,71 nous étions 500 comme à Chalon sur Saône. Donc plus de 1 000 par département ce qui donne une idée de l’importance de ce mouvement de soutien aux personnels hospitaliers dans toute la France.
Mais le journal ouvre sur 5 min consacrées aux évènements de Dijon (maxi 100 personnes concernées pour un problème sans doute lié à la drogue…)
Pourquoi n’avoir pas donné le retentissement qu’elles méritent aux manifestations de la veille ? Nous étions le lendemain matin… Ce qui aurait dû vous donner le temps de vous informer sur les chiffres nationaux de ces manifestations et donner ces informations.
Je n’appartiens à aucun parti politique, ni syndicat.

Bonjour!
Je suis très fidèle à France Inter depuis plus de 40 ans (j’en ai 58) et à votre émission que j’apprécie vraiment beaucoup.
Mais je suis SCANDALISE par les propos tenus par Hippolyte GIRARDOT à propos de l’infirmière de 55 ans arrêtée sans ménagement par les policiers…. Après avoir jeté des projectiles aux policiers et fait preuve d’agressivité par des gestes et des paroles très agressifs. Voir les articles de l’Express et de Libé (ChekNews) sur ce sujet
Ce que l’on sait de l’interpellation musclée d’une manifestante infirmière à Paris
Entendre Hippolyte déclarer que cette infirmière se contentait de marcher dans la rue contribue à la désinformation ambiante et à l’esprit anti-flic qui se répand comme ce satané virus qui nous pourrit la vie.
La diffusion des vidéos virales endoctrine les esprits de ceux qui ne prennent pas la peine de vérifier (la différence entre un chroniqueur et un journaliste) et de réfléchir (les deux sont censés réfléchir).
J’apprécierai que vous acceptiez de rétablir la vérité à l’antenne, après que vous l’ayez-vous même vérifiée….

mercredi 17 juin pas un mot sur la manif soignante dans l’éditorial du 7,9. Je suis peut-être trop impliqué en tant qu infirmier. Vraiment très déçu. Vous avez eu de la place pour parler de Top chef et du passe Navigo, je comprends nous ne faisons plus la une de l’actualité et nous devons retourner sagement dans nos hôpitaux.

Bonjour. On convoque au tribunal une infirmière qui a fait un doigt d’honneur à la police pendant qu’un ramassis de crétins tchétchènes se baladent en liberté. On croit rêver. Où la justice est-elle dans ce pays ?

Je suis scandalisée par le traitement de l’information qui a été fait le mercredi 17 juin ? Le mardi 16 juin dans toute la France se sont tenus de très nombreux rassemblements très suivis autour des soignants et du maintien de l’hôpital et des services publics. J’ai écouté attentivement les informations du 7/9 de France Inter espérant un mot sur cet événement : rien de rien !!!
Quel mépris pour tous ces soignants que vous traitiez de héros tant qu’ils ne revendiquaient pas de pouvoir vous soigner avec des moyens appropriés !!!
Nous, vos simples auditeurs soignants ou patients des hôpitaux publics sommes sans importance …

Sibeth Ndiaye, invité du Grand Entretien de France Inter

On peut être en désaccord avec le gouvernement ou avec les déclarations de Mme Ndiaye. Elle a cependant été la victime d’attaques d’une grande bassesse. Je profite de votre invitation pour lui témoigner ma sincère solidarité.

Nous avons bien compris suite à l’allocution de M. Macron hier soir que les professeurs ne méritaient pas d’être remercié ni soutenu. On remercie les soignantes et les soignants, on soutient les policiers, mais… On oublie encore et toujours (à dessein ?) les professeurs.
Pire : on les méprise, en annonçant une reprise de tous les élèves de primaire et de collège sans expliquer comment s’y prendre.
Pourtant le prof bashing a le vent en poupe depuis quelques jours, la profession se serait attendue à du soutien à minima, voire à un démenti des propos honteux entendu dans les médias.
Ma question donc pour Mme Ndiaye : quand la France se décidera-t-elle vraiment à reconnaître ses représentants auprès des enfants, censés transmettre les valeurs de la République sans avoir l’impression d’être égaux à tous les autres fonctionnaires ?

Aujourd’hui j’aurai le plus grand mal à prêter un intérêt aux propos de cette dame du fait de la quantité incroyable de contre-vérités, a peu-près et inexactitudes énoncées au détour de son mandat… Comment avoir la preuve que son discours est entendable ?

Des enseignants invités à ramasser des fraises jusqu’aux critiques en règle des éditorialistes libéraux, le moral des professeurs est au plus bas et Jean-Michel Blanquer n’a jamais été autant haï du corps enseignant. Quel mot de soutien le gouvernement peut-il apporter via la voix de sa porte-parole ?

Votre invitée ce matin Sibeth Ndiaye a répondu à un seul auditeur ayant participé à cette pseudo manifestation contre le racisme je dis bien “pseudo” car c’est avant tout une manif pour défendre les intérêts d’une famille peu reluisante pour une affaire qui n’a rien à voir avec le malheureux George Floyd. Cela étant dit pas d’auditeur pouvant apporter une certaine critique. Le racisme le colonialisme et l’esclavagisme ont toujours existé les esclaves d’hier ont été les esclaves parfois d’avant-hier. On est tous (noirs blancs arabes…) à mettre dans le « même sac »
Je pense qu’un rappel à l’histoire est nécessaire à défaut il ne fera qu’exacerber les tensions raciales et fera le jeu du FN.

Déçu par l’interview de Sibeth Ndiaye, les auditeurs n’ont pas la parole (une seule intervention), des questions convenues, je pense que les auditeurs auraient posé des questions plus incisives.

LE PUY DU FOU

Le Puy du Fou, ses bénévoles, son « génocide » : comment se fabrique une contre-histoire

Ce message fait suite à votre article sur le Puy du Fou, qui ferait l’écho d’un « génocide vendéen » qui n’aurait, d’après vous, pas eu lieu. Non seulement crachez-vous sur les 270.000 victimes civiles de ces effroyables massacres qui étaient bien à dessein génocidaires (contre la « vermine vendéenne » qu’il fallait « exterminer », « femmes, enfants, vieillards, passez-moi toute cette racaille vendéenne au fil de l’épée et sans pitié » a bien donné comme ordre Robespierre), mais faites également confiance aveugle à un seul historien cité, lorsqu’aujourd’hui, la question de ce génocide fait quasi-consensus parmi les historiens. Votre grille de lecture, de façon certaine biaisée (au vu non questionnable de la non-pluralité et de l’historien très controversé cité), rend de votre article contre le puy du fou une haine non-feinte envers une certaine France des provinces absolument palpable. Cela m’a dégoûté profondément, et va me détourner durablement de votre antenne. Terrible et amer constat que de voir une radio comme la vôtre se complaire dans la haine idéologique viscérale. Une déchéance.

Je suis surpris de lire dans le chapeau d’un article au sujet du Puy du Fou que le site propose l’histoire « d’un génocide qui n’a pas eu lieu ». Et qu’il s’agit d’une « contre-histoire » de la Révolution. Pouvez-vous m’expliquer ce que l’auteur de l’article veut dire et pourquoi il reste dans un tel déni de ce que les vendéens ont vécu durant ces années de terreur cachées par la République jusqu’au milieu du siècle dernier ? Merci d’avance,

Concernant votre article sur le Puy du fou « vecteur de contre-histoire, qu’Emmanuel Macron a auréolé d’une légitimité en l’autorisant à rouvrir parmi les premiers », je tenais à réagir en vous présentant 5 remarques : 1 – le bocage vendéen était en zone verte lors de l’annonce d’Emmanuel Macron contrairement aux autres grands parcs. 2 – Dans cette zone verte, les zoos et les châteaux étaient rouverts, pour un public semblable, et pas le Puy du Fou. Avec la décision gouvernementale qui a suivi tous les parcs à thème de la zone verte ont pu rouvrir. Donc votre article aurait dû titrer : Emmanuel Macron a auréolé tous les parcs à thème de la zone verte…etc. En outre, le parc fait vivre tout un bassin économique, et c’est l’enjeu économique qui a été mis en avant selon la presse locale. 3 – Confondre le Puy du fou de 1978 et le Parc d’attraction d’aujourd’hui est un grand raccourci. À l’époque seule la cinéscénie existait grâce aux bénévoles. C’est elle le principal véhicule des idées révisionnistes dont vous parlez. Pour le grand parc cette vision de l’histoire est largement diluée dans une philosophie avant tout de « grands spectacles » à très large audience, qui recourt à des images d’Épinal de l’Histoire. Même si la persécution subie des catholiques est un peu récurrente, il parait abusif d’évoquer une « pollinisation souterraine incontrôlable ». 4 – Les témoignages sur le forum que vous évoquez sont avant tout le reflet d’une adhésion au rayonnement positif du parc au niveau mondial. Le gout pour l’histoire des adeptes n’est pas celui des grands érudits mais celui de gens simples qui n’ont pas fait les grandes écoles. Depuis son écrasement en 1793, la région est moquée pour ses valeurs d’arrière-garde. Le rayonnement du Puy du fou, le dynamisme associatif et économique du territoire sont les rares sujets où les habitants peuvent relever un peu la tête. 5 – « Région martyr et région pansement » selon l’expression de Jean Clément Martin qui a raison de sonner l’alerte contre l’instrumentalisation possible d’un événement historique douloureux. Mais les massacres de 1794 n’avaient rien de « fantaisistes » encore moins de « mensongers ». Ce ne sont pas les récupérations par Philippe De Villiers qui façonnent la mémoire des gens d’ici. Et avant d’évoquer la polémique sur le terme de « génocide », un rapide aperçu des faits historiques avérés et validés par des historiens officiels vous aurait renseigné. C’est le propre des lieux où ont été perpétrés des massacres d’être comme irradiés pour des siècles. Le Puy du Fou est une anecdote dans cette mémoire vivante et vous en faites une finalité. Il est presque devenu impossible d’évoquer la contre-révolution dans l’Ouest sans qu’on ressorte De Villiers et sa récupération mémorielle et ainsi s’exonérer d’admettre des faits avérés qui font vibrer émotionnellement encore aujourd’hui toute une population locale. Votre sujet a été abordé un peu de la même manière dans un article récent de NextLibé et c’est douloureux de percevoir de la condescendance et du mépris de la part de journalistes que l’on apprécie beaucoup par ailleurs. Espérant vous lire encore bientôt malgré tout. Bien cordialement Un auditeur de là bas

Bonjour France Culture, Je me rends ce matin sur votre application. On peut y lire que le Puy du Fou diffuse « un contre-Histoire ». Mieux, il est écrit que « le génocide vendéen n’a pas eu lieu. » C’est vrai que 270.000 morts, ça ne compte pas. Surtout quand il s’agit de catholiques. Allez !

L’enquête IFOP sur la peur du déconfinement

Si si il y a encore des gens qui ont peur, j’ai peur, j’ai 59 ans, mon mari 71, ma mère 89, je suis partie à la campagne n’ayant plus de boulot et je suis terrifiée chaque fois que je vais à Paris. La moitié de la population ne fait pas attention et ça m’angoisse. Je me sens bien à la campagne, isolée.

Je suis lasse depuis plusieurs jours d’entendre cette litanie, oui nous avons eu peur et nous devrions encore l’avoir, j’ai eu le covid et je suis scandalisé par ces gens qui abandonnent toutes précautions et nous mettent en danger. S’ils savaient comme c’est dur de revenir à la vie, la peur était amplement justifiée – amitiés à France Inter

Reviendrez vous à une communication ante- neuroscience! La peur est une réaction utile et ne signifie pas qu’on est « trouillard » . Ce qui compte c’est comment on réagit à cette émotion . Anticipation des conséquences possibles et gestion du risque ou violences ou …. Pour la pandémie que les humains aient compris qu’ils pouvaient transporter le virus
et le transmettre à autrui parait bénéfique. Nier le risque n’est pas une attitude « intelligente ».

Est-ce que l’étude fait ressortir le bien-être que les gens ont pu éprouver pendant le confinement, dans le sens où la vie s’est ralentie, moins de fatigue liée aux déplacements, aux exigences scolaires pour les enfants, moins de pression globale ? Personnellement le confinement a eu ses inconvénients mais ma famille et moi avons éprouvé du soulagement : pas de long trajet pour aller au travail, moins de fatigue et d’exigence scolaire pour ma grande fille, qui est devenue presque méconnaissable, tellement elle était de bonne humeur tout le temps, moins d’exigences universitaires pour ma formation qui est tr_s lourde… Je me demandais si j’étais un cas isolé ou pas ??? Parce qu’il me semble que bcp de gens se plaignent de nos vies trop rapides et stressantes. Nous le confinement nous a fait du bien. Merci !

Thomas Piketty, invité du 7h50 de France Inter du 15 juin

Je suis conscient que vous devez faire tourner la boutique tous les matins, mais il faudrait choisir de vrais économistes parmi vos invités, et pas ces pseudos sauveurs de la France qui nous ressassent des idées dépassées depuis 50 ans et ne pensent qu’à dépenser, dépenser et encore dépenser. Pour l’économie invitez des Allemands, c’est plus sérieux.

Plus on donne de l’importance à Thomas Piketty, plus il est démagogue. Ne serait-il pas un peu trop souvent dans la matinale ? Il n’a pas plus de journaliste devant lui que devant Macron ! Par exemple lui rétorquer que l’IFI vise justement à rétablir « l’inégalité » de la taxe foncière…

J’ai lu jusqu’au bout le livre de M. Piketty, Capital, et idéologie et donc je connais bien ses idées et ses engagements politiques. Je lui préfère son homologue de Toulouse Jean Tirole auteur de Economie et bien commun, dont la pensée me semble beaucoup plus approfondie, objective et « proposante » pour aujourd’hui.
Ce matin, Mr Piketty a réagi, comme les journalistes de France Inter lui demandaient, sur les propos d’Emmanuel Macron lors de sa 4ème rencontre avec les français pendant la crise du coronavirus. Ses propos sur le fond ont été dans la logique de ses convictions de citoyen, ce dont il avait parfaitement le droit. Par contre j’ai été extrêmement étonné qu’il fasse le reproche aux médias publics d’avoir donné la parole au président, qui « restait flou sur ses intentions et choix, ce n’était que de la communication ». M. Piketty n’a pas à menacer l’indépendance des médias publics qui ont des obligations de diffusion. Les journalistes de France Inter n’ont pas réagi, n’ont même pas souligné la présence de M. Piketty, dès la première heure, pour donner son avis !
M. Piketty est un homme influent, qui a du pouvoir sur la gauche et l’extrême gauche. Les journalistes doivent le respecter, mais pas se laisser marcher sur les pieds. Une radio d’Etat objective doit respecter le pouvoir, tous les pouvoirs dont en premier celui de l’Etat et de son chef, élu au suffrage universel.
Par ses mots qui lui ont peut-être échappé, faut-il qu’il s’en excuse, M. Piketty s’est dévoilé piètre démocrate. C’est franchement inquiétant.
Merci de vérifier les vraies paroles de Piketty, dont j’ai retenu le sens, mais peut-être pas l’exactitude de chaque mot et d’agir en conséquence auprès de France Inter ou de toute autre entité concernée.

L’Amérique, un continent

Bonjour à toute l’équipe!
Cela fait maintenant 9 ans que j’habite au Chili et une des grandes choses que j’y ai apprise, c’est que l’Amérique n’est pas un pays !
Je n’en peux plus d’entendre dans tous les médias que je lis, écoute les journalistes et autres intervenants parler de l’Amérique en parlant des Etats-Unis : « l’Amérique de Donald Trump a…. « , « l’Amérique a fermé ses frontières », « l’Amérique…. ». C’est comme si on disait « l’Europe de Macron a ouvert ses frontières », « l’Europe de Macron a décidé d’ouvrir toutes les écoles ». Ça n’a aucun sens ! L’Amérique est un immense continent avec une immense diversité de peuples, coutumes, histoires, géographies etc…
Alors s’il vous plaît, s’il vous plaît soyez les premiers à faire attention à ça et mettre à l’honneur l’Amérique dans sa diversité et non associée aux Etats-Unis seulement.

Réouverture de la frontière Irlandaise

Bonjour. Vous évoquez dans les journaux d’information aujourd’hui la réouverture des frontières en Europe. Vous faites le tour des pays mais ne mentionnez pas l’Irlande. J’espère que vous ne considérez pas que la République d’Irlande fasse partie du Royaume Uni !

La dimension « nationale » sur les antennes

Quelques réflexions sur la dimension « nationale » sur les antennes
j’ai une réflexion / question autour de la dimension « nationale » présente dans 2 expressions, entre lesquelles je fais une relation d’opportunité (?) bien qu’elles soient de nature assez différente.
La question dépasse le simple usage de la langue française, mais il fallait bien mettre ce message dans une rubrique : souvent le nom de la station France-Inter s’abrège dans la bouche de certains présentateurs, journalistes ou animateurs (ou « -trices » pour tout le monde) en un simple « Inter ».
Je m’en étonne, parce que je ne vois pas trop pourquoi le nom de la station que j’écoute devrait être modifié de la sorte… la station s’appelle France-Inter, je ne vois pas au nom de quoi tel ou tel présentateur-trice devrait la renommer à sa façon.
Peut-être une forme de familiarité ? la personne à qui je pense me qualifie en effet régulièrement « d’ami auditeur », alors que je ne me considère pas son ami, même si je ne lui veux pas de mal !
à l’inverse (d’où le rapprochement que je fais), et la question est plus profonde, j’entends régulièrement animateurs-trices etc… et aussi et surtout de nombreux autre intervenant-e-s, notamment politiques, experts, penseurs, etc… donner leur point de vue sur des thèmes de société en disant : « les français pensent que… », « les français (et les françaises) sont attaché-e-s à… », « pour les français… » quand il est clair dans le discours que le propos concerne plus que vraisemblablement « les personnes qui vivent en France »… et non les seules personnes de nationalité française…
Exemple : si on dit que pendant le confinement les Français (ou les français, d’ailleurs…) ont apprécié de respirer un air plus pur, en voulant dire probablement qu’en France, pendant le confinement, tous ceux et celles qui respiraient ont effectivement respiré un air plus pur… ne vient-il à l’esprit de personne que cette formulation puisse être discriminatoire ?
Cette pratique est extrêmement fréquente, et jamais reprise ni soulignée. Elle peut paraître anecdotique, aller de soi, mais traduit aussi, de façon très banalisée, une approche de la société et une relation à l’étranger souvent chargée de sens politique qui mériterait d’évoluer.
La question n’est pas simple, car il me semble que dans notre pays les notions de nation, pays, état, peuple, république, démocratie… sont souvent citées et confondues, et leur sens mériterait sans doute d’être rappelé… ou même enseigné.
Par ailleurs, avant d’écrire ce message, je me suis penché sur la question de savoir comment le droit considère les personnes qui vivent en France sans en avoir la nationalité… étant de passage, résident aux statuts divers, voire dans l’illégalité et j’ai eu du mal à trouver des indications claires et simples… notre Constitution concerne par exemple, si je ne me trompe pas, les « citoyens » français, et n’évoque pas les droits et obligations des étrangers vivant dans le pays.
Le site du Défenseur des Droits m’a toutefois permis d’accéder au Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile (le CESEDA)… dont j’ignorais l’existence. Et c’est tout un programme. Voilà…
Merci à France-Inter dont j’apprécie une grande partie des programmes, et pour les autres je me dis qu’il en faut pour tous les goûts. Bon courage dans votre belle activité..

Auditeur de France Culture depuis que je suis en âge d’écouter la radio, policier depuis 37 ans, je réagis pour la première fois de ma vie sur ce site. J’ai été choqué par une phrase du journaliste lors du journal de 12h30 le 12 juin 2020. La phrase en question est  » On sait que les forces de l’ordre votent en moyenne beaucoup plus à l’extrême-droite que le reste de la population ». Je ne pense pas que cela soit le reflet de la réalité, mais admettons le. Par contre, qui est ce « ON ». Mes parents et enseignants m’ont souvent répétés « ON qualifie l’imbécile qui l’emploie » ou plus efficace : « ON est un con ». Je suis déçu et révolté d’entendre une telle tournure de phrase sur une radio que j’aime et écoute en permanence. Par ailleurs, cela ne veut rien dire : « voter en moyenne beaucoup plus » ! Ce que souhaiterait « en moyenne » l’auditeur c’est que le journaliste cite ses sources. Cette phrase montre aussi que le journaliste prend position sur ce sujet sensible dans une période délicate.

Tous les sondés sont-ils français ?

Lors d’une émission Les Informés sur Franceinfo (jeudi 11 juin sur les violences policières) vous avez abondamment cité un sondage (auprès, je crois, de 1000 personnes) pour ensuite dire sans arrêt, comme une conclusion d’évidence : « Les français disent que… Les français pensent que… » Ce n’est pas au niveau de la bonne tenue de votre émission. Vous devriez VRAIMENT dire plutôt : « Les sondés disent que… les sondés pensent que… » car 1000 personnes ne sont pas « les français ». (sans parler que l’orientation des questions d’un sondage donne un peu les réponses qu’on veut, mais c’est un autre débat, et sans parler non plus de ces fabuleux sondages qui n’ont pas vu arriver certaines surprises lors de nombreuses élections.) En vous remerciant pour votre attention.

La mort de Rayshard Brooks

La mort de Rayshard Brooks a été présenté par le journaliste « story-teller » de France Culture, durant le journal de 12h30, comme tué avec 2 balles dans le dos….
Factuellement exact, mais n’indique pas le fait que c’est lui-même qui avait initié la violence en résistant violemment à une arrestation policière et en ayant volé puis utilisé le teaser en menaçant les policiers, puis en essayant de s’échapper… Un détail sans doute pour ce journaliste…

Curieux aussi le récit (story-teller oblige) d’un jugement par la Cour Suprême des USA reconnaissant les droits des LGBT. En effet la présupposée opinion qu’un juge de droite ne puisse pas émettre un jugement impartial, a quelque chose de raciste (à défaut d’un autre mot), et c’est ce qui ressortait de l’étonnement du journaliste en présentant ce sujet (et qui d’ailleurs en a profité pour faire du Trump-bashing , qui pourtant s’était fait critiqué par ses opposants pour son choix de nominer certains des juges).
Oui l’esprit d’ouverture n’est pas seulement réservé à France-Culture et à son équipe…

Accessoirement ce qui était un sujet avec une grille de lecture anti-Trump aurait pu laisser un peu (plus) de place à des sujets comme :
-ONU: les ONG dénoncent d’une voix le retrait de la coalition au Yémen d’une liste noire !
-Donald Trump prévoit un décret pour promouvoir les bonnes pratiques au sein de la police !
-L’ONU retire la coalition arabe au Yémen de son rapport sur les violations des droits des enfants !
-Liban: 36 arrestations après plusieurs jours de manifestations tendues !
-Israël: une roquette tirée depuis Gaza atterrit dans un terrain vague !
-Relation post-Brexit: B. Johnson estime un accord avec l’UE possible en juillet !
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Sèche linge

Votre journaliste est revenue, un peu moqueuse sur les propos de Ruffin quant à l’intérêt d’avoir ou non un sèche-linge.
Il n’y a pas de fatalité et il est tout à fait possible de sécher son linge en ville sans pour autant transformer les rues en en étendoir géant à la façon des rues napolitaines (quoique personnellement j’aime cette expression de vie).
L’hygiénisme du XIXème siècle à permit l’expression architecturale de pièces closes mais très ventilées sur les façades de nombreuses Habitation Bon Marché (HBM) dès le début du XXième siècle. Jusque dans les années 70, qu’il y ait ou non un balcon, on retrouvait ces pièces dédiées dans les HLM. Dans les immeubles cossus (même Haussmanien), c’était tout l’espace sous toiture qui était dédié aux étendoirs (cela existe encore à Berlin ou à Berne par exemple). La disparition de ces espaces est somme toute assez récente et découle de pressions /mutations sur la moindre surface de plancher, à fortiori à Paris.
Depuis quelques années, à la faveur d’habitats collectifs plus écologiques, des séchoirs font leur réapparition sur les balcons et des buanderies sont pensées dès la conception des immeubles.
En espace public, en 1997 l’agence InSitu recevait un prix d’urbanisme pour la réhabilitation d’une cité à Villeurbanne : elle y avait pérennisé une pratique de l’espace collectif avec de grands étendoirs supportant également les tonnelles et plantes grimpantes…
Alors non, l’exemple de Ruffin que vous reprenez sous forme de moquerie, n’est pas si mauvais pour illustrer l’aberration énergétique de machines quand le vent peut faire le boulot aussi bien sans surcoût pour la planète…
Bonne journée.

Les oubliés

Juste un petit mot pour vous dire que dans les soignants hospitaliers, il y a aussi les rééducateurs (kiné, ergothérapeute, orthophoniste,). Vous avez arrêté votre énumération à médecin, infirmier.ère et aide-soignant.e, ce qui n’est pas le reflet du monde soignant sollicité pendant cette crise du covid et après. Une fois soigné, il faut se rééduquer pour retrouver une vie le meilleur possible, manger, marcher, s’habiller, travailler, toutes ces fonctions essentielles prise en charge par les rééducateurs. Merci de ne plus nous oublier à l’avenir, notre maintien à l’hôpital dépend aussi de vous. Caroline (kiné, diplômée d’un master 2 et reconnue bac+2 au CHU de Grenoble)