Racisme/anti-racisme

Je tourne intellectuellement autour de cette question épineuse du racisme et surtout de ce nouvel antiracisme importé, sans pouvoir m’arrêter. En élevant le débat, ce matin, vous avez rappelé ce qui fait la force de notre nation, c’est bien l’universalisme. Oui, il y a du racisme, en France, sous des formes variées, mais il n’y a pas de race. Merci M. Legrand, c’est un plaisir de vous écouter en me rasant.

J’ai remarqué sur vos antennes un fort déséquilibre en faveur des idéologies de gauche et surtout d’extrême gauche notamment les théories indigénistes. Autant en ce qui me concerne la diversité des couleurs de peau et de sexe me semble secondaires pour une information de qualité ( pour ce qui de la justice, tant que tout le monde a sa chance et qu’on jette pas les CV parce qu’un tel est noir ou jaune, elle est assurée) autant la diversité des idéologies politiques me semblent absolument essentielle pour des radios de service public. Quelle action menez-vous pour que les antennes du service public ne soit pas confisquées par telle ou telle obédience politique ?
Je me permets également de vous rappeler que la justice française a reconnu l’existence du racisme anti-blanc, nier son existence, comme je l’ai entendu plus d’une fois sur votre antenne, est donc un acte négationniste et par conséquent raciste. De même, le concept de « privilège blanc » a été condamné à plusieurs reprises par la justice comme une théorie raciste, la diffuser tombe donc sous le coup de la loi.

L’antiracisme ne doit pas devenir un acte de vandalisme »
Etincelant, tranchant comme une lame, Kamel Daoud décrit implacablement le risque de l’avènement d’une « barbarie de revanche »

En une page, Le Monde du 23/06/20, nous a proposé deux textes antithétiques ; le second, de Kamel Daoud, par une argumentation rigoureuse pulvérisant indirectement le premier, cosigné notamment par des quidams qui confondent, en s’en ornementant le nombril, la philosophie avec son diplôme, ou d’autres encore servant d’alibis complaisants à la thèse, truffée de poncifs populistes et démagogiques, développée sous le titre :« Emmanuel Macron engage le combat non contre le racisme, mais contre l’antiracisme »….
Suit une succession d’énoncés, catégoriques quant à ce qu’ils impliquent de sous-entendus (et loin de moi de prendre la défense de l’actuel Président) du style : « …le président de la République n’a jamais eu un mot pour George Floyd, ni prononcé publiquement le nom d’Adama Traoré… » , ou encore attribuant le succès de la manifestation opportunément organisée le 2 juin, puis le 13, par Assa Traoré , exploitant l’émotion du meurtre de l’afro-américain, à la justesse de sa cause plutôt oubliée jusque là….Car pour ces « penseurs », la famille Traoré est une référence – ont-ils vérifié le palmarès judiciaire de 5 frères, Adama inclus, de la fratrie ? – au point de citer la sœur, s’exclamant : « On est tous chrétiens,on est tous juifs, on est tous musulmans, on est tous toutes les religions, on est tous français. » (Qu’en pensent les habitants de Baumont-sur-Oise de cette déclaration oecuménique et fraternelle ?)…Tiens donc : on n’est pas tous athées, tant qu’à faire ? Beau comme l’en-toc ! Comme l’intox !
Abrégeons ce déballage universitaro-sociochose, avec ses maréchaux de l’esprit militant arborant leurs idées comme médailles sur poitrines soviétiques, sans vergogne ni moindre sens de la nuance et du ridicule outrancier…..
Car, soudain, avec Kamel Daoud – « L’Occident est imparfait, il n’est pas à détruire » ou, en exergue : « sur les colères d’aujourd’hui se greffent trop de radicalités »- , c’est un immense espace aux horizons renouvelés, une respiration sur des hauteurs inédites, qu’ouvre sa réflexion, de plus en plus nécessaire, parce que rare et incomparable….Il y aurait tout à citer….Retenons :
« …De fait, il y a comme une convergence des luttes pour la meilleure fin d’un monde : victimaires, antiracistes, mais aussi masochistes intellectuels (Pif!) et sceptiques professionnels (Paf!), suprémacistes et défaitistes esthètes… »…..
« ….Ces procès anti-Occident à la soviétique, si faciles et si confortables, à peine coûteux quand on ne vit pas dans la dictature qu’on a fuie, menés par les intellectuels du Sud en exil confortable en Occident (Re-pif!) ou par des fourvoyés locaux (délicieux euphémisme en re-paf!) sont une impasse, une parade ou une lâcheté… »…..
Un texte fondateur en soi d’une re-naissance possible de la pensée occidentale, sans concession à quelque facilité que ce soit, que beaucoup s’emploieront à enterrer sous la vanité de leurs poussiéreux et délétères lieux communs….

« …De fait, il y a comme une convergence des luttes pour la meilleure fin d’un monde : victimaires, antiracistes, mais aussi masochistes intellectuels (Pif!) et sceptiques professionnels (Paf!), suprémacistes et défaitistes esthètes… »…..
« ….Ces procès anti-Occident à la soviétique, si faciles et si confortables, à peine coûteux quand on ne vit pas dans la dictature qu’on a fuie, menés par les intellectuels du Sud en exil confortable en Occident (Re-pif!) ou par des fourvoyés locaux (délicieux euphémisme en re-paf!) sont une impasse, une parade ou une lâcheté… »…..
Un texte fondateur en soi d’une re-naissance possible de la pensée occidentale, sans concession à quelque facilité que ce soit, que beaucoup s’emploieront à enterrer sous la vanité de leurs poussiéreux et délétères lieux communs….
Le 25/06/2020

Informations récentes « oubliées » de maints journalistes :

Lynchage , dans la nuit du 13 au 14 juin, d’un policier à Lyon (45jrs d’ITT) – 3 personnes interpellées dont deux adolescents.

Analyse en cours au laboratoire de la Préfecture de Police de Paris de produits chimiques qui pourraient être à l’origine de malaises de Crs en service lors de la manifestation du 16 Juin….Il pourrait s’agir d’un gaz « rare »…. A usage « médical » ?

Concernant vos remarques sur des sujets qui n’auraient pas été traités, nous vous renvoyons vers le site de Franceinfo, qui répertorie bien plusieurs articles traités par les médias publics :

Concernant les policiers agressés à Lyon le 15 juin, France 3 et Franceinfo ont fait plusieurs articles et sujets vidéo diffusés dans le JT :

Concernant les substances chimiques retrouvées dans projectiles jetés sur les CRS, Franceinfo et la rédaction radio de la chaîne (Radio France) ont aussi traité le sujet :

Le traitement du coronavirus

Radio France et la covid-19
Jamais la radio publique n’a montré un tel parti pris. Pour quelle raison ? Toujours est-il que cette attitude porte préjudice à l’image des médias et à notre démocratie.
Nous étions habitués sur la radio publique, en particulier France Inter et France Culture que j’ai la faiblesse d’écouter encore régulièrement, d’entendre des propos tournant en dérision le Pr Raoult et tous ceux qui refusent d’accepter les bras croisés le scandale de la gestion de la crise de la covid-19.
Mardi dernier 23 juin, j’ai pu entendre sur France Inter vers 7h20 un commentaire sur l’étude « pourrie » du Lancet contre la chloroquine. J’ai tendu l’oreille, plein d’espoir, me disant que la radio publique retrouvait enfin un peu de lucidité et de liberté salutaires. Plein d’espoir, je me disais qu’allait enfin émerger sur la radio publique le scandale de la corruption par l’argent des laboratoires pharmaceutiques et de la recherche et des publications médicales, notamment durant cette crise.
Quelle ne fut pas ma stupeur en écoutant ceci : « La crise du covid s’est caractérisée par une période très agitée avec de fortes pressions pour les chercheurs, qui ont tenté de répondre le plus rapidement possible à la demande des médecins en attente de traitement. Une véritable course contre la montre qui a entraîné certaines équipes à la précipitation. ».
Rappelons que l’étude du Lancet n’est pas du tout une étude faites par des chercheurs recherchant désespérément un traitement pour sauver des malades, mais une étude bidon visant à discréditer les traitements utilisant la choroquine, notamment le protocole du Pr Raoult.
De plus cette affirmation est insultante pour les médecins. Ceux-ci seraient donc organisés en lobby mondial faisant pression sur les chercheurs, les poussant ainsi à publier des études bidons, au détriment de leurs patients.
Il ne s’agit plus d’ignorance, ou de naïveté de la part des journalistes mais de malhonnêteté intellectuelle. Au service de qui, de quoi ? Chacun répondra à cette question s’il le peut et s’il le souhaite.
L’indépendance des médias, le respect de la déontologie et leur liberté d’analyse sont indispensables à une saine démocratie. De telles manifestations de malhonnêteté aggravent le contexte de défiance dans lequel nous sommes, alors que nous aurions tellement besoin d’honnêteté et de confiance.
J’invite les journalistes de Radio France à s’instruire intelligemment, par exemple en achetant le livre du Pr Perronne « Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ? » éditions Albin Michel, ou encore en écoutant l’audition du Pr Raoult devant la commission d’enquête parlementaire. Cela pourrait être utile à leurs auditeurs…

Je suis très choqué de la façon dont vous traitez l’information sur la commission d’enquête avec le Dr Raoult notamment quand vous donnez la parole au médecin parisien. Pouvez donner les faits et ne plus mettre de l’huile sur le feu en participant à la dévalorisation, au mépris ? Bien à vous.

The Lancetgate: reflet de la recherche du 21eme siècle ?
Je réagis à la discussion de ce matin sur The Lancet. Je suis chercheure depuis plus de 20 ans. Le grand public et les médias sont en train de découvrir la réalité de ce qu’est devenue la recherche aujourd’hui. Et ce, dans tous les domaines. On doit publier, publier les premiers, se faire voir, se faire connaitre, faire du bruit, indépendamment de la qualité scientifique. Qui n’est pas toujours facilement vérifiable malheureusement. D’autant plus que les chercheurs qui évaluent les articles n’ont pas toujours tous les éléments pour les évaluer correctement. Ce sont les critères de notation des chercheurs (avec comme récompense peu de perspective d’évolution salariale) et des unités de recherche, les classements de Shangaï et autres, qui sont responsables de tels comportements. Je ne suis pas surprise que les premiers articles ne soient pas les plus solides scientifiquement. Il faut du temps pour faire de la recherche de qualité, y compris pour de l’analyse de données. Cela demande du temps de collecter des données, de faire en sorte que des données soient comparables (pas évident quand elles proviennent de pays différents), puis de les analyser, de vérifier biais, facteurs de confusion… Et quand l’humain fait partie des données, c’est toujours plus compliqué (indépendamment de la bonne foi ou non des chercheurs). Mais la qualité scientifique n’est pas suffisamment récompensée à côté du nombre de publications et de la visibilité, seuls paramètres récompensés car plus faciles à évaluer. En plus, les comportements corrompus avec les vols intellectuels, les plagiats ne sont pas punis, et je sais de quoi je parle, il n’y a pas de justice dans la recherche. A côté de ça, je suis surprise qu’une seule étude puisse amener à des décisions. C’est complètement nouveau, contraire à tous ce qui a toujours été fait dans la recherche (e.g. une thèse repose sur l’analyse bibliographique exhaustive du domaine !). Quand l’ANSES ou le HCSP sont saisis, les décisions peuvent se faire sur des centaines d’études, et toutes celles pour lesquelles il y a des doutes, méthodologiques ou autres, sont écartées.

Je suis quotidiennement et à chaque heure choquée du message nous informant du danger du coronavirus que vous diffusez sur toutes vos antennes. Celui-ci est extrêmement anxiogène quel que soit sa forme. J’ai moi-même énormément de mal à garder la tête hors de l’eau dans cette période si triste pour notre avenir et je ne supporte plus ces messages incessants. Je suis obligée d’arrêter mon écoute à chaque fois en pestant contre tous ceux qui ne pensent qu’à scléroser notre liberté de penser et d’agir. Ce processus est une honte, d’où qu’il vienne, et je serai prête à vous accuser de m’obliger à prendre un anxiolytique qui ne fait pourtant pas partie de ma pharmacie habituelle. Soit, je pourrais aussi ne plus vous écouter…. je suis pourtant une fan de beaucoup de vos émissions. Merci si vous pouvez agir pour que nous retrouvions tous la liberté, qui nous est petit à petit grignotée, et le plaisir de vivre sur une planète où l’air serait respirable…

Parisianisme

France Inter, lundi 22 juin, journal de 7h : 
Fête de la musique, Paris
Cinémas, Paris
Écoles, Mayenne
Métro, tour Eiffel, Paris
Virus, Brésil
Municipales, Lyon
Terrorisme, France
Nature urbaine, Paris
A suivre le zoom de la rédaction, municipales, Paris, etc.
Depuis 20 ans que j’écoute les antennes de Radio France-Paris, c’est la même chose quoique l’on dise, nous autres les péquenots, alors dans le monde d’après qui commence dès à présent, j’éteins définitivement ma radio. Profitez bien de votre ville. Ciao.

J’écoute chaque matin de la semaine le 7-9 Je regrette beaucoup la place qui y est faite à l’actualité parisienne. Le traitement des élections municipales est un exemple flagrant, en invitant les candidats à l’antenne alors que pour les grandes villes de province ce ne sont que des reportages mais ce n’est pas le seul exemple : ce matin aux informations la réouverture de la Tour Eiffel, la réouverture d’une salle de cinéma parisienne, la fête de la musique à Paris… sans vouloir demander à imposer un temps d’antenne également réparti entre les régions je pense que vous ne respectez pas votre mission de service public sur ce point.

Woody Allen invité des Matins de France Culture le 25 juin

Tout d’abord un grand merci pour cette interview de Woody Allen pour le petit déjeuner ! En revanche, quel dommage d’axer toute une partie de votre échange sur les accusations d’abus sexuel l’ayant frappé. Non que je pense que ce sujet ne doit pas être abordé mais vous sacrifiez à la tendance actuelle au lieu d’évoquer l’œuvre du cinéaste (à peine évoquée à travers Manhattan et La Rose pourpre). Cette réaction à chaud ne m’empêche pas de vous féliciter pour vos matinales toujours très appréciées. Matinalement vôtre

Plutôt que trop fulminer, j’ai rapidement coupé le direct de ce matin et plutôt que continuer à ruminer, je vous écris. S’il y a une application stop covid, pourquoi n’y en a-t-il pas une « stop vieux croulants qu’on a trop entendus » ? Pourquoi servir la soupe à ce vieil homme qui passe 10 minutes à nous expliquer qu’il y a 50 états aux Etats-Unis et pas un gouvernement central (si seulement on avait le choix de l’ignorer, ce serait une bonne chose !) et qui n’a plus fait de bon film depuis tellement longtemps .. La dernière fois que j’ai entendu parler de W. Allen, il venait nous vendre je ne sais pas quoi et les journalistes avaient l’interdiction d’aborder le sujet des plaintes à son encontre. Cette fois, le vieux radoteur a trouvé la parade, il écrit un livre sur le sujet et ça lui donne l’occasion de venir encore parler de lui sur les plateaux. Tous les jours Arnaud Laporte questionne des acteurs de la culture sur leur façon de voir demain. Moi, si je dois imaginer la culture demain, c’est sans ces usurpateurs, vieux hommes blancs, Polanski, Allen, qui n’ont plus rien fait de valable depuis tant d’années et à qui il est temps de ne plus servir la soupe. Merci.

Jeanne Balibar dans Boomerang sur France Inter ce 22 juin

Bouleversée aux larmes par le texte infiniment fort et juste de Jeanne Balibar ! Merci à cette immense dame de théâtre…. Son message devrait être lu demain soir aux Molières.. Il est d’une importance vitale ! Il devrait être affiché dans les théâtres ! Vive l’art, la création,! Merci Madame !

Jeanne Balibar se plaint de faire l’objet de clichés…. mais sa prestation dans Boomerang est une caricature de l’intellectuelle de (très à) gauche, complètement hors sol, oui. « Quand je parle à ma psychanalyste », c’est trop… Même pas capable d’adapter son vocabulaire à l’auditoire (topoï) Son discours ne peut toucher que les gens de son milieu…. et agacer, voire exaspérer les autres.

C’est vraiment scandaleux de laisser dégoiser pendant de si longues minutes les pires insanités sur un ministre. On peut ne pas être d’accord avec la politique culturelle du gouvernement et l’exprimer clairement, mais cette longue, très longue, beaucoup trop longue diatribe était totalement inacceptable.

Personnellement j’ai été choqué par la diatribe de Jeanne Balibar, ce matin contre Emmanuel Macron et le Gouvernement. Pendant 7 à 8 minutes, elle s’est lancée dans une tribune quasi politique violente contre le Président… à tous niveaux.

Certes, la liberté d’expression est un droit inaliénable. Que ce soit à France Inter ou ailleurs. De même et a fortiori en matière d’art et de culture (il se trouve que j’interviens dans ces domaines).
Mais entendre Mme Balibar nous jouer les « décrypteurs » politiques à grand renfort d’anaphores sur l’air du « cynique » pour interpeller dans le même sac le chef de l’Etat, le ministre et elle ne sait même plus qui à des fins budgétaires, relève de la farce grotesque, aggravée de la prétention au lyrisme ! Il n’est pas nouveau de voir les comédiens prétendre au « décryptage » et à la pensée profonde -celle qui dérange, évidemment !- au point de se ridiculiser (souvenons-nous de Francis Huster dans ses grandes oeuvres de la paranoïa).
C’est pathétique.
On dit parfois que le théâtre et la politique font appel aux mêmes aspirations de l’ego qui font des uns comme des autres des phraseurs -pouvant parfois aussi accéder au statut de tribun. Mme Balibar n’en est pas là. Mais à l’entendre elle s’y croirait, sous la mélodie doucereuse.
Y aurait-il quelque envie non déclarée qui mettrait en concurrence les uns (dépourvus de pouvoir) contre les autres (reconnus pour leur pouvoir) ? N’oublions pas que ces seconds sont des élus du peuple et par voie de conséquence leur émanation aussi -que l’on apprécie ou non les bureaucrates et administratifs que sont les ministres.
Je ne dirai pas que notre Ministre de la Culture atteint le niveau de certains de ses prédécesseurs qui se sont illustrés en d’autres temps. Loin s’en faut… Autres temps, autres circonstances, il faut le reconnaître aussi.
Mais tout de même, avant de pondre sa litanie (quel boulot !), Mme Balibar aurait du réviser ses classiques !
Où est le cynisme ? …
Si ce n’est que ce dernier nécessite un minimum d’intelligence et de recul dans la réflexion, ce qui n’est pas le cas ici.
La vraie tristesse est bien que le petit chat soit mort et que France Inter nous inflige (parfois seulement, pas souvent, il est vrai) des pensums tels que celui que nous venons d’entendre.
M.Luchini par exemple, ne s’y serait pas laissé prendre.
Mais le talent est injuste et il ne gratifie pas également tous les artistes.
Par pudeur et respect pour les uns et les autres : laissons les politiques politiser, les administratifs administrer… et les comédiens nous interpréter le répertoire des grands auteurs (qu’ils ne sont que rarement)
A chacun son métier, les vaches seront bien gardées.

Edgar Morin invité du Grand Entretien sur France Inter ce 25 juin

J’avais les mêmes idées générales que Edgar Morin.
Entièrement d’accord avec le « ET…ET » au lieu du « OU…OU ».
J’habite à Molsheim en Alsace où sont fabriquées les voitures « Bugatti », le symbole de cette ville LR ! Un bel exemple d’objet inutile, que la voiture Bugatti.

Edgar Morin écrivait déjà en 2001: Pourrons nous inhiber la mégalomanie humaine et régénérer l’humanisme ?
Comment en 2020, inhiber la mégalomanie des géants de l’information et leur outil d’intelligence artificielle qui détruit l’humanisme ?

Quel bonheur d’entendre Edgar Morin le matin ! Voilà qui change du long trop long défilé des ministres en place avec leur langue de bois 1000 fois entendue sans faire avancer quoique ce soit !

Divers

Plus le temps passe, plus il me semble remarquer que vos émissions de divertissement s’agrémentent largement de « bites », de « couilles » et autres « pornhub » (ainsi, s’ils ignoraient où aller chercher, France Inter est là !), à des heures où des enfants peuvent les entendre. Mais ce jour, dans une émission de l’après-midi, mon dégoût et ma déception n’en ont été que plus grands en entendant, ma fille à mes côtés, un extrait de film pornographique. Jusqu’où la « liberté » d’expression ?

Une fois de plus l’information cède la place à l’émotion dans votre journal de 7 heures.
Le sujet : Le statut de directeur d’école que proposent, paraît-il, quelques députés LREM. Le traitement de l’info à consisté en une interview de directrice épuisée. On aurait pu certainement en trouver des centaines suite à cette période de l’année scolaire et, bien sûr, particulièrement à la suite de la crise du COVID. Aucune information sur les propositions de ces députés!
Cela dit, c’est une vieille chimère, que de vouloir transformer le directeur d’école en chef d’établissement. En quoi, ce changement améliorerait-il le fonctionnement de l’école ? Certainement, pour l’administration la possibilité d’avoir des « hommes à sa botte », de bonnes courroies de transmission pour ses injonctions qui frisent parfois l’absurde.
Le directeur, la directrice, exercent actuellement un rôle d’animation, de relais auprès de leurs adjoints de toute l’équipe éducative des missions que lui confie la nation pour l’instruction des élèves.
Ils sont indépendants du pouvoir politique local, même s’il doivent travailler en harmonie monnaie avec les élus locaux. Ce point est très important. Alors, s’il vous plaît, cessez de relayer sans analyse.

Depuis quelques jours je suis marquée par l’absence d’invitée femme dans l’émission du 7-9 de France inter. J’ai donc fait un rapide calcul en me rendant sur la page internet de l’émission. Sur les 45 invités reçus entre le 28 mai et le 24 juin, 17 étaient des femmes et 28 des hommes. Soit un rapport de 35% de femmes pour 65% d’hommes. Et en regardant de plus près ces femmes sont majoritairement présentes (9 des 17 femmes reçues) sur le créneau d’interview de Mme Salamé qui est beaucoup plus réduit que le « Grand Entretien ».. Que ce soit intentionnel ou non ça s’appelle du sexisme. Je pense que les femmes ont autant de choses à dire que les hommes. Quel dommage que la 1ère matinale de France ne soit pas irréprochable sur la place des femmes dans le débat public. En espérant que bientôt la parité soit au rendez vous du 7/9.

Je ne veux même pas citer la marque, le promoteur immobilier, qui vante, à longueur d’audition des programmes de France Inter, des réductions sur des appartements avec balcons « où l’on pourra faire des barbecues chipolatas ou merguez ». C’est pousser au crime tous ceux qui, déjà, ne respectent pas les règlements de copropriété qui INTERDISENT TOUS, les barbecues sur les balcons et terrasses et qui nous enfument à longueur d’été de cette bouffe dégueulasse à la graisse parfumée ! Déjà qu’on respire mal en ville, si en plus on doit respirer les fumées odorantes « des chipos/merguez » ! Que cherche t-on à mettre dans la tête des gens ? Quel message subliminal ? Comment France Inter peut laisser passer des publicités aussi grossières qui visent à attirer le beauf lambda ?????

Compte tenu de la place prise par la culture sur France Inter et sur Radio France de manière plus générale, je n’ai rien entendu relativement aux réouvertures extrêmement réduites des (70 ?) bibliothèques de la ville de Paris. Celle-ci annonce une réouverture totale début septembre !!!! On peut penser que parce que l’ensemble des personnels continue d’être payé, le sujet n’est pas important… Sauf dans quelques rares bibliothèques, il n’est même pas possible de rendre les documents empruntés avant le confinement. Et que dire de l’impossibilité d’emprunter pour traverser le temps des vacances. Ce sujet est-il tabou ? surtout à la veille des élections municipales??? La culture se situe ici aussi et pas seulement dans les métiers de l’art et du spectacle.

Pourquoi il y a-t-il si peu de reportages sur les mauvais fonctionnements des différentes instances de l’état sans rentrer dans un débat politique, pour essayer de faire bouger les choses. Il est nécessaire de se remettre en question constamment, surtout la fonction publique car elle a des coûts de fonctionnement important qui impact l’ensemble de la population. Comment expliquer que certaines mairies, service de l’urbanisme, etc restent aujourd’hui toujours fermées alors que toutes les entreprises privées sont au pas de courses pour relancer l’économie. Comment expliquer que certaines mairies ont données les jours de RTT à leurs employés pour la période COVID, alors alors qu’ils ont déjà un salaire garanti et que les mairies étaient fermées. Dans le secteur privé, nous sommes des dizaines de milliers à avoir subi une baisse substantielle de revenue. Comment est-il possible qu’en 2020, il soit toujours impossible d’envoyer un justificatif par email à la Sécurité Sociale ou que lorsque vous appelez leur standard ils ne peuvent pas consulter les sourire qu’il vous ont adressé (service international) ? Pourquoi, quand on les contacte, n’y a–t-il pas des services automatiques dans tous les services/fonctions publics pour vous mettre en attente Pourquoi le service des impôts n’a-il pas des guichets pour vous recevoir les gens comme dans la majorité des autres pays européens? On dirait qu’ils n’ont pas envie de vous recevoir. Alors que leur fonction principale est d’assister le gens avec leur déclaration. Merci

Bonjour Ali Baddou,
Hier, j’ai beaucoup apprécié l’analyse de Pascal Blanchard. Gilles Finchelstein a tenu une position critique pragmatique. Natacha Polony, comme toujours tient à se distinguer avec des arguties, certes intelligentes, mais qui n’ont rien avoir avec le pragmatisme courageux et franc de Jean-François Kahn.
Le référendum qui s’annonce peut-être utile, s’il est présenté sous forme de réponses par chapitre. Je crains qu’il soit boycotté par certains partis politiques uniquement pour le dévaloriser et évidemment comment s’assurer que les votants ont bien compris le sens des questions ?

Je remarque le peu d’originalité concernant les questions posées tous les jours aux invités de France Culture, les questions tournent toujours à l’avant et après le Covid 19 ce que celui-ci a apporté dans leur création.

Je viens d’écouter Emmanuel Todd. Un homme pétri de certitudes que le doute n’effleure pas un seul instant. S’il avait gouverné, le Covid n’aurait fait aucune victime. Ceux qui disent des choses avec lesquelles il est en désaccord sont simplement des menteurs. Quand on fait venir un tel intervenant, qui n’est plus l’intellectuel qu’il a été, mais un homme politique parmi les autres, la moindre des choses serait de lui opposer un contradicteur et non un journaliste faire valoir.

Pourriez vous dire à votre chroniqueur que contrairement à ce qu’il a dit ce mercredi 24 Juin sur France Culture, des coronavirus circulent encore et que nous personnes très fragiles (j’ai 80 ans) risquons encore de subir ce féroce virus avec les conséquences horribles dues à notre grand âge !…. Alors s’il vous plait n’encouragez pas les plus jeunes à faire n’importe quoi en disant qu’il n’y a plus de risque. Encouragez-les plutôt à faire attention aux personnes âgées qui marchent dans la rue, car ce n’est plus le cas en général. Ou bien il ne nous restera plus qu’à nous suicider et vous pourrez alors vivre de nouveau comme avant. Désolée, mais j’ai été horrifiée d’entendre la chronique de ce matin. D’habitude j’aime beaucoup la perspicacité du contenu, mais là…

Vous donnez à juste titre beaucoup de place dans les informations et les émissions à l’actualité aux Etats Unis : Covid 19, élections, problèmes raciaux en particulier. S’agissant du Brésil, pays auquel me rattachent des liens, les sujets traités sont focalisés sur la gestion de la pandémie par le gouvernement Bolsonaro, sur la montée des scandales le concernant et sur la déforestation en Amazonie. Il existe pourtant d’énormes problèmes raciaux au Brésil, différents par certains aspects de ceux des USA et sans doute tout aussi compliqués. France Culture pourrait élargir le champ de son approche de ce vaste pays et de ses vastes problèmes, le racisme n’en étant qu’un parmi d’autres, ne pas seulement présenter ce qui s’y passe depuis Rio, Brasilia où São Paulo.