Tout d’abord je tiens à dire que je suis un auditeur fidèle des journaux de France culture que je trouve nettement meilleurs que tous les journaux radio-télé que j’ai pu voir/écouter. Ce que j’apprécie en particulier, ce sont les analyses de chaque phénomène qui est présenté, et la prise de hauteur qui accompagnent nécessairement ces analyses, loin du sensationnalisme de bien des journaux malheureusement. Justement je me permets de vous écrire au sujet du compte rendu que vous faîtes du procès en cours des attentats de Charlie Hebdo. Je suis d’un tempérament assez sensible et les détails dont vous avez rendu compte sur la scène de crime notamment m’ont bouleversé. Était-il vraiment nécessaire, pour la qualité de l’information, de décrire à ce point les images de la scène qui ont été projetées et commentées par les experts pendant le procès ? Dire « la scène de l’attentat a été projetée et commentée par des experts » me paraît amplement suffisant et ajouter « tel personne n’avait plus de visage, tel autre avait sa joue dans les mains, lui a reçu 7 balles, un tel s’est fait tirer dessus tellement prés que du sang a été projeté » etc etc ne me paraît rien apporter de plus sur le fond du sujet. Si je voulais du sensationnel, j’écouterais BMF… Encore, s’il n’y avait eu qu’un seul reportage sur le sujet, je ne me serais jamais permis de vous écrire. Mais une journaliste suit pour vous le procès et en rend compte, avec ces détails terribles, dans chacun de vos journaux. Or, comme le procès risque de durer un certain temps, j’ai préféré vous écrire pour espérer ne plus être réveillé par ces récits traumatisants (j’écoutais le journal de 8h ce matin en me levant et le journal a été ouvert sur ce sujet, c’est pourquoi je vous dis cela). Je vous remercie pour votre compréhension et vous remercie surtout pour la qualité de votre journal.
Ne pourriez-vous pas, lorsque vous parlez des assassinats de Charlie Hebdo avoir un peu de décence ?! Est-il vraiment nécessaire de décrire en détail ce qu’on accompli ces tueurs ? Je ne suis pas habituée à ce genre de description… Digne du pire » blockbuster » violent américain ! Vous êtes les seuls, d’habitude, à ne pas contribuer à ce genre de vulgarités !! Préservez-nous !
Je dois l’avouer la disparition de La Dispute m’a attristé et c’est donc avec méfiance que j’abordais ces Affaires Culturelles. (J’ai écouté « la critique » mais ce n’est pas la même profondeur.) C’était sans compter sur votre talent Monsieur Laporte et certains invités répondent magnifiquement à l’exercice de la question ! Bravo aussi pour la variété rafraîchissante des invités. Ma partie préférée est celle de Marie Sorbier qui apporte du fond avec intelligence et une douceur et une humilité tellement rares. C’est une bulle de réflexion chaque soir, je suis accro ! Et puis que dire de ses choix d’intellectuels, ils sont parfaits ! Même si on rêve de la voir s’étendre quelques minutes de plus…
Auditrice fidèle de votre émission, je tenais tout d’abord à vous remercier pour cette émission de ce matin 10 septembre, que j’ai trouvé juste au niveau de vos angles d’attaques. Cependant, j’ai trouvé dommage qu’à aucun moment, dans le raisonnement, ne soit mentionné l’argument « économique », j’entends par là, le fait que lorsqu’on achète une place de cinéma ou un ouvrage on participe à la santé économique d’un artiste. Ainsi en parlant de Polanski, aucune mention n’est faite de son pouvoir économique ni des personnes qui l’ont soutenues économiquement pour réaliser son film, et le fait qu’aller voir son œuvre y participe et que la notion d’œuvre dans ce cas est fortement liée aux financements. De même pour Matzneff, soutenu économiquement. J’arrive à mon point concernant la question : dans quelle mesure la complaisance économique soutient l’argument « il faut séparer l’homme de l’artiste » ainsi pour faire valoir une œuvre qui rapportera de l’argent (le film) ou qui justifie une dépense d’argent public (Matzneff). La question philosophique peut alors s’articuler encore un peu plus loin en questionnant plus largement un système de fonctionnement économique dominé par des hommes blancs de pouvoir.
Je viens vous solliciter afin de vous signaler que les interviews (hors personnel politique et médiatique) sont pour la majorité effectués dans des métropoles ou à leurs abords. La France se résume-t-elle à ces centres ? Je ne le pense pas. Merci de votre attention, un fidèle auditeur de Guadeloupe
Chère Géraldine Mosna-Savoye, je me permets de vous envoyer ce message car votre chronique/podcast fait extrêmement débat sur les réseaux sociaux. libre à vous de me répondre ou non, mais sachez, madame, que ce message est dénué de toute forme d’agressivité. J’ai 16 ans. si je partage mes lectures sur instagram, c’est parce que j’ai envie d’échanger avec d’autres personnes sur leurs goûts littéraires, sur la lecture en général. j’aime tout simplement partager ma passion. au même titre que certaines personnes, amoureuses de la nourriture, aiment partager leurs plats. je ne vois pas ce qu’il y a d’aristocratique dans le fait de partager sa passion et de vouloir faire de belles photos, sinon cela s’applique à absolument tout. mais oui, quelqu’un qui part à l’étranger et fait des photos de son beau voyage, n’est-ce pas une volonté de se placer au-dessus de certaines personnes qui ne peuvent pas partir en vacances? il faudrait donc remettre l’existence des réseaux sociaux en cause, vous ne pensez pas? et puis, nos professeurs de français, qui nous ont donné des livres à lire! n’ont-ils pas essayé de nous donner cet air aristocratique que vous tentez d’exprimer? madame, une passion est une passion. que ce soit les livres, la nourriture, le sport, vous pouvez vous acharner sur tout ce que vous voulez. mais votre chronique, sur france culture en plus, me laisse tout à fait pantoise. passer à la radio aussi pour donner son opinion, partager sa passion de chroniquer, cela aussi vous donne un air tout à fait aristocratique je suppose?
Je souhaiterais réagir à votre article « l’enfer du bookporn ». Je suis attristée par tant de médisance sur l’univers bookstagram (grâce auquel moi, ô pauvre auteure autoéditée, je vis…). Votre article a visiblement été rédigé par une personne qui ne connaît rien à l’univers bookstagram. Elle en parle d’une façon si hautaine, élitiste, que j’en ai le cœur brisé (surtout venant d’une entité comme la vôtre, qui cherche à promouvoir la culture !). Hé non, bookstagram ce ne sont pas que des photos. Instagram, ce ne sont pas que des photos. Ce sont des échanges, des amitiés qui se créent bien au-delà d’un post ou d’un like. C’est une véritable vague de lecteurs passionné qui prend sur son passage de nouveaux lecteurs tous les jours. C’est un bel endroit, pas un enfer, loin de là. Un message à l’autrice de l’article: faites vos recherches avant de décharger vos nerfs irrités sur une plateforme qui ne vous a rien demandé.
Avec mon épouse, nous avons suivi l’émission très intéressante des 5 et 6 septembre « une histoire particulière » consacrée à Rosa Parks. Malheureusement, nous n’avons pas pu comprendre les propos en traduction simultanée : la voix anglaise était aussi forte que la voix française qui était de ce fait quasi inaudible. C’est pourquoi, chaque fois qu’il y a une traduction simultanée, veuillez veiller à ce que la voix étrangère soit suffisamment atténuée pour que la voix française soit compréhensible.
Les auditeurs de France Culture sont aussi âgés. Tel moi. Il serait souhaitable que les journalistes qui présentent les informations, marquent la ponctuation lors de leurs prestations.
Comment pouvez vous critiquer mère Theresa alors qu’elle s’est donné entièrement pour les autres par ses oeuvres de charité. vous ne prenez qu’un point l’avortement, il se trouve que tout le monde n’est pas de votre avis et c’est à respecter. par ailleurs comment nommer vous un avortement à 9mois pour raison de dépression, un avortement ou un infanticide? dans une autre émission le journaliste s’offusque d’une video L224 qui constate que les vaches sont tuées parfois avec un foetus dans le ventre , mais pour un enfant pas de problème. le journaliste qui a critiqué mère Théresa n’y arrive même pas à la cheville
Dans le reportage de votre envoyée spéciale (!) en Grèce je n’ai pas entendu la version du gouvernement grec qui nous dit que des migrants eux-mêmes sont à l’origine des départs de feu pour protester contre les mesures d’isolement destinées à empêcher la propagation du Covid-19. De plus les pompiers grecs étant accueillis par des jets de pierre par ceux qu’ils venaient protéger (toute ressemblance avec l’accueil des pompiers dans les banlieues françaises n’est que pure coïncidence!) Par contre j’ai bien entendu les propos tendant à apitoyer les populations des pays « européens » qui n’en peuvent mais, pour leur faire accepter un nouvel accueil massif de personnes fuyant leurs pays. Vieille technique des « dictatures » où l’émotion sert à étouffer la raison. Je note enfin que ces personnes, pourtant majoritairement de culture musulmane, ne demandent jamais à s’installer en Arabie Saoudite, aux EAU, en Turquie ou au Qatar par exemple, sans que cela n’interpelle les « journalistes ».
Ne retrouvant plus (aurais-je manqué quelque chose ?) l’émission « Les Carnets de la création » d’Aude Lavigne dans la grille de rentrée de France Culture, je m’interrogeais sur les raisons de cette disparition.
Je comprendrais aisément que Mme Lavigne ait souhaité voguer vers d’autres horizons (en raison de sa brièveté, de son émission devait difficilement « nourrir sa femme » et pouvait être un peu frustrante pour sa productrice). Mais je trouverais dommage qu’elle ait été supprimée. Je lui dois pas de mal de découvertes d’artistes peu connus et dont on a rarement l’occasion d’entendre parler ailleurs, notamment dans les « grosses cylindrées » traitant de la vie culturelle sur la chaîne (je dois dire, au passage, que je trouve un peu problématique les multiples invitations de certains artistes bien médiatisés dans deux ou trois de ces émissions lors d’une même semaine glissante (pour ne parle que de France Culture !) et que j’ai un peu de mal avec l’idée que deux ou trois éclairages (pas toujours bien) différents soient absolument nécessaires pour me donner l’envie (ou pas !),d’aller voir moi-même ce qu’il en est).
Merci, en tout cas, pour votre réponse à propos des Carnets de la création et pour la manière dont vous relayez les réactions des auditeurs.
Je suis ravie de retrouver la plupart des programmes dont « La compagnie des œuvres » (avec actuellement une série d’émissions passionnantes sur Van Gogh), les Fictions, la Grande Table, les émissions du soir et enfin les si brillants « chemins de la philosophie » (et notamment sa truculente série d’émissions sur les paradoxes). Enfin, je félicite l’équipe d' »En français dans le texte » pour cette nouvelle émission menée avec brio et panache et dont la dictée finale offre un excellent clou du spectacle! Quelle belle immersion dans les trésors de la littérature et, de fait, de la langue française!
Je trouve bien légère la façon de présenter la thèse d’Arendt sur la banalité du mal. La thèse a suscité de nombreuses polémiques, elle est loin d’être simple. La présentation de ce matin sous-entend un déterminisme social absolu, le déterminisme du groupe et la conformité au chef agissant comme une conscience ! Je m’étrangle un petit peu, après qu’on a parlé dans cette mission de Jankélévitch qui s’est fermement opposé à cette thèse sous cette forme simplifiée, d’entendre cela ! Rien que les contre-exemples de résistants suffit à réfléchir un peu; La question est trop importante pour donner bon, compte aux bourreaux et aux excuses qu’il se donne (depuis quand la défense d’un bourreau est-elle une thèse historique !?). Il y aurait encore beaucoup à dire sur le rôle de l’événement, sur les conceptions du relativisme moral et culturel, sur la question du droit naturel, etc. Il est absolument nécessaire de revenir sur ces propos et sur leur simplisme.
J’ai écouté avec intérêt la Grande Traversée sur Margaret Thatcher. Série captivante qui, pour le baby boomer que je suis, a remis en mémoire des événements déjà lointains mais qui ont encore beaucoup d’impact aujourd’hui.
Deux critiques cependant : la première est que le montage du documentaire n’est pas assez resserré : les extraits d’interview sont trop longs et le récit part dans des directions différentes, laisse des questions en suspens, revient en arrière, etc. Judith Perrignon est une journaliste de presse écrite et elle ne semble pas encore avoir maîtrisé le langage propre à la radio. Elle devrait prendre exemple sur Christine Lecerf dont les documentaires sur Marx and Freud sont des modèles en matière de montage et d’illustration sonore.
La seconde critique qui découle en partie de la première concerne le 3eme épisode de la série intitulé Retour à Belfast qui s’éloigne considérablement du sujet Margaret Thatcher lui-même pour prendre comme centre d’intérêt le mouvement républicain en Irlande du Nord et en particulier les activités de l’IRA provisoire. J’ai trouvé toute cette section très déséquilibrée avec un parti pris gênant pour la cause et les méthodes de l’IRA provisoire. La cause est sans doute juste, les adversaires – unionistes et gouvernement britannique féroces et implacables – mais parler simplement de « lutte armée » pour décrire la riposte des républicains de l’IRA est un euphémisme. Les témoignages de l’épisode évoquent bien les jeunes républicains tués sous les balles des soldats britanniques ou des milices unionistes mais il n’y a pratiquement rien sur les attentats commis par l’IRA elle-même, des attentats à la bombe dans des pubs, des bars, des restaurants, des magasins qui ont fait plus de 500 morts dans la population civile et des milliers de blessés et d’infirmes. Il aurait fallu un regard beaucoup plus critique sur ces méthodes utilisées par l’IRA et poser la vieille question de savoir si toutes les méthodes – même les meurtres et les attentats à la bombe – sont justifiables du moment que la cause est juste. Il me semble que ce type de terrorisme aurait dû être dénoncé beaucoup plus clairement par Judith Perrignon au lieu d’être accepté comme étant le résultat inévitable de l’évolution du conflit, une juste riposte face aux méthodes très répressives des forces loyalistes et britanniques.
De même, la glorification de Bobby Sands dans la série pose problème : faut-il en 2020 – après la montée de d’AlQaida , de l’État Islamique et les vagues d’attentats suicide dans le monde – célébrer comme héroïque ce genre de fanatisme qui pousse des jeunes gens à se donner la mort pour une cause, quelle que soit cette cause ? À mon oreille, cette espèce d’admiration, de révérence pour le « martyre » des grévistes de la faim de Long Kesh me rappelle un peu trop celle que certains accordent aux combattants du jihad qui commettent des attentats suicides dans leur lutte contre les infidèles. Je n’ai éprouvé aucune admiration en écoutant les très longs extraits du journal de Bobby Sands mais plutôt une aversion et une colère devant le gâchis d’une vie détruite par le fanatisme et le sectarisme. Il n’y a rien d’héroïque là-dedans et il aurait fallu le dire au lieu de se complaire dans cette larmoyante célébration d’une attitude sacrificielle d’une autre époque.
France Culture , l’esprit d’ouverture! c’est bien pour cela que je suis auditrice de F;Culture. Mais ce soir je colère toute seule. Qu’est ce que c’est ce débat sur l’école « Quand on a une classe hétérogène…. ». Et oui nous ne sommes pas clonés et quand l’Éducation dite nationale prendra en compte que tous les enfants sont différents et n’apprennent pas de la même façon, au même rythme, à la même heure et qu’il y a tellement d’autres façons d’enseigner et de prendre en compte l’Enfant en tant que personne unique . Des enseignants expérimentent cela tous les jours, lisez Bernard COLLOT, enseignant pendant 40 ans, mais de grâce sortez nous de ce carcan formaté. Il est urgent de penser l’école autrement…les possibles existent, mais ceux et celles qui ont le pouvoir le souhaitent-ils, elles ?
Cher Brice Couturier, Ravi de vous retrouver à l’antenne pour votre chronique toujours stimulante. Je voulais juste apporter une précision concernant le pic pétrolier : sauf erreur de ma part, la prédiction de Hubbert, fondée sur la baisse des découvertes de nouveaux gisements, concernait uniquement la production de pétrole conventionnel dans les 48 Etats contigus des Etats-Unis, et elle a été vérifiée. Après 1970, la production américaine de pétrole n’a augmenté qu’à travers l’exploitation du pétrole de l’Alaska, puis baissé, puis augmenté de nouveau dans les années récentes à travers celle des « gaz de schiste ». Cela n’invalide pas le modèle de Hubbert. De nombreux gisements et pays ont atteint et dépassé leurs pics de production, et le pic mondial est attendu dans les années 2020 à 2030, selon les pétroliers eux-mêmes. On ne découvre quasiment plus de pétrole conventionnel, et les investissements requis pour exploiter le pétrole off-shore ou les gaz de schistes sont exorbitants, cette dernière activité n’est pas rentable et repose sur une bulle financière. La faiblesse des cours du pétrole entraîne d’ailleurs une baisse des investissements, qui risque de causer des problèmes de rareté d’ici quelques années si la demande reprend. Les investissements en cours dans les énergies renouvelables ou le nucléaire ne permettront pas de compenser cette réduction de notre approvisionnement énergétique. C’est certes heureux pour le climat ; ce qui est étrange et fortuit est que le pic pétrolier mondial se produira à peu près au moment où les premiers effets épouvantables du changement climatique se produiront – alors même que le pic pétrolier se produirait tout aussi bien dans un univers parallèle où brûler des hydrocarbures n’aurait aucun effet sur le climat. Il est inévitable puisque le pétrole est sur Terre en quantité finie.
Cher Etienne,Klein J’aime beaucoup votre émission, mais je ne peux m’empêcher de réagir à ce que dit votre intervenant Gaël Giraud sur la transition énergétique. France Culture ne brille pas par sa culture économique et part du principe que l’argent, c’est inintéressant pour laisser dire de telles inepties? Les marchés financiers n’ont rien à voir avec l’économie réelle, et reposent essentiellement sur le pétrole? Déjà, c’est assez contradictoire. Les grandes banques seraient en faillite si on dévalorisait le pétrole? Les hydrocarbures représentent entre 5 à 8% des encours. On est loin de la faillite. Et pourquoi dévaloriser? Il y a une alternative au pétrole qui m’aurait échappé? Les marchés financiers mettent simplement en face détenteurs d’épargne (y compris fonds de placement) et sociétés cherchant des capitaux. Il n’a jamais été question que cela prédise l’avenir. Ils sont par nature aussi irrationnels que les intervenants et il serait peut-être temps d’arrêter de leur faire porter le chapeau, avec les banques, de toutes les misères, avec soit disant des exigences de rendement de 10% par an des actionnaires!!! On peut parler de beaucoup de dysfonctionnements, répartition inégalitaire entre travail et capital, excès de dette des États qui créé une bulle obligataire (dette excessivement favorisée par des taux faibles) une réticences à la transition… Mais pitié, épargnez-nous de tels illuminés égrenant les âneries.
J’ai été trés déçu par votre émission sur la chasse. En ne donnant la parole qu’à Willy Schraen, vous avez donné l’impression de gentils chasseurs contre tous ceux qui sont contre (les abrutis, les idiots, les imbéciles..). Nous habitons Santes à 15kms de Lille et chaque week end, nous voyons arriver les chasseurs pour massacrer les espéces tandis que les riverains, les promeneurs, les cycliste….craignent pour leur sécurité et leur calme…Puis ayant tout massacré retournent avec leur gros 4X4… Vous nous aviez habitués à plus de contradicteurs.
En un mois et demie quatre émissions pro-chasse! A quand quatre émissions corrigeant ces panégyriques ? Le bouquet ayant été bien sur la demie heure de Politique, même si Hervé Gardette a été très bien face à Willy Schraen très sioux *Le chant du chardonneret vantant la captivité de oiseau alors que c’est une espèce protégée car il est menacé. Permis de chasser Les matins de Guillaume Erner toujours très bien Et enfin Politique
Aujourd’hui, dimanche , on parle des lumières . En fin d’émission, il y a un petit trou de quelques secondes : on doit mettre un peu de musique . Qu’est ce qu’on passe??? de la musique américaine . Comme c’est le cas dans beaucoup d’émissions de France Culture . J’ai plusieurs fois essayé d’attirer votre attention à ce sujet . Je ne demande pas qu’on passe de l’accordéon , ni même une musique du 18 ème. Mais que diable , l’illustrateur musical peut faire preuve d’un peu d’inventivité , d’originalité . Sur France Culture , lorsqu’il y a un trou, on passe 8/10 de musique américaine ou anglo-saxonne . Vous ne croyez pas que l’influence américaine sur notre culture suffit comme ça . On lui ouvre toutes nos ondes . Même Rosa Parks . Bien sûr qu’il faut célébrer le courage de Rosa Parks , mais vous n’êtes pas capable de dénicher des histoires de courage d’une femme en ouzbekistan, en mongolie intérieure, en Bolivie, en Slovénie , …en France . Vous êtes complètement américano-centrés . C’est fort dommage. On attend de vous que vous nous ouvriez aux divers courants de pensées, aux diverses cultures. Vous nous faites défaut . Une fois, dix fois par jour. It’s a pity.
Il me semble que les auditeurs sont en capacité de se concentrer plus de 20 minutes, aussi, svp, pourriez-vous réduire – drastiquement ! – la part musicale, croissante et souvent mièvre, diffusée ? Il y a peu, nous avions « le bon plaisir », nous avons de plus à l’antenne le flon-flon souffrir… Svp, sauvegarder les plages de mots. Musique autrement plus prenante.