Je suis assez surpris qu’il n’y ait aucune information sur les personnes ayant contracté deux fois le COVID. L’information à ce sujet était que c’était rare. Il est tout simplement non traité par la presse. Ma fille, qui a 27 ans, par exemple a eu la COVID en mars 2020 et cela l’a largement affecté (problèmes respiratoires, douleurs, fatigues, essoufflement). Il lui a fallu trois mois pour retrouver la forme. Un test sérologique en août s’avérait négatif (était-il fiable ?). Dans la semaine 14 au 11 septembre sont apparus des symptômes. Avec 39 degrés de fièvre le vendredi 11 septembre, elle est allée se faire tester. Ce test s’est avéré positif samedi 12 septembre. Elle n’a pas été contacté par l’ARS. Son compagnon l’a eu aussi deux fois avec une forme moins prononcée. Ma fille n’a pas été contacté par l’ARS, qui doit être débordée. Soit le cas de ma fille et de son compagnon est isolé et il est intéressant. Soit il est commun et cela questionne la stratégie de vaccination et de l’immunité collective. Il est vrai que nous en apprenons tous les jours. Mais je m’étonne que ce type de cas ne soit pas repris dans la presse et que ce sujet ne soit pas saisi par les journalistes de France Inter. 

Merci beaucoup de votre émission sur le COVID long, je me sens moins seule. Effectivement il y a beaucoup de choses à faire… notamment vis à vis des employeurs ! Incapable de reprendre mon travail, en arrêt par décision de mon médecin, j’ai eu droit à un contrôle sécu à la demande de mon employeur… Encore merci.

Enfin une 1ère reconnaissance de notre état ! Et j’espère que le suivi pourra se faire aussi dans des petits hôpitaux de province car il n’y a rien et on se retrouve vraiment seul. De plus je suis personnel soignant et aussi rien du côté médecine du travail. Je précise aussi que j’ai 57 ans, contaminée fin mars et reconnue Covid avec pcr et sérologie positive.

Vétérinaire, tombée malade le 16 avril, après 8 jours de gros syndrome grippal, j’ai été mieux 1 semaine puis récidive et depuis je souffre toujours de céphalées, douleurs articulaires et musculaires, essoufflements épisodiques, fatigue, et ne tiens qu’avec la codéine 4 fois par jour sinon je suis couchée. Pcr et 3 sérologies négatives. Les médecins ne savent pas que faire pour moi, je vais de spécialiste en spécialiste.

Je me reconnais totalement dans l’émission de ce soir. J’ai eu le covid assez tôt, fin février-début mars (toux, maux de tête, perte du goût et de l’odorat). Après une période où tout semblait aller mieux, j’ai eu à nouveau depuis cet été divers symptômes très polymorphes. Les deux principaux étant une sorte d’instabilité, l’impression de ne pas être stable (comme des vertiges mais sans que cela ne tourne) ainsi que des manifestations telles que des fourmillements dans les membres, des sortes de décharges électriques, etc. Et je n’ai pas retrouvé l’odorat non plus. La fatigue s’ajoute à cela. Certains jours, cela semble diminuer et ça revient. Je sors de chez mon médecin généraliste qui m’a prescrit un IRM cérébral, un scanner thoracique et une analyse de sang. J’ai vu que l’hôpital Foch avait mis en place une cellule de suivi de patients touchés par des symptômes semblables. Comment peut-on faire pour être suivie par des médecins qui ont plus l’habitude de ces symptômes, pénibles au quotidien et forcément anxiogènes. 

Merci. Pour info, j’ai 46 ans et je suis une femme.  

Je suis manipulateur en électro-radiologie dans un hôpital de province (tonnerre 89), j’ai contracté la covid 19 au mois d’avril avec à ce jour des symptômes qui persistent. Au moment fort de la pandémie, le gouvernement avait promis une reconnaissance de maladie professionnelle pour les soignants malades, ce qui n’est pas le cas à ce jour, puisque l’obtention n’est reconnue que si l’on cumule deux critères : avoir contracté la maladie et avoir eu une oxygénothérapie ou décédé.

Ma fille a été testée positive. Nous sommes donc en isolement cas contact, en attente de nous faire tester. Je suis soignante dans un établissement public. L’ARS m’a dit que je devais retourner travailler. En revanche, mon conjoint doit respecter l’isolement. Selon leurs directives, un soignant positif asymptomatique ou un soignant cas contact peut continuer à travailler. N’est-ce pas contradictoire et dangereux pour les patients qui sont vulnérables ??? Tout cela par manque de soignants…. Résultat : nécessité d’avoir un arrêt de travail. Et pour ceux qui ne peuvent pas se permettre un jour de carence, et bien ils vont travailler, la peur au ventre de contaminer un patient, un collègue… Merci pour votre écoute.

J’entends que Lyon est 40 fois supérieur en termes de COVID et que l’hôpital de la Croix-Rousse est au même stade qu’en Mars où quelque chose comme ça. 
La semaine dernière je suis montée à la Croix-Rousse, arrivée au « Gros Cailloux » quelle n’a pas été ma surprise que de voir de très rares personnes masquées. Il était 18h30. J’ai abandonné l’idée de rester là-haut tant c’était incroyable. Le café du gros Cailloux bourré à craquer collés serrés (comme d’autres ailleurs). C’était au moins 150 personnes, là sur les espaces verts discutant, et autant marchant sans masque ! 
Je sais quelles contraintes vivent les profs à l’école, dans les hôpitaux, dans les magasins… quand je vois cette attitude ça me fait hurler de révolte de voir ce manque de civilité et de sens de la communauté. 
La Croix-Rousse serait-elle au-dessus des lois ? et pas un policier… Sachez que durant le confinement, au même endroit des familles passaient leurs journées dehors sans problème. Je l’ai appris par le site Nextdoor où des habitants s’en plaignaient. Parlez-en, ces gens vont nous faire plonger dans une crise économique dont nous ne nous remettrons pas.