Je vous remercie d’abord pour la qualité de vos émissions. Je me crispe néanmoins de l’utilisation systématique du terme « infirmière », au féminin, alors que le mot « chirurgien » ne l’est jamais. Même si la part de femmes dans la profession est majoritaire, et qu’il serait logique que le féminin l’emporte, il ne me semble pas que la langue française prévoit cela dans ses règles de grammaire. De ce fait, cette utilisation ne serait-elle pas le résultat d’un simple et pur sexisme sociétal ambiant, du même style que pour « femme de ménage » ou « assistante maternelle » ou « caissière », qu’on entend aussi très souvent.
J’espère que l’on arrivera un jour à dépasser ce problème de genre et surtout arrêter d’enfermer les femmes dans ces métiers dits naturellement de « femme » (soin de l’autre) pour encourager aussi les hommes à les exercer sans être victimes de ces stéréotypes insensés.
Le nom “gageure” se prononce comme parjure ! En boucle sur France Info, on entend une faute pénible !!!
La journaliste vient d’utiliser 2 fois le terme « cold case ». Je ne dois pas être seule à ignorer ce que cela veut dire. N’existe-t-il pas de mots en français pour l’exprimer ?
Je tiens à remercier Augustin TRAPENARD d’avoir repris aimablement son invitée de ce matin qui disait avec fierté et rigolade « je suis un peu schizophrène, mais j’assume ».
Augustin TRAPENARD a repris le propos immédiatement en soulignant que « la schizophrénie est une maladie quand même ». Cette réaction par les journalistes et animateurs est trop rare.
J’ai du mal à entendre les personnes qui se vantent dans les médias de cela comme si être touché par cette maladie « rendait important ». C’est méconnaître la grande douleur qui touche les malades et leurs proches.
Sur France Inter, ma radio préférée, j’entends depuis 2 jours : 500 (h) euros, 600 (h) euros comme s’il y avait un h aspiré. Mais quand les journalistes cesseront-ils ces désagréables hiatus dans la liaison avec le mot EURO ? Ils disent pourtant 20 (t) heures ou 100 (t) ans ou 300 (z) hommes… Alors pourquoi 20 (h)euros, 100 (h) euros, ou 300 (h) euros… Pitié pour nos oreilles heurtées chaque jour depuis 20 ans !
Radio France, ne pourrait-elle pas faire circuler une note à tous les intervenants pour faire un rappel définitif sur les liaisons avec ce mot employé des centaines de fois chaque fois ?
Pourriez-vous utiliser le mot équivalent en FRANÇAIS quand il existe sur FRANCE INTER (soft power-influence)
Expliquez à Madame la présidente d’Ile-de-France que : “espèce” est un mot féminin et qu’ainsi elle sera plus crédible comme candidate à la présidence.
Votre invitée « un espèce ». Non, toujours pas. En tout cas, pas une évolution du langage. Pas plus que la suppression du « ne » négatif. Pas, plus, jamais, ne sont pas la négation. Dommage.
Je suis une fervente auditrice de France Inter, que j’écoute tous les matins dès mon réveil jusqu’en début d’après-midi. J’aime beaucoup vos émissions, mais je déplore souvent le manque de rigueur quant à l’utilisation de notre langue. Je suis très choquée que des personnes censées être instruites et cultivées puissent faire des « fautes de Français ». Je cite un exemple : mettre systématiquement le mot espèce au masculin, il est une espèce de chien, alors qu’il faudrait une espèce de chien. Le mot espèce est nom féminin… Je pense que vous allez penser que je suis trop « tatillon »… mais c’est dommage que notre belle langue soit complètement dévoyée. Je profite de ce courrier pour vous demander de dire à Monsieur Nagui de laisser parler ses invités. Il se répand souvent sur ses commentaires alors que l’invité aurait des choses à dire plus intéressantes. Malgré tout cela, je continuerai à écouter France Inter.
Entendu sur France Inter dans la bouche d’une journaliste, et pas des moindres :
« … vous allez faire quoi ? » et, dans la foulée, » c’est quoi l’prénom d’vot’ sœur ? »
Les études de journalisme sont-elles si longues qu’on en oublie de parler comme des adultes ?
Pourtant, de ce simple fait, leurs propos gagneraient en qualité voire en crédibilité car « un bon ouvrier a toujours de bons outils. »
Pour la 3e fois, je m’insurge sur la nouvelle façon affligeante qu’adoptent les journalistes de France Inter et de France TV pour poser des questions à leurs invité(e)s: C’est qui ? C’est quoi ? C’est où ?… etc. Mais où ont-ils appris le français ?
Je me réjouis que s’agissant d’Œdipe, la prononciation soit relevée fautive. Ici même, à plusieurs reprises, j’avais protesté contre les « eunologues », les rencontres « eucuméniques » (sans parler des risques des vaccinations sur le cycle « eustral »)… C’est acté aujourd’hui le œ est prononcé eu par tout le monde. Quand je laisse refroidir mon café et prétends ménager mon « ésophage », on me regarde sans toujours comprendre et on me dit « Ah ! Tu veux parler de ton « eusophage » ? » L’origine du œ est totalement oubliée… quelques marginaux continueront à prononcer « à l’ancienne ».
J’entends régulièrement les infos et presque quotidiennement autour des faits de violence nous entendons les termes de « règlements de comptes » supposés.
Je m’interroge, ce terme ne serait-il pas inadapté de votre part car :
– Il donne l’impression que l’acte en question est un « rétablissement à l’équilibre » qui fait suite à un affront initial
– Cela insinue donc que la « victime » a donc été agresseur. Cela ne respecte donc même pas la présomption d’innocence de la loi française.
– Cela banalise l’acte et lui enlève sa gravité et déshumanise sa victime. Quels sont donc les critères pour que le journaliste lors d’un fait divers le qualifie de « potentiel règlements de comptes », lieu géographique ? Profil sociologique des victimes ? Je pense qu’il y a un réel risque de faire des raccourcis dangereux qui sont plutôt à l’habitude des chaines polémistes. Merci pour votre attention. Et bravo pour vos émissions.
Grande auditrice de Radio France et en particulier France Culture, je tiens à vous remercier pour la qualité de vos émissions. Je prends grand plaisir à les écouter chaque jour. Il est notoire que Radio France met un point d’honneur à retransmettre des émissions de qualités, sans intox et avec la critique et le recul nécessaire à toute-bonne réflexion, particulier sur France Culture. Et c’est la raison pour laquelle je vous écris aujourd’hui. En effet, l’emploi d’un mot me dérange vraiment : la notion d' »Amérique ». Communément utilisée dans vos émissions pour parler des Etats-Unis, ce mot, d’après le dictionnaire est « est un continent de l’hémisphère ouest de la Terre ». L’Amérique est donc un continent, au même titre que l’Europe ou l’Asie. Pourtant, le terme est systématique utilisé pour parler que d’un pays de ce continent : les Etats-Unis,
Cela vient surement du fait que les Etats-Unis se sont arrogés dans leur propre langue le mot « America » pour parler de leur pays. Devrions-nous, cependant, en français adopter cette formulation familière alors que nous avons un terme précis « Etats-Unis » (voire « Etats-Unis d’Amérique » si nous souhaitons être précis) et un adjectif qui corresponde (etasunien.ne ou Etats-Unien) ? Utiliser le terme « Amérique » pour parler que d’un pays (aussi puissant soit-il sur la scène internationale) n’est-il pas une forme de mépris envers les 34 autres pays de cet immense continent ? Car oui, les Péruviens, les Argentins, les Haïtiens mais également les Canadiens ou encore les Nicaraguayens SONT américains. Les étasuniens aussi, bien entendu ! France Culture souhaite être une radio de culture (!) et de savoirs, alors, commençons par respecter à la fois la langue française, et dans le même temps, les citoyens de tous les pays ! Merci !
Low cost se prononce comme une chemise Lacoste (o ouvert) trempée dans l’eau. L’eau (La)coste.