Chantal Birman, sage-femme libérale, est au cœur d’un documentaire, « À la vie », signé par Aude Pépin. Elle était l’invitée du 7h50 jeudi 14 octobre.
Un immense merci d’avoir mis en lumière les sages-femmes par le biais de Chantal Birman !
Ces femmes extraordinaires, de l’ombre, souvent discrètes, ont besoin de vous, les médias, pour se sauver et sauver les femmes de demain ! Sollicitez-les, allez les filmer, diffusez leurs paroles ! Comme elles, donnez-leur vie tous les jours !
Je suis sage-femme femme comme Mme Birman que j’apprécie beaucoup. Votre interview était très bien, mais hélas on ne parle pas assez du combat que les sages-femmes mènent actuellement. Nous nous battons pour toutes les femmes. Nous ignorer, c’est ignorer les femmes. À l’heure où on dénonce enfin les violences faites aux femmes, on ne soutient pas, on n’écoute pas celles qui essaient de prendre soin d’elles tous les jours. Comment je fais, moi, pour protéger cette femme que je découvre recouverte d’hématomes ? Je ferme les yeux parce que je n’ai pas le temps ? Et cette adolescente abusée, je fais comment pour la soutenir ? L’accompagner pour l’avortement qu’elle doit subir ? Et qui va accompagner cette jeune maman effrayée pour sa première grossesse parce qu’elle ne sait rien de ce qui se passe dans son corps, cette mère qui pleure parce qu’elle a peur d’être une mauvaise mère… Et ce père qui doute… Une sage-femme ce n’est pas que celle qui met bébé au sein, c’est un suivi gynécologique, un suivi de grossesse, des missions de prévention, de l’éducation, de la psychologie, de l’humanité et tellement plus encore…
Pour toutes ces femmes, ces couples, ces enfants, il faut du temps, mais pour cela, il faut des sages-femmes ! Depuis la nuit des temps, les sage-femmes accompagnent les femmes dans ce qui est l’essence même de la vie. Entendez-nous ! Soutenez-nous ! Pour toutes ces vies, pour les enfants, les femmes, les hommes, le monde de demain…
Merci d’avoir donné la possibilité de sortir du silence et de l’ombre les sages-femmes qui souffrent au travail. Je suis sage-femme depuis 34 ans, passionnée par mon métier, contrainte de travailler dans la plus grande clinique privée de France située à Villeurbanne, où nos conditions de travail se sont terriblement dégradées. Dénigrées, humiliées, disqualifiées par un management pervers et destructeur, la plupart de mes consœurs démissionnent les unes après les autres. Mon métier était au centre de ma vie, ma joie, mon épanouissement. Aujourd’hui, je pleure chaque matin devant la multitude de nos écrans informatiques et de surveillance à distance, happée par une logique de rentabilité au détriment du bien-être des femmes, des couples, et des nouveaux-nés dont nous avons la pleine responsabilité. Si France Inter pouvait envoyer une place de cinéma à notre directrice pour qu’elle puisse aller voir ce film mercredi prochain, dans l’espoir qu’elle change son regard et découvre enfin le merveilleux métier qui est le nôtre… Merci pour le sourire que vous m’avez offert ce matin en vous écoutant.
J’ai écouté et lu l’intervention ce matin de Mme Birman.
Depuis plusieurs mois, les sages-femmes interpellent le gouvernement sur leur condition de travail, leur épuisement, la maltraitance faite aux femmes, leur non-reconnaissance…
Après une journée de grève le 04/10 durant laquelle 1/4 (!!!!) de la profession manifestait dans Paris
Avant un week-end noir de 4 jours sans Sage-femmes hospitalières ou libérales.
Je vous remercie d’avoir donné la parole à l’une d’entre nous.
Toutefois, dans ce contexte, ne serait-il pas possible d’organiser une émission plus approfondie et plus longue sur cette profession et ses revendications pour nous aider à nous faire entendre, comprendre ?
Dommage que je n’aie pas rencontré une Sage-femme telle que votre invitée. Elle a tellement raison. J’en ai les larmes aux yeux. Mes enfants ont 28 ans.
Interview trop courte pour exposer le rôle des sages-femmes dans cette lourde charge qui est d’accompagner la parentale. Vous devriez leur consacrer une vraie émission.
Un sujet clé une très grande dame, mais dommage que ce soit aussi court…. La place des femmes et des sages-femmes mériterait une vraie grande et belle émission sur la maternité en France de nos jours et les enjeux de ce qui est en train de se passer sur la prise en charge… Merci.
8 minutes, ça fait très court pour parler de la Naissance, dans notre société, de la maltraitance pour les femmes enceintes et accouchées, faute de professionnelles, sage-femmes. Et les hommes devenant père, quel vide !
Alors à quand une émission plus longue. La Naissance, c’est l’Avenir de notre société.