Le sujet de l’incivilité à vélo doit être traité avec sérieux. Il fait partie des défis majeurs que nous devrons relever pour poursuivre le travail entrepris pour pacifier nos villes.
J’ai, de ce fait, été particulièrement choqué par la « chronique » de Monsieur Bourseiller qui n’a pas hésité la comparaison suivante : « Les chauffards en deux roues valent bien les chauffards en 4×4 ». Faut-il vraiment compter les points ? Doit-on rappeler le chiffre du nombre de morts causés par des 4×4 sur des piétons ? Sans parler des nuisances tout autres que cause l’automobile sur la santé des habitants des villes ?
Ce genre de propos est idiot et n’a pour seule conséquence que de renforcer les tensions entre les usagers de la ville. Il accentue les oppositions et la violence. Cela ne fait que tirer le débat vers le bas et revient à comparer un Gilet jaune à un terroriste. Je suis véritablement attristé d’entendre une telle imbécillité sur cette radio que pourtant j’adore.
Je suis moi-même automobiliste, cycliste et piéton. Comme tout cycliste, j’ai manqué me faire renverser et blesser à plusieurs reprises et sans raison par des 4×4. Pourtant je me suis toujours battu et je continuerais à me battre, au travers de mes livres entre autres, pour faire comprendre aux cyclistes l’importance de respecter les autres usagers de la ville. Cela passe par l’acceptation de l’autre et non l’opposition. Derrière chaque automobiliste, il y a un futur cycliste, répétais-je. Vous comprenez alors pourquoi je ne peux laisser de tels propos haineux s’insinuer sur les ondes de cette belle maison.
Scandaleuse chronique de Christophe Bourseiller ce matin qui a jeté l’opprobre sur les cyclistes sans distinction. Je roule à vélo tous les jours, je ne suis pas parfait mais je respecte le code de la route dans l’ensemble même s’il m’arrive de monter sur un trottoir quand par exemple une voiture est garée sur la piste cyclable…. et je n’accepte pas d’être montré du doigt de la sorte. Il aurait probablement été plus objectif de convenir du fait que les gens qui ne respectent pas les autres usagers de la voie publique ou les règles du code de la route, ne les respectent pas plus qu’ils soient en voiture, en vélo, à pied ou à trottinette et que c’est donc une affaire de comportement et pas de moyen de locomotion.
Je déplore moi aussi le manque de civisme d’un grand nombre de cyclistes, mais je vous invite à circuler à vélo pour vous rendre compte de la vulnérabilité du cycliste face aux voitures, et vous comprendrez peut-être alors que votre chronique, propre à renforcer la conviction de certains automobilistes que les cyclistes sont une nuisance, relève de l’irresponsabilité. Un cycliste sur son vélo pèse 80kg quand la moindre voiture atteint les 1,5T, vous imaginez sans peine la différence sur les conséquences en cas de collision avec un piéton. Combien de cyclistes ont causé la mort d’autres personnes sur la voie publique ? Et combien d’automobilistes ? Cela n’excuse en rien l’incivisme des cyclistes, mais vous amènera peut-être à vous poser ces questions : le cycliste est-il réellement le plus grand danger de la voie publique ? Et méritait-il donc votre diatribe sans nuances ce matin ?
Que dire sur cette chronique ? Oui, il y a des cyclistes dangereux et oui il faut les montrer du doigt ! Mais plus nous serons sur nos vélos et plus ces comportements seront moindres. Je reste sans voix sur ce que je viens d’entendre. J’habite Rennes, je me déplace en vélo depuis bien longtemps (mais aussi parfois en voiture) et l’augmentation du nombre de vélo fait que la cohabitation entre tous les types de véhicules se passent de mieux en mieux.
Je suis complétement d’accord pour dénoncer les incivilités des usagers de la route quels qu’ils soient mais pas du tout sur le ton qui a été utilisé ce matin contre un moyen de transport qui va évidemment dans le sens de l’histoire. M. Bourseiller pourrait peut-être faire sa prochaine chronique sur les automobilistes qui ont été renversés par des cyclistes ? Malheureusement l’inverse est bien plus fréquent et je sais de quoi je parle. Ceci dit arrêtons de ne voir la circulation sur route uniquement comme des oppositions entre les différents moyens de transports, il n’y a pas de concurrence à maintenir comme vient de le faire cette « chronique ? »
Je fais bien l’hypothèse d’un trait d’humour dans cette chronique.
Cependant la comparaison entre les automobilistes et les cyclistes n’est pas équitable. Les cyclistes disposent-ils de la même infrastructure pour circuler que les automobilistes ?
Certes cela pose des problèmes à résoudre, mais stigmatiser les cyclistes de cette manière montre bien que ce chroniqueur n’a jamais circulé quotidiennement sur un vélo en milieu urbain.
Il faudrait analyser un peu plus finement la situation et plutôt inviter à une vraie réflexion sur l’usage de l’espace public en ville.
Fervente auditrice de France Inter, cette chronique me semble légère et stigmatisante de votre part.
Chronique caricaturale de Christophe Bourseiller ce matin. S’il vous plaît épargnez-nous ces discours rétrogrades qui vont en sens inverse du cours de l’histoire. Attendons plutôt que le monde des vélos se renforce et se stabilise pour atteindre le point d’équilibre comme on le voit dans les pays scandinaves !
Je suis cycliste (cyclosportif et vélotaf). Je suis pleinement conscient que la route se partage et que le code s’applique à tous. Mais de grâce, ne participez pas à cette campagne de dénigrement des cyclistes ! Il meurt combien de piétons sous les roues des cyclistes ? Soyons sérieux !! Savez-vous qu’il meurt plus de cyclistes dans des accidents avec des voitures/camions que de femmes de féminicides ? Et que pour deux tiers d’entre eux c’est de la faute du conducteur (et je passe sur les délits de fuite…) ? Tenez-vous en aux chiffres et ne faites pas de Trumpisme!!
Je souhaite réagir à l’intervention de Christophe Bourseiller .
Il est choquant d’entendre de tels propos sur les vélos.
Entre un gros véhicule et un vélo qui est en danger ?
Je pratique le vélo et les automobilistes ne respectent pas les priorités, incivilité à chaque instant. Nous devrions justement éduquer pour le respect des vélos.
Ce genre d’intervention partisane est inadmissible et dangereuse, l’espace public doit être partagé avec respect.
Nous devons tous nous respecter, vélos, piétons, poussettes, fauteuils roulants etc … tout le monde a sa place .
Ce Monsieur ne doit pas s’exprimer de cette façon, ce n’est pas responsable de promouvoir de tels propos. Toujours montrer du doigt…
Oui, de nombreux cyclistes ne respectent pas le code de la route. Oui certains sont dangereux pour les piétons. Oui, il faut que cela s’améliore. Mais on sent que cette chronique a été fait par un rétrograde qui doit enfourcher un vélo uniquement lors d’un week-end sur l’ile de Ré. Je suis automobiliste, cycliste urbain au quotidien et sportif le week-end et je suis aussi piéton. C’est bien sur mon vélo que je me sens le plus en insécurité car tous les jours je subis la haine et la violence de certains automobilistes qui ne supportent pas de voir des vélos sur « leurs routes ». Ils sont parfois près volontairement, à vous bloquer, à vous pousser dans le fossé, à mettre votre vie en danger avec un sentiment de puissance dans leur voiture de 3 tonnes. Je suis à la disposition de votre chroniqueur pour l’emmener faire une grande balade un matin à vélo afin qu’il comprenne ce que c’est que la vraie violence routière. Mais il préfèrera surement aller en voiture faire ses chroniques ou au bistrot du coin.
Cette chronique m’a fait bondir. M Bourseiller n’a fait que déverser sa rancœur envers les cyclistes en faisant un amalgame sans intérêts. Encore un journaliste qui pense que sa vie parisienne est représentative de la France et qu’elle a un intérêt pour ses concitoyens !!! Dans la plupart des villes de France il reste extrêmement dangereux de se déplacer en vélo quotidiennement.
De plus, médire sur les cyclistes alors qu’il est temps de trouver des modes de déplacements non polluants ce n’est vraiment pas malin.
Cela fait deux fois que je suis choquée par la chronique de Christophe Bourseiller, “Ce monde me rend fou”.
D’abord par sa chronique sur Greta Thunberg; hier par sa chronique sur Les incivilités des cyclistes.
Je ne comprends pas le statut de cette chronique : ce n’est pas de l’information (on sait déjà depuis longtemps tout ce qui est dit sur Greta Thunberg; l’étude du comportement des cyclistes est fondée sur une constatation de M. Bourseiller dans sa ville et non sur une large étude de cas) ; ce n’est pas drôle… Les cyclistes sont comparés aux chauffeurs de 4×4 : il me semble que M.Bourseiller oublie qu’un cycliste est de fait moins dangereux avec son vélo qu’un chauffeur avec son 4×4. Le cycliste est fragile sur la route ; le chauffeur de 4×4 protégé dans son véhicule et sa vitesse le rend beaucoup plus dangereux. La question du dérèglement climatique ne va-t-elle pas bien au-delà de ces incivilités ?
Je trouve fort dommage d’avoir une chronique tous les samedis sur votre antenne pour dire si peu de choses et faire si peu avancer la réflexion.
Honte à ce chroniqueur anti-vélo qui fait son édito sans discernement. Ce monsieur est visiblement un conducteur de voiture invétéré, non sportif, qui veut régler ses comptes avec ceux qu’il est incapable de copier. A mon avis, il est même incapable d’enfourcher une bicyclette sans se froisser un muscle !…
Je réagis à la chronique M. Bourseiller qui me rend fou !
Comment peut-on dire de tels clichés !
Ce journaliste s’est-il renseigné avant de rédiger sa chronique.
Qu’il regarde donc les articles, les études, les statistiques. Par exemple le nombre d’infractions est beaucoup important chez les automobilistes que chez les cyclistes.
Sur ce je vais au marché à vélo.
Oui, Christophe Bourseiller ne s’est pas fait que des amis. Il se trouve qu’on se fait engueuler par des automobilistes dans des sens interdits alors qu’il y a une magnifique pancarte à l’entrée indiquant que la piste cyclable est en sens inverse de la circulation, qu’il y a un marquage spécifique au sol et que le sens interdit de l’autre côté indique « sauf vélos ». Et ce dans 90% des rues à sens unique. Comme il n’y a pas toujours la place, on se décale et s’arrête pour laisser passer la voiture qui, à son tour s’arrête et laisse s’exprimer un.e automobiliste qui pense nous faire un rappel du code de la route… qu’il.elle a visiblement oublié en ne lisant pas les panneaux et le marquage (parfois effacé, j’en conviens). De même, ce joli petit panneau prioritaire sous les feux tricolores pour indiquer la possibilité de passage (tourner à droite essentiellement mais aussi tout droit quand il n’y a pas de réel croisement), ce petit triangle jaune sous le feu, avec un petit vélo et une flèche indiqués dessus.
Et un dernier rappel : les piétons et les automobilistes ne meurent pas à cause des cyclistes. Un cycliste que « rentre » dans un piéton va lui/elle faire un soleil et s’éclater plus loin, pas le.la piéton.ne. Oui rue de Rivoli c’est n’importe quoi, mais non, tout Paris et sa banlieue ne sont pas la rue de Rivoli et oui, il est nécessaire pour un cycliste de partie un poil avant les voitures car celles-ci tournent et ne regardent pas le.la cycliste qui cherche à passer et c’est là que les accidents ont lieu. Il se trouve que beaucoup d’accidents sont dû à des camion en tournant à droite, renversant ainsi le.la (surtout là vu l’étude que j’avais trouvé) cycliste qui redémarrer au feu vert. CQFD. Merci d’avoir donné une raison de plus aux automobilistes de se penser tout permis et de vider leur sac sur le.la première cycliste venu.e qui va arriver au boulot en tremblant (ou rentrer chez lui.elle en tremblant) car l’automobiliste est bien au chaud dans son véhicule où il.elle peut laisser s’exprimer toute son agressivité. A vélo, on la ramène beaucoup moins.