À l’occasion d’« Une journée pour le climat » sur France Inter, jeudi 21 octobre 2021, l’ingénieur Jean-Marc Jancovici était l’invité du Grand entretien sur France Inter.
Étudiante qui écoute quotidiennement votre émission, quelle joie d’entendre Jean-Marc Jancovici à la radio ce matin. On compte sur vous pour inviter des personnes similaires plus souvent ! Tant que chacun n’aura pas une idée claire des bases scientifiques des questions énergie et climat (Qu’est-ce qu’une tonne de CO2 ? quid des 2ºC ?), on ne pourra pas y arriver. Merci de votre émission et belle journée à vous.
Merci d’avoir invité M. Jancovici. Enfin un média qui nous parle à une heure de grande écoute du sujet actuel majeur : comment sortir de l’ère du pétrole ?
Globalement, il y a trois pistes pour économiser les ressources naturelles :
-réduire la taille de la population mondiale
-changer nos modes de vie pour diminuer nos consommations
-améliorer la technologie pour consommer moins de ressources naturelles
En général, on ne parle que de la 3e piste et pas des 2 premières, pourquoi ?
Jean-Marc Jancovici est limpide et ses explications font froid dans le dos. Les politiques, ont-ils compris, et sinon, vers quel avenir nous emmènent-ils ?
La lutte contre le réchauffement climatique ne sera-t-il pas nuisible à la biodiversité ? Quelles solutions propose votre invité ? Éoliennes et panneaux solaires accaparent des terres agricoles, usage du bois des forêts plantées d’espèces uniformes sans parler du nucléaire… Pourquoi ne parlez-vous pas de la biodiversité de la destruction et l’artificialisation des territoires qui aggravent le réchauffement climatique ?
Votre invité très bien. Mais il oublie de dire que la principale cause, et tout en résulte, c’est la surpopulation de notre planète. La surpopulation voilà la vraie cause de notre crise. Et personne n’en parle….
Si le remarquable travail de Jean-Marc Jancovici a le mérite de poser des bonnes questions qui structurent les débats du climat, de l’énergie, du nucléaire et autres dérivés qui ceux-là structurent notre quête sociétale, il y a au revers de cette approche carrée le côté politique, l’organisation sociétale. Les approches de Jean-Marc Jancovici nous éclairent dans le continuum depuis un passé d’esclavage de type humain à notre société d’humains modernes qui ont su trouver une autre ressource que leurs congénères pour réaliser leurs rêves et leur destinée. L’éclairage qui nous manque, c’est celui qui pointe vers un futur qui se situerait à 90° de la direction empruntée (c’est dire choisi et marqué) jusqu’à maintenant qu’on constate l’absence d’issue pour tout le monde. Jean-Marc Jancovici croit en l’intelligence dès lors qu’une partie de la société ouvrira la voie qu’il faut prendre maintenant si l’on veut continuer de s’élever dans le progrès humain désintoxiqué du progrès technique. Ce pourrait-être l’occasion de faire société européenne comme de l’union des peuples en quête d’émancipation de la tutelle économique.
Si le climat se réchauffe, l’eau et les fleuves se réchauffent et donc le refroidissement des centrales sera de plus en plus difficile… Comment faire face à ce problème alors que dans le sud de la France, l’été des tranches sont arrêtées ?
Une fois que tous les Français seront équipés de voitures électriques est-ce que les énergies renouvelables seront suffisantes pour les recharger ? Sachant qu’en Bretagne, l’hiver, nous recevons des messages de l’ADEME nous demandant de limiter notre consommation électrique pour éviter un block out !!
Jancovici ne compare jamais les productions d’énergies par leur « TRE » seul vrai indicateur pour les comparer.
Jancovici enfin audible pour le plus grand nombre. Faites-le parler du shiftproject s’il vous plaît. Une grille de lecture précieuse pour les programmes des présidentielles. Merci à vous.
J’ai 15 ans, et quand je vois la négation des puissants à faire quoi que ce soit contre le réchauffement climatique, je pense qu’on ne va pas réussir à s’en sortir. Vous considérez-vous comme un collapsologue ?
Votre invité met en évidence, avec raison, je pense, l’importance du « pétrole » caché dans tous les objets. Pourquoi parle-t-il du nucléaire décarboné alors que la construction d’une centrale utilise des milliers de tonnes de béton, donc émission de CO2 ?
Avec votre invité, la conclusion est toujours la même à savoir vive le nucléaire. Pour un sachant, il est parfois sans discernement. Dommage.
Comment peut-on conseiller un développement du nucléaire, alors que la population n’est même pas formée au risque nucléaire actuel ? Qui sait ce qu’il faut faire en cas d’accident ? Par ailleurs, comment peut-on laisser le cadeau des déchets aux générations futures pour notre confort actuel ?