Je vous remercie de bien vouloir indiquer à votre journaliste que l’on ne dit pas « au jour d’aujourd’hui » qui est une redondance, mais « aujourd’hui » voir « à aujourd’hui » ou « à ce jour »!!!! Très étonné que quelqu’un de son niveau commette une telle erreur !!!  

Quand cesserez-vous à la fin d’insulter la grammaire française à longueur de vos émissions ? Un instant n’est pas une unité de mesure du temps, mais une entité indéfinie et non-dénombrable. Ainsi, on ne peut pas dire : « quelques instants » mais « un instant » et donc : « dans un instant ». Cette erreur répétée un nombre innombrable de fois me hérisse et diminue mon attention au reste qui le mérite pourtant tellement.

J’entends l’une des invitées au sujet d’agressions sexuelles, etc. Je suis toujours étonnée et plus encore peinée (pour avoir été moi-même victime) d’entendre « elle s’est fait insulter » où elle « s’est fait violer » etc. On se fait couper les cheveux, c’est un acte volontaire, mais on ne se fait pas insulter, on ne se fait pas violer. Tellement de gens, dont des journalistes utilisent ces expressions/formulations malheureuses…! On est insulté, on est violé, rien de volontaire là-dedans. Ça vous paraît peut-être futile, mais croyez-moi, les mots sont importants, vous le savez. 

Le mot gageure se prononce « gajure », et non « gajeure ». Le « e » est juste accolé au « g » (et non au u suivant pour faire eu…) pour transformer « gue » en « je », devant les voyelles a, o ou u. Par exemple, comme dans georges, ou geai (l’oiseau)… 

Pourrait-on informer le journaliste qui vient de lire les titres qu’on ne dit pas « subordination de témoin », mais « subornation de témoins ». Merci. 

Il y a une différence entre « subornation de témoins » et « subordination d’un employé ».  

Serait-il possible de ne plus parler de « surborDInation » de témoin (ça n’existe pas), mais de « surbornation », qui est un délit ?

Je vous exprime ma totale réprobation sur la façon inacceptable qu’ont certains journalistes de parler de Monsieur Samuel PATY en disant « Le Prof ». Il s’agit d’un manque de respect qui déshonore la profession de celles et ceux qui ont en charge notre information. Il va de soi que ma remarque concerne tous les enseignants qui ont droit à ce vulgaire raccourci de la part de certains journalistes.  Que dirait-on si on nommait « toubibs » les Médecins, « troufions » les Militaires ? 

Est-ce possible de faire passer le message aux journalistes, présentateurs des journaux, etc. Qu’il faut arrêter d’utiliser le mot  » abus » dans le cadre des agressions sexuelles Svp ? On abuse de choses autorisées comme le vin, le chocolat, etc. Imposer une relation sexuelle à un enfant n’est pas autorisé. Il faut parler d’agression. (Et en plus, le terme  » abus » minimise la violence des faits). La société évolue aussi avec l’emploi des mots justes. Merci d’avance.

Entendu à propos des dédommagements dus par l’Eglise de France aux victimes de pédophilie : « la question de comment payer des réparations. » Merci de faire savoir que « de comment » n’existe pas en français. C’est un anglicisme. Il aurait fallu dire : la question du paiement des réparations… / la question de savoir comment payer… / etc. Il existe suffisamment de manières de s’exprimer en français sans avoir recours à des anglicismes. 

Depuis quelques mois on peut entendre où on peut lire sur votre site une formulation, au mieux maladroite, au pire néfaste, mais surement pas anodine, quant à la perception de l’information. En effet il est régulièrement utilisé l’expression : « Ce qu’il faut retenir de » telle ou telle info… Cette quasi-injonction à ne retenir que ce qui a été retenu par le/la journaliste ma semble plus que contre-productive à une époque ou une partie de plus en plus importante de la population montre une très grande défiance (que je déplore personnellement) vis-à-vis des médias « classiques » d’information versus le tissu d’inepties véhiculé par internet via les réseaux sociaux. Je pense que pas mal de gens risquent de prendre ça comme abêtissant ou du moins très restrictif quant à la réflexion personnelle sur ce qu’il y a ou pas à retenir d’une info. Il me semblerait plus judicieux et quelque part plus « honnête » de dire : « Ce que nous avons retenu pour vous » laissant ainsi la possibilité au lecteur/auditeur de se faire sa propre opinion sans qu’on lui dise quoi retenir ou non. 

Très contente qu’il y ait une étude là-dessus. J’ai fait des études d’anglais et je suis passionnée par la beauté de cette langue, et de son incroyable diversité d’accents. (un gros faible pour les iles Britanniques et leurs cultures). Pour autant, je suis une vrai snob et je ne supporte pas les mots et expressions anglaises importées… Récents. Par exemple : « C’est juste génial ! »Me hérisse. Mais je suis aussi consciente que les langues vivent et évoluent. « Partenaire » nous paraît très français, mais est d’origine anglaise… Et à une époque ça devait choquer. Dans la culture populaire (ou pop culture, un anglicisme de plus), caser des mots anglais donnent l’air cool (rebelote…). Lol, badass, what the fuck… Chaque fois que j’entends ces expressions, je pense à mes amis anglais et américains lorsque j’étais étudiante, qui méprisaient superbement le français pour cela. Les langues, leur évolution et leur richesse sont des puits sans fond…

Vous avez parlé aujourd’hui de l’acteur principal de la série « peaky blinders » Cillian Murphy en prononçant son prénom « silliane ». Or, en gaélique, le c se prononce k, donc il faut dire « killiane ». Cillian Murphy est né près de Cork, en République d’Irlande. Vous n’êtes pas le seul à commettre cette erreur de prononciation (cf. les commentateurs des matchs de rugby du tournoi des 6 nations qui écorchent régulièrement les noms et prénoms irlandais). 

Cher chroniqueur, bonjour, je me permets de vous faire remarquer un tic de langage omniprésent dans votre discours, quasi une phrase sur deux, vous employez l’expression  »… un petit peu… », je n’entends plus que ça ! Néanmoins merci pour vos émissions. 

Étant une fidèle auditrice de votre radio, je regrette une chose, c’est que vos intervenants journalistes prononcent, presque tous, à mon grand agacement, très mal les mots des langues étrangères. J’étends éternellement la ville de Leipsiche ??? Vous ne regardez jamais comment ça s’écrit déjà à la base ?  Leipzig ne se prononce pas comme Leipziche !? Mais comme Leip(t)zig.
Le Z en allemand ET en italien se prononce avec un T devant le Z …. TZ et non le G a la fin comme GUE ou QUE….écouter l’application Google traduction !!!! 
Leadership = avec i comme dans immeuble !!!  Et non Leadersheep. Vous dites leader Mouton ! Lowcost = O comme dans HORS. Et non low coast = c’est la côte en bord de mer !!!! Et la liste des mots est très longue… Utilisez une application comme Google traduction sera très très utile par exemple !!!  Ceci vous permet d’écouter avec le petit micro à côté le mot la prononciation correcte dans n’importe quelle langue !!!! Et les S au pluriel se prononcent dans la langue de Shakespeare !! The RollingStones ssss !! 1 girl 2 girls 1 boy 2 boys 
Prince Harry comme Hèrry proncez le H !!! Débarrassez-vous de l’étiquette que j’entends depuis 40 ans que : LES FRANÇAIS SONT MAUVAIS EN LANGUES ÉTRANGÈRES… Vous êtes les seuls en U.E. qui ne font aucun effort pour parler des langues étrangères, comme si c’était une maladie contagieuse !!!! On ne vous enlève rien et ça ne vous empêche pas de parler français, mais c’est plutôt UN PLUS de parler correctement une langue étrangère… Grand bravo pour toutes vos émissions très intéressantes et tous les chroniqueurs confondus… 

Lorsqu’il s’agit de trancher une question de langue, vous faites appel à divers linguistes. À propos de l’expression gravement /grièvement blessé, Laélia Véron indique que les deux adverbes sont utilisés indifféremment devant l’adjectif « blessé », c’est le sort des variantes, elles coexistent jusqu’à ce que l’une des deux s’impose. Ce faisant, elle traite la question en scientifique qui observe l’évolution de la langue sans se soucier de la norme. À ce compte, on pourrait justifier toute forme incorrecte, simplement parce qu’on en observe l’existence : absence du « ne » dans la négation, confusion entre le futur et le conditionnel (je serai/je serais), non-respect du subjonctif, prononciations fautives, anglicismes, etc. Franchement, ce n’est pas ce qu’attendent vos auditeurs. À l’inverse aujourd’hui, M. Bernard Cerquiglini, à propos de l’usage abusif de « sur » (à Paris / sur Paris), tout en analysant l’évolution de la langue, tranche clairement la question des prépositions « dont il faut respecter l’emploi ». Il faut : c’est par là qu’aurait dû terminer Laélia Véron ; pour parler correctement, il faut dire « grièvement blessé ». 

Je tenais à vous faire part de ma lassitude, voire de mon agacement à entendre de la bouche des présentateurs et des journalistes de Radio France la double flexion systématique et sans discernement de tous les mots désignant des personnes (auditeurs/auditrices, chacun/chacune, toutes/tous, etc.). Serait-ce une obligation ? Ce samedi matin (16/10/21) sur France Culture, une excellente animatrice nous a gratifiés à deux reprises d’un nouveau vocable : «auditeurices». Je suppose bien sûr qu’il s’agit de la fameuse écriture inclusive (auditeurs.rices), que les détracteurs affirmaient jusque-là qu’elle était imprononçable. Eh bien non ! Votre animatrice l’a fait ! On peut toujours espérer que c’était un moment d’égarement et que cette affectation du langage ne soit pas contagieuse ! 

Il serait souhaitable pour nos oreilles que vos invités oublient le langage beauf durant l’émission. Je n’accepte pas les « choper », « flippés » et j’en passe. Je les accepte encore moins lorsque je rentre de l’école avec ma fille qui écoute malheureusement cette diarrhée verbale de vos invités. Donc, merci de tirer le niveau vers le haut et non le bas comme à l’école, dans beaucoup de livres, au cinéma, etc.

Vous écrivez « C’est soi-disant fautes »… Heu, là ce n’est pas une soi-disant faute, mais carrément une belle bourde, non ?  

« C’est soi-disant fautes correspondent à des soi-disant règles ». Passons sur le « c’est » plutôt que « Ces ». Une distraction peut-être. Par contre, un enfant devrait comprendre qu’une faute ne peut « soi-disant » correspondre à rien, puisqu’une faute ne parle pas et n’a pas de soi. Soi-disant ne se dit que des personnes : « de prétendues fautes ». Le français est d’une complexité hideuse : inutile d’en rajouter.

Je trouve qu’en général ça parle trop vite sans articuler ou souvent, la façon de parler actuelle, n’est pas jolie à entendre, les mots terminent souvent… »schu », »tsu », »kki », »ouf », etc. (par exemple : tomate=toma »ttsu » ou vite=vi »ttsu », politique=politi »kki », changer=changer »sch »…) C’est très dommage, même les journalistes de chez vous parle ainsi. Et les pubs accélérées !! Très agaçant et on ne comprend rien !! Je n’ai même pas envie d’entendre si c’est comme ça Communication, c’est essentiel pour la radio non ? 

Je vous écoute dans les petits bateaux. S’il vous plaît ne dites pas qu’une « personne est partie  » quand elle est morte. Cela peut être compliqué pour des petits de comprendre. Merci d’avance pour les enfants. 

La formulation « comment est-ce que  » me heurtent les oreilles ! Est-il possible d’arrêter l’utilisation de cette formule incorrecte ?

Permettez-moi d’exprimer ma stupeur en écoutant la fin de votre émission ce jour qu’elle n’est pas mon effroi en entendant une invitée ne sachant pas s’exprimer… Des expressions familières, une syntaxe, une grammaire et un vocabulaire approximatif sans oublier un ton horripilant…   

Je me désole de constater de plus en plus de relâchement de la part de journalistes pourtant expérimentés : manque d’articulation, prononciation anglaise plus qu’approximative (« Glousteur » pour Gloucester), cuirs écorcheurs d’oreilles (du type « dix mille Zenfants », ouille !), abréviations (« manif » pour manifestation par exemple), langage familier (« il fait moche » en plein bulletin météo, « rigoler », etc.). Pire, ce soir, vendredi 15/10, peu avant 19 h 30, c’est la vulgarité qui a fait son entrée avec un insupportable « non, je déconne » ! Tellement choquée et déçut que j’aie éteint la radio (presque un sentiment de trahison) – radio que personnellement, je n’écoute pas pour me divertir, mais pour m’informer. Et je suis avide d’information sérieuse, sobre, sans dérapage. Pas de discours tirant vers le bas. 

Dans cet entretien, on regrette qu’une question importante ne soit pas posée : celle de l’apprentissage de la langue. On pose comme une vérité premières que les pratiques diverses de la langue sont des marqueurs sociaux discriminants (puisqu’on ne peut plus parler de « niveaux de langue » qui introduiraient la notion obsolète de mérite et d’effort vers une « langue soutenue » comme on disait dans des temps reculés), sans rappeler que l’école de la République, autrefois, réussissait à inculquer aux enfants de tout niveau social un usage maîtrisé de la langue. Pourquoi ce que l’école pouvait faire jadis, elle ne le peut plus aujourd’hui ? Car, autre bénéfice offert par le langage, l’usage par exemple des formules de politesse dans les correspondances professionnelles avait une valeur de pacification des mœurs, de civilité, et était largement pratiqué par des artisans n’ayant pas dépassé le niveau du certificat d’études. Le temps manque désormais pour elles, comme il manque pour établir une forme de langage largement compréhensible dans les échanges écrits calqué sur l’oral imposé par internet. Qui me dira ce que signifie « neurchi », que je vois désormais de façon récurrente ? Et si le propos est désormais simplement de recenser et d’accepter toutes les nouvelles pratiques langagières (tant mieux si la langue s’enrichit, bien sûr), aurons-nous encore longtemps besoin de profs ? 

Des millions de personnes vous écoutent chaque jour et vous éduquez les oreilles, peut-être plus que l’éducation nationale. Comment pouvez-vous, depuis des années, donner la parole à des personnes qui répètent des énormités des centaines de fois chaque jour sans que personne les corrige ? Je parle en particulier de la météorologie. Faites-leur écouter au moins écouter des spécialistes sur d’autres chaînes. Les unités de vitesses sont les Km/h ou m/s, c’est-à-dire des distances divisées par du temps, d’où le/ »qui » se prononce « par » où « à là » On ne dit pas kilomètre heure, mais par heure ou à l’heure. À ne pas confondre avec le Watt-heure (Wh) où là, c’est une multiplication Watt x heure, unité d’énergie. Votre voiture anglaise est équipée d’un compteur en MPH (miles per hour), et les journalistes anglais ne font pas vos bourdes. Pensez aux millions de petits français qui diront la physique trop difficile, à force d’être embrouillés. Pensez aussi aux millions de Français un tout petit peu matheux ou techniciens divers devant lesquels vous vous couvrez de ridicule à longueur de journée et que vous éloignez de vos ondes. Et « Le COVID », des centaines de fois par jour, à croire que les journalistes font leurs études sur Facebook. Covid est un mot féminin. Ce n’est pas un virus, mais une maladie. Convaincu, que mon message n’intéressera personne, il ne sera pas dit que je tire sur le signal d’alarme d’un système décadent, je vous adresse mes salutations citoyennes.