J’adore Olivia Gesbert et ses émissions. J’adore l’idée de la dictée Et je la fais à distance avec ma mère et ma sœur. Nous n’avons qu’un seul souhait à formuler : qu’elle soit un peu plus difficile !!! Merci de bien vouloir transmettre, autant les compliments sur la qualité de l’émission que le souhait.

Pour une fois au lieu de vous flageller pour vos parti pris, je vous félicite d’avoir invité Bruckner, continuez sur cette voie ainsi vous contribuerez à faire un tout petit pas vers un rééquilibrage de la pluralité. Vous êtes payé par l’argent public, l’esprit d’ouverture ce n’est pas à gauche toute, ceci s’adresse à France Culture en général, l’embrigadement dans des idées réductrices ne devrait pas être toléré à France Culture, ouvrez vos portes à toutes les opinions.

Une fois de plus, pour évoquer la situation de l’hôpital, France Culture n’invite que des parisiens. Sur ce sujet comme sur d’autres, Paris n’est pas la France. Il serait bien d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

Quelle formidable discussion ce matin avec Gérald Bronner dans Les chemins de la philosophie, qui remettait avec bonheur les pendules à l’heure ! Cela fait du bien de sortir des ornières d’aujourd’hui, et d’entendre une parole claire appuyant une approche qui se veut au plus près des préoccupations scientifiques. Merci à l’invité et à la productrice.

J’ai énormément de peine à écouter les émissions (en tout cas, sur France Culture et France Inter) quand la personne invitée est traduite en français car la langue originale est trop audible et couvre la traduction. De facto, quand c’est une personne qui parle en anglais ou dans une langue latine que je comprends, à mon grand regret, j’éteins la radio car je n’arrive pas sélectionner la langue à écouter. Bon, quand c’est de l’allemand, du russe ou du japonais (que je ne comprends pas), ça va un peu mieux (même si ça me demande un gros effort de concentration pour n’écouter que le français). Je ne comprends pas pourquoi votre réalisation laisse la langue originale aussi forte. Et je ne pense pas être le seul à souffrir de ces défauts, voire, à abandonner l’écoute dans ces cas-là… J’ai vu que le pb avait déjà été soulevé en 2018 (https://mediateur.radiofrance.com/message/traductions-simultanees-inaudibles) mais il reste entier à mon avis. Est-ce que d’autres personnes s’en plaignent ? Ne constatez-vous pas une chute d’audience lors de ces émissions ? En tout cas, ne pourriez-vous pas équiper vos interprètes de micros spécifiques ne percevant pas les retours de la langue originale, SVP ?

Ce message pour vous remercier de votre travail. J’écoute en général vos émissions en me remettant au travail l’après-midi. C’est un moment très important, qui donne du sens à la journée. Mais depuis le confinement ma vie a explosé en mille morceaux, couple, maison, certitudes… J’ai fait beaucoup de route pour fuir la douleur, qui est à certains moments vraiment insupportable. J’ai mis un moment à me rappeler qu’avec mon téléphone intelligent je pouvais écouter autant de podcast des pieds sur terre que je voulais ! Je crois vraiment que ça m’a sauvé la vie, réellement, c’est comme si dans un monde vraiment incompréhensible et insupportable, c’est une demi-heure d’émission, me donnait l’occasion d’avoir par procuration des discussions intelligentes, profondes et vrais. Et ça sans avoir à m’investir, a un moment où le manque de confiance en soi me rend difficile les rencontres et discussions profondes. Merci et Bravo pour la justesse et la gentillesse de ces moments que vous nous offrez. J’habitais dans la Drôme à Crest, et il se passe quelque chose d’intéressant, d’après moi, là-bas. Beaucoup de jeunes artisans entre 25 et 35 ans, refuse de trop travailler, il y a du travail, beaucoup de demandes, les artisans sont compétant et sollicité, mais ils refusent de travailler plus que le strict nécessaire pour vivre. Un rapport à l’entrepreneuriat un peu différent de celui de notre président. C’est à creuser mais je trouve ça amusant et voulais vous en faire part.

Je vous écris car je me suis reconnue dans votre émission « ce qui nous sépare ». Je vis moi-même une période difficile cette année, aggravée par la covid. Je vis en Nouvelle-Zélande depuis Janvier, ou je travaille dans le cinéma. En arrivant je me suis séparée de ma relation de couple de 15 ans car 3 mois avant mon départ j’avais rencontré un homme dont je suis tombée follement amoureuse. On s’est embrassée deux soirs avant mon départ, c’est tout. Là-dessus on a entamé une relation à distance, et nous avions très hâte de nous revoir. Malheureusement je traversais à ce moment-là également une rupture après 15 ans de vie commune ce qui a compliqué les choses. La culpabilité, l’ascenseur émotionnel, la communication par internet, la distance et la covid aura eu raison de notre relation. Lorsque le virus est arrivé, les frontières de la Nouvelle-Zélande ont été bloquées, nous empêchant de nous revoir. Si je quitte le pays, je perds mon emploi de rêve et ma vie ici car je ne pourrais plus rerentrer n’ayant pas le statut de résidente ou de citoyenne. Finalement, notre relation à distance n’aura pas survécu, l’homme que j’aimais a fini par faire une nouvelle rencontre. J’ai le cœur brisé depuis les deux dernières semaines. A 33 ans je suis toujours en Nouvelle-Zélande, loin de ma famille et de mes amis, le cœur brisé et sans savoir quand est-ce que je vais pouvoir les revoir … Merci pour vos émissions. Elles permettent de nous sentir en lien malgré certains moments difficiles.

Toute la série était magnifique dans son ampleur panoramique, polyphonique, approfondie… Bravo ! Pour ma part, je travaille sur la langue tamoule et j’ai été TRES intéressée par le poème tamoul cité en toute fin d’mission, je tiens absolument à le consulter en entier et le partager, même au Tamilnadu, il semble parfaitement oublié…

Je vous fais part d’une remarque au sujet du relais régulier que France Culture fait des différents commentaires de Donald Trump s’exprimant sur les réseaux sociaux. Ne serait-ce pas faire le jeu de ce personnage public en lui offrant un peu plus d’écho planétaire, lui qui doit sa notoriété à la télé-réalité ? J’avoue ne pas comprendre que ce relais soit systématique au moment des informations… Sans parler du contenu de ces commentaires tous plus délirants les uns que les autres. Pourquoi ce relais chez France Culture ? N’y aurait-il pas autant à relayer chez le président brésilien et les incendies qui continuent en Amazonie (nous sommes tous concernés, nous humains) ou chez le président turc et la guerre en Arménie ? Merci de m’éclairer de vos arguments, au-delà des raisons de faits d’actualité qui l’expliqueraient, bien sûr. Bien à vous tous et au travail fabuleux accompli dans vos programmes.

L’émission Esprit public sur France Culture dimanche 11.10, était intéressante. J’ai retenu un point en particulier : ce fut l’intervention de M. Jeanneney concernant d’une part l’anticipation des pronostics des présidentielles de 2022 qui démontrait qu’à chaque fois ils étaient inexacts, et sa position de refus de porter le masque à une émission de radio même en présence du public. Très bien, au moins c’est clair et intelligent.  
Pourquoi, parce que l’on sait que tout ça ne repose sur aucune base scientifique et comme le dit savamment les  » Conseillers scientifiques « , ce n’est qu’un conseil comme son titre l’indique !  
Voilà un pas de deux bien accordé. D’un côté, ils ne font que conseiller, de l’autre, le président, ne fait que suivre les conseillers, ainsi personne n’est responsable, ce n’est pas comme Didier Raoult !… 
Quant aux pronostics électoraux, Macron/Lepen, l’on se croirait au champ de course d’un concours hippique, mais rien n’est joué. Peut-être certains vont-ils miser de grosses sommes d’argent sur leur poulain, allez savoir…. Quant à Lepen c’est un peu le Poulidor du tour de France, mais n’oublions pas qu’il lui est arrivé de gagner des courses, mais jamais le tour de France, à croire qu’il le faisait exprès !…