Les banlieusards ne vont plus au théâtre parce que c’est une galère pour rentrer investir dans la formation ça veut dire attendre encore au moins 2 ou 3 ans, construire des studios, c’est encore bétonner les sols, alors que Netflix, c’est maintenant tout de suite.Et taxer Netflix et prime alors qu’on ne taxe pas les GAFA, moi, je dis AH AH AH.
Madame Bachelot omet de citer l’augmentation drastique des prix des places de cinéma, la fermeture systématique des petites salles indépendantes au profit des grands groupes. Netflix a bon dos.
Je suis titulaire de la Maison des Artistes et n’ai jamais bénéficié d’aides avant la Crise du Covid. D’ailleurs, cela n’était pas possible, ce statut est sans filet au contraire d’autres statuts du monde de la Culture, comme les intermittents.
Voici ma question : comment expliquer que s’il n’y a pas de demande d’aide Covid en avril et mai 2021, nous ne pouvons plus être soutenus ? Les galeries réouvrent et donc tous les artistes ont de nouveau les mêmes contrats qu’en 2019 ? Ce n’est pas la réalité et cela précarise beaucoup de professionnels.
J’ai été choquée d’entendre sur votre antenne que les procédures sont si complexes que seules les grosses structures tirent franchement leur épingle du jeu (comme le Moulin Rouge, Les Folies Bergères…). Et les indépendants ? Je vous remercie pour cet éclaircissement.
Sans lien avec le fond de cet entretien, mais en lien avec l’actualité. Roselyne Bachelot a pris le soin, en parlant de la défense des personnes victimes de sexisme, elle a pris le soin de préciser qu’il y a aussi des hommes victimes de sexisme (sexisme féminin non-dit par Roselyne Bacheleot, mais interprété par mes soins) qui téléphonent. J’apprécie cette évolution et France Inter ferait bien d’évoluer de ce point de vue.