De nouveau un grand merci pour votre édito politique.
Je suis à 100% d’accord avec ce que vous avez rappelé et expliqué.
J’attends et j’écoute toujours vos interventions avec beaucoup d’intérêt.
Encore une fois merci et bravo !
Je voulais vous féliciter de votre Édito éco sur le métier d’agriculteur. Cela fait longtemps que je n’ai pas entendu un si bon sujet sur la problématique actuelle et j’ai beaucoup aimé votre comparaison avec l’industrie. J’ai eu l’impression de m’entendre quand je suis face à des citadins ou néo-ruraux qui n’ont jamais adressé la parole à un agriculteur, mais qui sont capables de parler de l’agriculture de façon très négative par méconnaissance de cette profession. C’est facile de s’attaquer à une minorité de 450000 agriculteurs. Durant mon déplacement dans le Doubs pour exercer mon métier de conseillère installation, j’avais le sourire pour aller accompagner de futurs jeunes agriculteurs et agricultrice motivés, ayant des valeurs nobles, à préparer leur installation. Encore merci pour votre article que je vais garder en mémoire.
Bonjour Thomas ,
Fidèle auditeur, et très proche d’un couple d’amis d’enfance agriculteurs, en détresse, j’ai écouter votre chronique avec un vrai bonheur ..!
Vous avez touché à l’essentiel, malheureusement souvent non dit, les « petits » paysans ne disent pas autre chose ….écoutez-les parler des gros céréaliers et de leurs subventions, alors qu’on leur fait abattre leur cinquante laitière, au prétexte de précaution, et que se rendant au foirail aux bestiaux pour racheter des génisses, ils retrouvent leurs bêtes sur pied, à la vente, et NON ABATTUES …..
On vit une époque formidable Monsieur le Ministre de l’Agriculture …
Je précise que la femme de mon pote, évoque les propos de suicide, de ce dernier et ça c’est dur …
Bonne journée à vous et continuez, longtemps, longtemps ……..
Je manque que très rarement le 7-9 .
UN GRAND MERCI pour votre édito de ce matin ! hier, à l’écoute de l’édito de M. Seux, j’ai fait un bond dans ma voiture!!! Votre réaction de ce matin a été excellente, rien à ajouter tout est dit et la réalité est remise en perspective grâce à vous!!! Habitante du 11ème nouveau parc national, j’ai eu et ai encore face à moi en réunions et autres rencontres, la FNSEA, ce syndicat est à vous dégoûter de l’agriculture et ne reflète qu’une partie du monde agricole, merci de l’avoir rappelé ce matin et nous sommes nombreux à compter sur vous pour le redire encore souvent!! Encore merci à vous !
Bravo Thomas Legrand pour votre chronique ce matin. A ceci près que quand vous parlez d’agriculture « raisonnée », ce n’est pas raisonnable, en ce sens que cette appellation a fait l’objet d’un label il y a quelques années, financé par les sociétés de la chimie agricole et organisée par la FNSEA…
Ceci étant je vous signale que nous venons de lancer une équipe d’irréductibles paysans actifs et retraités (dans lesquels nous retrouvons José bové) une lettre à nos collègues paysans dans Le Monde d’aujourd’hui sous forme d’une tribune intitulée « Nous devons changer de modèle agricole ». Les signatures de ce texte sont une centaine pour l’instant mais nous allons poursuivre. Bernard Péré, paysan retraité en Lot et Garonne, parmi les initiateurs de la tribune.
Halte à la dénonciation d’un pseudo-agribashing ! Écoutons les craintes exprimées par nos concitoyen-nes et les scientifiques et remettons en cause le modèle dominant de l’agro-industrie !
Nous, agriculteurs, agricultrices, observons une atmosphère de crispation, d’incompréhension, entre une partie du monde agricole et le reste de la société, principalement focalisée sur l’utilisation des pesticides et sur l’élevage industriel. Concernant les pesticides, leurs effets néfastes pour la santé humaine et l’environnement sont prouvés par de nombreuses publications scientifiques, tandis que le rejet de l’élevage industriel correspond à la dénonciation d’un système de maltraitance animale à grande échelle qui ne permet pas aux éleveurs et salariés concernés de s’épanouir ni de s’en sortir économiquement. Ces pratiques portent atteinte à l’environnement ici et ailleurs comme le montrent le problème des algues vertes en Bretagne, la dégradation de nos ressources en eau, ou encore la déforestation générée par la monoculture de soja OGM au Brésil.
Les critiques de ces pratiques, légitimes, sont qualifiées d’agribashing par la FNSEA, formule reprise par le ministre de l’agriculture et le président de la république. Pourtant la remise en cause du modèle agricole dominant n’est pas de l’agribashing ! Il ne s’agit pas de dire que l’agriculture est mauvaise, maléfique, ou que les urbains n’aiment pas les agriculteurs ! Il s’agit de critiquer un modèle agro-industriel qui entraîne les agriculteurs et notre société dans le mur.
Ce modèle endette dangereusement les agriculteurs, continue de vider les campagnes de leurs paysans, pousse à un gigantisme empêchant les jeunes de reprendre les fermes des retraité-e-s, pollue les sols et les eaux, détruit la biodiversité. Cette agriculture basée sur l’agro-chimie, la spécialisation à outrance des territoires et la mondialisation, contribue au réchauffement climatique et est peu résiliente face aux événements extrêmes qui se multiplient.
Pourtant, l’agroécologie, paysanne et bio que nous pratiquons depuis de nombreuses années représente une alternative crédible. Cette agriculture, qui lie agronomie et écologie, nous permet de vivre avec dignité et de transmettre nos fermes, tout en fournissant une alimentation saine à nos concitoyens. Nous montrons au quotidien que ce type d’agriculture peut redynamiser les territoires, en créant des emplois, du lien social, du paysage, de la biodiversité et de la résilience.
De plus en plus de paysans optent pour cette agriculture du futur, et nombreux sont ceux qui souhaitent engager une transition que les politiques publiques, du local jusqu’au niveau européen, avec la PAC, devraient beaucoup mieux accompagner, car les moyens financiers existent.
Nous, paysan-ne-s, actifs ou à la retraite, ne partageons pas la dénonciation d’un pseudo-agribashing, opérée par certains acteurs à la solde de l’agro-industrie bloquant la transition agro-écologique, détournant l’attention des vraies questions au risque de creuser le fossé entre agriculteurs et citoyens et d’attiser la violence.
Nous affirmons qu’il est urgent de changer de modèle agricole, de développer une politique alimentaire favorisant les productions locales et biologiques, et d’abandonner l’utilisation des pesticides et l’élevage industriel.
Il a confondu agriculture extensive avec a. intensive. Son papier était super.