Arrêtez de dire « supporter une équipe » !!! On soutient une équipe ! Apprenez à vos journalistes à parler français correctement, bon sang ! C’est insupportable !!!

A la fin de chaque émission, vous remerciez votre invité avec la formule “merci d’avoir été notre invité », à chaque fois cela me fait sursauter. Le sujet du jour prête à vous adresser la remarque suivante : c’est France Inter (vous, la rédaction) qui choisissez l’invité du jour, qui accepte ou non l’invitation qui ne relève pas de sa propre initiative. Vous devriez donc le remercier non pas d’être votre invité – c’est plutôt lui en général qui vous remercie pour votre invitation – mais d’avoir accepté votre invitation. Merci à vous d’être plus vigilant.

Confondre « perpétrer » et « perpétuer », c’est difficilement admissible de la part d’une journaliste qui a fait des études de lettres, et qui, me semble-t-il, lisait sa critique à l’antenne. Il ne s’agissait donc pas à mon avis d’un lapsus dû aux aléas du direct, mais d’une méconnaissance du sens de ces deux verbes.

Vos intervenants ne cessent de dire qu’il faut « supporter » l’équipe de France. Je n’aime pas le football. Sous cette réserve, on ne « supporte » pas une équipe. On la soutient.

Par pitié, veuillez exiger de vos invités et aussi à vos chroniqueurs de trouver des équivalents à « en fait » et à « du coup ». Je craque devant cet appauvrissement du vocabulaire, à cette paresse langagière, indigne de votre chaîne.

Pourquoi donc entend-on si souvent le personnel de Radio France, et surtout de Franceinfo, prononcer NUP au lieu de NUPES ? L’argument prétendant qu’il n’y avait pas de consigne précise de la part de ce regroupement politique ne tient pas, puisque vous ne prononcez pas :

. CAP pour le CAPES, ni CAC pour le CACES ;
. SOFR pour la SOFRES ;
. SNE pour le SNES, ni CNE pour le CNES ;
. IP pour les IPES, IR pour l’IRES, AF pour l’AFES, etc.

Le choix de prononcer NUP pourrait s’expliquer de deux autres façons : soit par “flemme”, soit par volonté plus ou moins délibérée de dévaloriser ce regroupement politique, un peu comme Georges Marchais lorsqu’il parlait de François Mitran. Même si la NUPES est certainement hétérogène et critiquable, il n’est pas correct, de la part de professionnels déontologiquement impartiaux, objectifs et cultivés, d’amputer ainsi la prononciation de son intitulé.

Avec les aimables salutations d’un auditeur régulier,

Bonjour HEIN ! Ils sont très bien HEIN vos bulletins Météo HEIN mais pourquoi HEIN dites-vous HEIN tous les trois mots HEIN ? Cordialement HEIN.

Félicitations au journaliste de 7h ce 11 Décembre 2022 pour avoir utilisé le mot « thème » au lieu de « thématique » (hélas mis à la mode, la plupart du temps d’une façon erronée).

Merci de toutes ces belles chroniques. Votre radio, vos émissions sont intelligentes, agréables, culturelles, les présentateurs brillants et sympathiques et c’est la seule radio que j’écoute mais je suis absolument révoltée par tant de mots anglais utilisés sans cesse quand notre belle langue française est si riche, si belle. C’est vraiment triste. Vous devriez au contraire donner l’exemple sinon qui va le donner ?

Ce dimanche l’invitée de « Questions politiques » était Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale. Interrogée sur la qualité de ses relations avec le président de la République, elle répond qu’elles sont bonnes, celles de deux personnes « entre quatre (z)yeux et quatre (z)oreilles », comme si « quatre » prenait un « s » en s’accordant au pluriel. De la part du quatrième personnage de l’état, ancienne avocate à la suite d’un parcours universitaire, il y a de quoi s’interroger sur la rigueur apportée dans l’usage de langue française par la représentation nationale.

Les journalistes de Radio France confondent systématiquement traduire et interpréter. A la fin d’une interview, on entend trop souvent “merci à … pour la traduction” alors que l’on devrait entendre « merci pour l’interprétation » que celle-ci soit consécutive ou simultanée.

Je constate, pour le regretter, un usage très fréquent par la plupart des intervenants, tous médias confondus, de l’expression « Etcetera…  » (Etc) à tout propos, et le plus souvent, pour masquer un manque d’argument.

Depuis la crise du covid, le verbe « impacter » a surgi et s’est répandu « la crise impacte ceci, le covid impacte cela ». Si un impact est un mot bien français, impacter ne l’est pas.
Nous avons en effet le verbe « affecter » qui fait très bien l’affaire. Merci de l’utiliser.

Il faut quand même le faire pour confondre « perpétrer » et « perpétuer ». Les assassins perpètrent des crimes et on perpétue une tradition.

C’est quoi un « tising » y en a marre de ces mots anglais que les Français ne comprennent pas !