Je déplore le « parisianisme » de votre antenne qui semble oublier qu’il existe dans ce pays d’autre villes plus ou moins importantes qui subissent également le problème de manque de transports collectifs pendant les périodes de grèves. A Rennes, Nantes, Bordeaux ou Marseille… les personnes sont gênées pour se déplacer. Vous n’en parlez pas, (10 secondes dans un journal) contre des minutes et des reportages pour Paris et la région parisienne. Merci de rétablir l’équité.
Amis journalistes de France Inter, ne perdez jamais de vue que, comme il a été dit bien des fois: « Paris n’est pas toute la France », la RATP est en grève et je conçois que vous soyez personnellement gênés, mais vu de Nantes, ou je vis, je peux vous assurer que tout fonctionne normalement et cela y compris le 5 décembre, les transports publics n’ayant été que forts peu perturbés ce jour là (80% des bus et tramway en fonction). En dehors de la SNCF, ce mouvement est essentiellement parisien, alors, par pitié, cessez ces présentations catastrophistes d’un pays paralysé. Je précise que mon propos ne vise pas à minimiser l’ampleur ou la légitimité des mouvements sociaux mais simplement à vous rappeler la nécessité d’une information qui ne verse pas dans le sensationnalisme.
Je déplore et regrette vraiment le temps d’antenne que vous consacrez aux infos sur Paris, de manière générale et en particulier en ce temps de grève. Certes les parisiens sont impactés par la grève du métro, mais pour autant est-ce que la France entière a besoin de connaître le détail des lignes qui fonctionnent ou pas ? Le feriez-vous s’il y avait une grève des TCL (Transports en commun lyonnais) ? J’en doute fort. A Lyon justement ce weekend il y avait la fête des lumières, certes ce n’est pas très radiophonique mais vous n’en pipez mot !!
Vous êtes première radio en IDF, soyez ambitieux, essayez de devenir première radio de France ! Si vous pouviez ne plus jamais mériter le surnom aux tristes consonances de « Radio Paris » !!!
En écoutant les flash infos, je constate que l’information sur la grève est centrée sur Paris, sa proche couronne et les TGV.
Rien pour ceux d’une banlieue plus éloignée, comme les villes se trouvant sur la ligne du RER C situées entre Brétigny-sur-Orge et Étampes, par exemple. 0 train sur ce tronçon depuis jeudi dernier ! Ayez une pensée pour eux.
PS: Je suis accroc à votre radio et donc malheureux en cette période de grève, même si je peux comprendre les revendications.
Vous renforcez le sentiment de toute puissance de la capitale/ce que vous appelez « la province ». Je vous écoute le matin avant de partir au travail et autant je peux savoir que l’habitant de tel ou tel coin de la région parisienne rencontrera tout un tas de difficultés moi ici à en région toulousaine il faut que j’aille chercher l’info pour savoir si je pourrai prendre un tram ou un métro demain.
Ce pilonnage de l’info (journée du 5 décembre) depuis quelques semaine est impressionnant.
Depuis le 4 décembre, veille de la grève, où toute la journée a déjà été consacrée à ce sujet, la chaîne émet principalement là-dessus. On n’en peut plus, d’autant que c’est vraiment du parisianisme : on ne parle pas des « territoires »‘ comme ils disent. Or chez moi, tout se passe comme d’habitude, pas de perturbations. Un tout petit défilé à Chambéry (400 personnes). A Lyon, les transports en commun fonctionnent normalement, etc… C’est vraiment une incitation à la grève. De plus, vous admettrez que 800 000 personnes dans les rues, ce n’est pas un raz-de-marée, par rapport aux 60 millions d’habitants. Il faudrait relativiser un peu et calmer le jeu.
Je suis un auditeur de Franceinfo qui se pose des questions sur son impartialité, sa transparence et ses compétences. Je précise que je ne suis pas politiquement engagé mais je fais parti de cette France silencieuse qui se sent jamais représenté dans les médias.
En écoutant la radio cette semaine, je n’entends que des plaintes sur la circulation a Paris le jour des grèves et des personnes contre la réforme. Je voulais signaler que travaillant sur Toulouse, il n’a jamais autant été facile de circuler ce jour-là, que la majorité de mes collègues ne supportent pas les grèves (mais je travaille dans l’industrie), que je supporte ces réformes que j’attends depuis 30 ans, que je soutiens ce courage politique qui nous manque, qu’en écoutant la radio j’entends sans arrêt des stupidités qui ne sont jamais reprises par vos journalistes. Je souhaiterais entendre ces personnes qui souhaitent le changement pour le bien collectif de notre nation et que les journalistes travaillent sur ces sujets pour expliquer les raisons et puissent reprendre les inexactitudes des 2 parties de façon professionnelle, transparente et neutre. Le fait que France Info ai été en partie en grève ne me donne plus aucune confiance quant à son impartialité.
Au Journal de 19 heures, vous faîtes parler les Parisiens et franciliens qui seront impactés par la grève du 5 Décembre. Mais pour entendre les « 100 témoignages d’auditeurs de France Inter qui demain seront dans la rue », vous invitez les auditeurs à se connecter sur internet ! Pourquoi une telle différence de traitement, en privilégiant l’expression des non-grévistes ? Et pourquoi axer l’énumération des difficultés à prévoir sur Paris et sa couronne, sans évoquer la province ?
Pourquoi à chaque mouvement de grève, vous partez du principe que les gens qui ne font pas grève vont être en colère ? Ce matin, encore, vous venez de dire « pas de colère pour l’instant », rien que le fait de l’énoncer sous-entend qu’il y aura ou pourrait y avoir de la colère avant même d’en avoir la preuve. Je trouve que vous vous placez de manière subjective du côté de ceux qui subissent la grève, dommage.
De plus, avant le 5 décembre, vous n’avez informé que du mouvement dans les transports alors que dans d’autres professions il était prévu également. Chez les professeurs par exemple (dont je fais partie) nous avions connaissance d’un mot d’ordre de grève pour le 5 décembre depuis un moment. Cela me donne l’impression que vous avez traité cette information que du point de vue des parisiens qui vont être gênés dans leur quotidien et avez passé outre les autres professions.