Que les intervenants cessent d’user et d’abuser d’anglicismes systématiquement dans leur propos. Ce jargonnage intellectualisant, fat et prétentieux témoigne de leur paresse intellectuelle. Qu’ils aillent travailler à Fox News ! Le comble : ils osent accompagner leur propos d’un « comme on dit en bon français » et consentir après la remarque du journaliste meneur des débats de traduire dans la langue de notre pays. Récemment on a droit à « fabless ». Le ministère de l’industrie propose « sans usine ». Ce colonialisme culturel des USA nous menace davantage et bien plus insidieusement dans notre identité française que les fantômes du grand remplacement ou du « néo péril jaune » ou poutinien.

Vous avez parlé de Mr Le Pen hospitalisé en région parisienne!!!
Or, la région parisienne n’existe plus depuis 1976. Il faut parler de région Ile de France.
J’habite les Yvelines, en région Ile de France.
Je suis donc Francilien, en aucun cas, Régionparisiennois!
J’ai été Conseiller régional d’Ile de France, en aucun cas je n’ai été Conseiller régionparisiennois!
Il serait temps que Radio France et ses journalistes entrent enfin dans le 3e millénaire !

j’ai remarqué que depuis quelque temps aussi bien les journalistes que les intervenants qu’ils soient politiques ou pas ne savent pas, ne savent plus accorder un pronom relatif. Lorsque j’entends une phrase du genre « la situation dans lequel » ça me fait saigner les oreilles. Toutes ces personnes qui se targuent d’être cultivées devraient refaire un stage dans une classe primaire !

Sous les radars ce samedi 5 février. Fi par pitié du « Care ». Du « soin », des « soins », du « soin », pour la langue et la pensée, et contre toute idéologie, et notamment « libérale » nord-américaine quand elle est identitariste, communautariste, comportementaliste, clivante et réductrice. « Vivre avec son temps » ne devrait pas être céder aux idéologies de son temps, et aux novlangues qui les constituent…

Une des journalistes s’évertue à répéter ce matin dans son reportage que « … s’est fait basher direct. »… !! Il est incontestable que la langue évolue, néanmoins la radio comme la télévision ne devraient-elles pas tenter de continuer à utiliser un langage d’un niveau un peu correct ? Tant d’expressions détournées de leur sens d’origine, d’anglicismes, se sont déjà fait une place telle qu’on ignore qu’on les utilise avec un sens qui n’a rien à voir avec leur véritable signification (exemple du verbe « supporter », ou de « revenir vers quelqu’un »). N’y a t’il vraiment pas une expression plus française et tout aussi compréhensible que « basher direct » qui aurait pu être utilisée par un journaliste de France Info (on ne parle pas d’une « youtubeuse » ni d’un présentateur d’émission télévisée se voulant choquante) ?

Une petite erreur très commune mais facile à corriger entendu sur France Inter : « tirer les marrons du feu » ne signifie nullement que l’on sort gagnant d’une affaire, mais bien au contraire que l’on fait tout un travail, parfois au détriment de sa santé ou de sa fortune, à l’unique bénéfice d’autrui : on se brûle les doigts pour offrir les marrons à d’autres. La bonne expression, lésée par sa lointaine analogie à l’oreille, est « tirer son épingle du jeu ».

L’animatrice de cette (superbe) émission utilise systématiquement l’expression fautive « élections présidentielles » – au pluriel – pour désigner la prochaine élection présidentielle – au singulier – française. Je l’invite amicalement à éviter cette expression fautive.

Il est à nouveau question de « breloque » à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver. Les auditeurs n’avaient-ils pas déjà fait remarquer que mot est dévalorisant, tout comme celui de « comparse » fréquemment utilisé sur vos antennes à propos de n’importe quel collaborateur ? Une autre remarque à propos de ces Jeux : dès le gain de la première médaille, on nous annonce une « moisson »… Est-il bien raisonnable de se montrer aussi optimiste ?

Une breloque est  »un objet de peu de valeur », on peut aussi employer ce mot pour qualifier une médaille ou une décoration  »par dérision », comme le précise le dictionnaire. Je trouve incongru que votre présentatrice utilise systématiquement ce mot, , pour parler des médailles que gagnent les sportifs aux J.O. J’aimerais bien qu’elle justifie ce jugement de valeur très négatif… ou bien qu’elle cesse d’utiliser ce vocable méprisant.

Pourquoi utiliser tous ces acronymes en anglais ?
Je suis chercheure en didactique des mathématiques, les acronymes que nous utilisons ont des versions anglaises, françaises ou espagnoles. Cela fait très snob : utiliser l’anglais n’est pas une preuve de scientificité.

Les journalistes pourraient-ils arrêter de parler de « duel » pour qualifier les discussions qu’ils proposent entre les hommes ou femmes politiques en face à face. On demande de comprendre, pas le spectacle.

Votre journaliste nous apprend qu’au tribunal, un présumé terroriste qui avait fait un voyage en Grèce « promet » que cela n’avait rien à voir avec tel autre événement. On veut bien qu’il jure émettre là une vérité, qu’il en donne sa parole, mais stricto sensu et sauf laxisme envers une faute déjà si répandue parmi d’autres que les défenseurs de la langue en baissent peut-être encore les bras, promettre est autre chose. C’est s’engager pour un avenir, un fait postérieur, un acte non encore survenu. Exemple : bien que je jure ne pas y trouver le niveau linguistique d’une séance de dictionnaire de l’Académie française, je promets d’écouter encore ma radio d’information préférée demain matin.

Merci de traduire en français et de disséminer les anglicismes partout.Comme nous habitons en régions, nous ne sommes pas comme les intellos parisiens qui préfèrent parler anglais.Exemple sur France Bleue: le jeu appelé « Blind test ». C’est plutôt Angleterre Bleue.Ma protestation est inutile mais je vote pour ceux qui ont du bon sens en France.

Pour nommer les gens qui développent des programmes informatiques on dit programmeurs et non pas programmateurs dont la signification est bien différente. Voilà, c’est tout. Je vais maintenant soigner les oreilles qui saignent.

Vous employez très souvent l’expression : « du jamais vu depuis… ». Cela signifie que c’est du déjà vu !!! L’expression ne me parait pas tout à fait juste ou adaptée et me fait tiquer à chaque fois. L’expression : « du plus vu depuis… » me parait plus adaptée.
Merci pour la qualité de vos émissions.

Je suis toujours choquée d’entendre : « un espèce de…. ». Aurait -on l’idée de dire « un sorte de… ». Les « ouais » à la place de « oui » me semblent assez vulgaires (voir définition dans « LE petit Robert »)

Une fois de plus, j’entends dans la bouche d’un animateur radio cette erreur de plus en plus répandue : « C’est de cela dont nous allons parler ». Le mot « dont » n’a pas sa place ici, puisque il y a « de » dans le premier membre de phrase (je ne détaille pas ici, ce serait trop long). On devrait dire : « C’est de cela que nous allons parler », ou bien : « C’est cela dont nous allons parler ». Merci de bien vouloir veiller à ce que vos animateurs ne commettent plus cette faute. Ils sont tout de même des professionnels de la langue française, et des propagateurs des bons, et aussi hélas, depuis quelque temps, des mauvais usages. Je profite de ce message pour signaler une autre faute autrement plus grave : l’absence d’accord de l’adjectif ou du participe passé au féminin. Je ne parle pas des accords difficiles et même parfois incompréhensibles au commun des mortels, comme ceux-ci : « les routes qu’il a prises », « les insultes qu’elle s’est permis » (je pourrais les expliquer mais encore une fois ce serait trop long ici). Non, je parle d’accords très simples comme « cette chanson a été écrit », « la décision a été pris », etc. à longueur d’antenne. A l’heure où l’on parle d’écriture inclusive pour marquer le féminin à la fin de nombreux mots qui n’en avaient pas l’habitude, ceci sous couvert d’égalité des sexes, il me paraît incompréhensible (et pour tout dire répréhensible) d’oublier ainsi de marquer l’accord du féminin à l’oral. Comment les auditeurs et notamment les plus jeunes comprendraient-ils qu’il faut ajouter un -e au féminin dans la phrase, par exemple, « elle est passée », s’il n’entend jamais cet accord dans les mots où celui-ci devrait être audible ? Et pourquoi cette faute devient-elle si répandue ? Vous avez décidé de rendre les gens stupides ? Qui vous y autorise ? Je plains les profs d’aujourd’hui, qui doivent enseigner à leurs élèves des règles élémentaires d’accord que ne respectent plus des gens écoutés par des millions d’auditeurs. Merci de diffuser ce courriel à toutes les personnes concernées sur la chaîne (je n’en écoute aucune autre). J’espère sincèrement que vous allez désormais faire preuve de plus de professionnalisme. Un euro d’amende à chaque faute de français, il y aurait de quoi redresser les finances de la radio du service public !

Serait-il possible qu’animateurs et journalistes apprennent à doser l’emploi de « notamment », en particulier ( et non notamment)quand suit une énumération , ça en devient totalement ridicule. La langue française offre un choix épatant pour remplacer ce tic exaspérant. Ils devraient également ( et non notamment) se concentrer sur les accords des participes passés… qui semblent dépassés

Je viens d’entendre prononcer sur l’antenne l’adjectif déceptif au lieu de décevant. Déceptif a pour origine le vieux français et signifie trompeur. Donc, contresens. Un ancien Premier ministre commettait déjà cette faute.

Votre chroniqueuse nous copiera cent fois que si on compose une « ode » en l’honneur de quelqu’un (disons, l’Ode à la joie de Schiller puis Beethoven), ce mot ne se prononce pas avec un « o » fermé (comme dans Aude, prénom ou département), mais un « o » ouvert (comme dans pagode). Pareille incertitude entre les deux prononciations de cette malheureuse voyelle – en dehors du cas de tel locuteur endossant nativement un accent dit du Midi – sévit dorénavant aussi souvent à propos de tome (d’un livre), qui se prononce comme dans erratum, et non comme dans atome, ni Brantôme. Ou encore la cote (de l’occasion), à prononcer comme dans cocotte, et non comme dans faute. Bref, la « côte » de l’occasion, comme entendu parfois dans ma radio, c’est juste quand mon boucher tente de me refiler un quartier de bœuf de seconde main.

Fidèle auditrice depuis des années de FRANCE INTER à tout moment de la journée, je ne peux que m’attrister, me révolter, de l’appauvrissement de l’expression des intervenants: juste il y a quelques minutes, la journaliste interroge : « ET VOUS EN PENSEZ QUOI ? »On a oublié la forme interrogative « et vous qu’en pensez-vous ? « 

Il y a quelques jours je vous ai entendu employer une expression à contre-sens : « tirer les marrons du feu » ne signifie nullement que l’on sort gagnant d’une affaire, mais bien au contraire que l’on s’inflige un travail pénible pour l’unique bénéfice d’autrui (on se brûle les doigts pour offrir les marrons à d’autres) ; d’ailleurs, très souvent on dit « tirer les marrons du feu pour … ». L’expression qu’il fallait employer, communément confondue à cause d’une certaine analogie à l’oreille, est « tirer son épingle du jeu ».

Stop à l expression …la »petite » Maelys, le « petit » Rayan etc …..c’est insupportable, c est tout le temps, 30 fois par jour ! Ras le bol !!

Votre émission au demeurant fort intéressante est polluée par un usage excessif des adverbes. En effet votre chroniqueuse par exemple, ne peut pas prononcer une phrase sans multiplier les : «effectivement», elle n’est pas la seule et cette addiction aux adverbes est fatigante pour l’auditeur. Je reste néanmoins fidèle à votre émission et je m’étonne que ce travers ne soit pas corrigé par vos invités.

Vos reporters aux JO ne pourraient-ils pas faire un effort sur la prononciation des noms chinois ?
Par exemple, Zhang dans le nom de la piste de bosses Zhang jia kou se prononce à peu près Tchang, comme l’ami de Tintin. Le Z comme nous le prononçons n’existe pas en chinois. Z tout seul se prononce Dz et Zh entre Tch et Dj.
Même si cette prononciation n’est pas exacte, elle est plus proche.
En anglais, ils prononceraient bien Clint Eastwood « clint’ istwoude » et non je ne sais quel Clainte Ehastevohode, non ?
C’est pour moi d’autant plus incompréhensible que sur place il doit bien y avoir quelques français parlant chinois qui pourraient expliquer le minimum de règles de prononciation de la transcription en pinyin.